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Commentaire de Cosmic Dancer

sur Le Prince Charmant et la (prétendue) vertu des femmes


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Cosmic Dancer Cosmic Dancer 20 août 2011 18:57

Eh bien c’est plutôt joliment dit, Daniel Roux. L’auteur pêche par sa jeunesse, la vie se charge souvent de tuer les aspirations littéraires à l’amour, sublimé dans de si belles pages chez Flaubert, chez Balzac, sublimé dans la rage chez Bukowski, dans le désespoir chez Kundera, sauf de fait pour ceux qui ont rencontré l’Amour et qui ont su le garder. Cette dichotomie entre « la maman et la putain », je me souviens que ce film m’avait plu en fin d’adolescence au ciné club, et ce malentendu qui persiste, aveuglé par un désir inassouvi où au fond l’autre (ici, la femme rêvée) est objectivée, c’est triste et ça revient souvent dans le grand cahier de doléance des amours déçues. Quand les coeurs et les corps s’accordent, la question ne se pose pas de la première nuit, qui sera peut-être la seule, peut-être pas. Mais je comprends l’amertume de l’auteur, bien que je ne la partage pas. Il y a une sorte de frénésie de la consommation qui déshumanise, dans les magazines autant féminins que masculins, le rapport amoureux, l’intimité d’une relation, la beauté d’un dialogue dans une belle histoire de Q et une belle histoire d’amour. Mises à plat d’ordre marketing, injonctions à jouir sans entraves, dénégation, encore, de la rencontre.


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