Article émouvant même si sa place au sein d’Agoravox est incongrue : La
plupart des intervenants n’ont qu’une conception très philosophique des
pauvres et ne les voient que comme un moyen de rapporter des voix à leur
poulain politique.
Bien sûr, chacun ira de sa petite larme et de son commentaire à
connotation biographique ( il n’y a que des anciens pauvres ici ), les
propos seront alors démentis par d’autres interventions sur d’autres
posts démasquant l’imposture émotionnelle des grands bavards ( car ils
ont manifestement beaucoup de temps à perdre à parcourir le net ).
En effet entre bobos argentés mais pleurant sur les pauvres lorsqu’ils
en ont le temps, retraités dont la vie active a été à rebours de toutes
les professions de foi qu’ils professent actuellement sur le net et
mercenaires oeuvrant pour leur paroisse politique moyennant rétribution (
réelle ou hypothétique), vous pouvez voir que bien peu de personnes
partagent réellement votre conception des choses ( vous aurez toute latitude de
vous faire une idée au moment des élections).
Sur votre analyse, le politicard véreux cherche à masquer son
incompétence et ainsi sauver son siège à plusieurs dizaine de milliers
d’euro en trafiquant les chiffres afin de mieux expliquer aux moutons
bêlant pourquoi il faut à nouveau voter pour lui. Georges Frêche, truand
notoire et politique machiavélique, avait souligné la nécessité de
convaincre les idiots de voter pour lui car ils représentent la majorité
de la population et que dans une démocratie, c’est évidemment la
majorité qui l’emporte quelle que soit le bien-fondé de la campagne de
propagande. Ainsi un pédophile non reconnu et un escroc non appréhendé
ont le même droit de vote que le citoyen qui s’en va chaque jour à son
travail sans jamais avoir enfreint la loi.
Enfin, je souhaite compléter votre analyse en indiquant qu’il y a
effectivement une voie dans laquelle vous pourriez vous engager : celle
de l’illégalité tels que les individus travaillant au noir en
arrivant à se payer une ou plusieurs maisons dans des quartiers huppés
ou bien encore le « jeune » qui arrive à se payer des voitures que vous ne
verrez jamais autrement que dans les magazines. Mais voilà, la bonne
bourgeoisie ( les gugus nommés plus haut entre autre) ne sont pas
d’accord : tout ce qu’ils ont gagné de manière plus ou moins honnête
généralement sur le dos de gens comme vous, s’envolera en fumée avec
l’ascention de la concurrence. Cela explique pourquoi, s’ils acceptent
de vous plaindre et s’ils vous donnent occasionnèlement une obole, ils freineront des
quatres fers dès qu’il s’agira de trouver des solutions pour vous aider à
vous en sortir.
Il s’agit néanmoins d’un calcul à court terme pour eux car l’âge aidant,
ils ne seront bientôt plus en mesure de protéger ni leurs biens ni
leur personne et deviendront les cibles de personnes n’ayant plus rien
à perdre ... qui sait, peut-ètre des gens comme vous ?