@ easy
Il ne faut pas, surtout pas, comme vous dites « expurger les textes ». Ce serait déformer l’Histoire. Il ne faut pas supprimer un mot, pas « déplacer une virgule »…
Ce qu’il faut, c’est que les institutions qui dirigent les monothéismes changent radicalement leur interprétation et affirment désormais, sur le point précis de la prétendue "bonne violence« prétendument »voulue pas Dieu" qu’elle n’est pas de Dieu mais qu’il s’agit simplement d’une invention humaine de « chercheurs de Dieu ». Ces institutions doivent proclamer haut et fort que
DIEU, S’IL EXISTE, N’A JAMAIS COMMANDE DES MALTRAITANCES, DES MEURTRES, DES MASSACRES DE POPULATIONS ENTIERES, contrairement à ce qu’ont prétendu les religions monothéistes jusqu’à maintenant.
@ easy
@ Gabriel
@ Sparte
etc…
Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse
http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279
Extraits. Suite 4
« » La Bible annotée de Jérusalem, éditée en France en l’an 2000, juste après le Nouveau catéchisme (1998) nous donne la « bonne interprétation ». En de nombreux endroits elle nous dit de multiples manières que "le glaive c’est la Parole de Dieu". Mais c’est sans doute en marge du Livre de Josué que les théologiens papistes donnent le plus écoeurant exemple de "bonne interprétation".
Les chapitres 3, 4, 7 et 8 décrivent avec de nombreux détails la conquête du nord et du sud de Canaan. Chaque fois que le « Dieu Sauveur » livre une cité à son peuple en lui assurant la victoire il insiste pour que tous les ennemis soient « passés au fil de l’épée » afin que ne reste absolument aucun survivant. La consigne est respectée, jour après jour, jusqu’à la fin du massacre. Une note en marge nous dit la leçon que nous devons en tirer : "La puissance de Josué réside dans son total abandon à la volonté de Dieu. Il fait comme Yahvé lui avait dit. Il préfigure ainsi le Christ Jésus dont la toute puissance sera l’obéissance jusqu’à la mort : « non comme je veux, mais comme tu veux ».
Jésus donnera sa propre vie dans l’obéissance à « Dieu son Père », et il la donnera pour faire comprendre aux humains qu’ils « doivent s’aimer les uns les autres ». Josué massacre tout un peuple pour occuper sa terre mais il faut comprendre, selon les théologiens "interprétant correctement" que, dans les deux cas, c’est le même enseignement qui est donné au lecteur ! C’est ce qu’annonce d’ailleurs explicitement l’introduction au Livre de Josué : "L’ensemble du livre est une figure de la vie et de l’œuvre qui seront celles de Jésus-Christ. Le Dieu Sauveur fait entrer son peuple, l’humanité, dans la Terre promise, figure du royaume à venir, le Royaume des Cieux".
Et les « bons interprètes » n’hésitent pas à créer, dans cette Bible de l’an 2000, un personnage unique à deux têtes, deux âmes, deux conceptions humaines complémentaires, pour eux très cohérent, qu’ils nomment « Josué-Jésus » !
On voit ici que la vérité de Benoît XVI n’est pas d’une nature très différente de celle des dirigeants d’Al Qaïda, entre autres musulmans terroristes contemporains de cette Bible. La différence est seulement dans l’opportunité de la mise en application du prétendu « désir criminel » de Dieu. Pour Oussama ben Laden ou Ayman al-Zawahiri, il est toujours nécessaire de massacrer beaucoup d’êtres humains pour le bien de l’humanité. On en trouvera de nombreuses confirmations dans le livre présenté par Gilles Kepel, « Al Qaïda dans le texte » (éd. PUF 2005). Pour le pape au contraire, c’est fini : depuis 2000 ans, il ne faut plus. Jésus a demandé qu’on n’applique plus que ses consignes pacifiques.
Si j’étais encore le catholique fervent que je fus dans mon enfance je dirais peut-être : "Seigneur, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils écrivent !" mais je préfère ici gueuler très fort que ces théologiens fous, comme leur pape lui-même, trahissent manifestement le prophète juif Jésus dont ils se prétendent les héritiers spirituels. « »
********
Pour que le titre de l’ensemble ne risque pas de prêter à confusion je vais chercher un peu plus loin un autre extrait concernant l’islam, puis j’arrêterai là la reproduction de ces extraits, invitant ceux qui voudront lire le tout à aller le lire dans la publication originale.
« » Chez les rédacteurs du Coran la volonté de violence "de Dieu et de son messager" devient obsessionnelle. Elle est la composante dominante du livre. La principale chose que Dieu cherche à faire comprendre au lecteur c’est que, s’il « pense mal », s’il n’a pas la bonne croyance, la croyance dans le vrai Dieu, il passera l’éternité après sa mort à subir des tortures diverses et incessantes. Il vivra constamment dans les affres de la fournaise, devra boire des liquides fétides et bouillants... et des spécialistes veilleront à ce qu’il ne s’endorme pas, à ce que sa peau ne devienne jamais insensible à la douleur. Pas seulement parce qu’il aura « mal cru ». Ce sera le cas aussi, parfois, parce qu’il se sera mal conduit sur la terre, au sens où on l’entend chez le commun des mortels.
Il faut cependant ajouter que, par ailleurs, les appels directs à exercer des massacres sont beaucoup moins nombreux dans le Coran que dans l’Ancien Testament.
Je crois pourtant que ce livre sacralisé est beaucoup plus dangereux, pour le monde présent et à venir. D’abord parce qu’il est beaucoup plus récent et qu’il n’a pas été suivi, comme l’AT, par un équivalent des Evangiles. Ses appels à la « juste » violence sont donc considérés par l’islam comme toujours valables. Ensuite parce que le prophète Mohamed explique en plusieurs endroits que le pire est de mal croire. Et puis parce que le livre fait un devoir aux « soumis à la volonté de Dieu » de combattre jusqu’à sa totale domination sur le monde. Et encore parce que Mohamed leur enseigne qu’ils constituent une communauté supérieure à tout le reste de la société, et que les lois de celle-ci sont inférieures à celles de leur Dieu, qui doivent donc les remplacer.
En résumé, la pratique religieuse demandée par Mohamed à ses adeptes est et reste incompatible avec la laïcité républicaine, la séparation du politique et du religieux, la paix, la démocratie, l’égalité des droits et des devoirs, la liberté de penser et de s’exprimer sans être menacé. « »
Que les lecteurs d’Agoravox qui veulent approfondir le fassent, éventuellement en s’opposant à mes conclusions, mais, s’il vous plaît, pas en s’enfermant dans le NEGATIONNISME où les institutions du monothéisme veulent les enfermer concernant leurs positions réelles sur la prétendue « bonne » violence prétendument « voulue par Dieu ».
23/08 15:41 - amipb
La patience est mère de toutes les vertus. Gabriel en est effectivement bien doté. Difficile (...)
23/08 15:36 - amipb
J’irai dans votre sens si vous aviez parlé de l’argent du Vatican et de son (...)
23/08 15:32 - amipb
Les « déités » du bouddhisme tibétain n’ont pas d’existence particulière, mais sont (...)
23/08 15:23 - amipb
Normal, Mr Lucon, il n’y a jamais eu de tibétain à Nankin, région presque la plus (...)
23/08 15:20 - amipb
23/08 11:56 - amipb
Tous ces gens confondent plaisir et bonheur. Or le bonheur est un état d’être permanent, (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération