Bonjour Mariane,
Il faudrait peut-être que quelqu’un m’explique le sens de cette histoire de « Règle d’or ».
A la différence des malins qui comprennent tout tout de suite, je comprends vite, mais faut m’expliquer longtemps.
La France et d’autres pays de la zone euro (pour ne pas parler de la zone Dollar) est endettée jusau’au cou. Je me souviens même d’un député proclamant dans l’hémicycle il y a quelques années : « La faillite, nous voici », parodiant le fameux « La Fayette... » (pour ceux qui auraient oublié). Et chacun de soupirer que les caisses sont vides.
Est-ce que règle d’or ou de plomb, cela va renflouer les caisses, et éponger l’intérêt de la dette qui s’élève à plusieurs dizaines de milliards par an (sans parler du principal qui, lui sera remboursé à la Saint Glin-Glin) ?
Sans règle d’or on va continuer à emprunter pour rembourser la dette (effet boule de neige ou système Madoff). Avec la règle d’or on empruntera moins , on aura une belle notation chez les Standards and Poors, et on paiera plus lentement, mais sûrement.
Le vin est tiré, il faut le boire. Et la potion va être amère, car à moins d’une création de richesses nationales sans précédents, on va se taper des impôts super lourds pendant 30 ans. Et des coupes tellement faramineuses « ki va falloir commander un couteau spécial chez Laguiole. »
Je vois deux cas de figure : N° 1. Règle limitant (dans la constitution ou pas, règle d’or, gueule de bois, etc..) les déficits. Dans ce cas-là les politiques trouveront une nouvelle pomme de discorde face aux coupes sombres dans les budgets sociaux et tout le reste. Prétexte : « Y a pas (assez) d’argent ».
N° 2 : Pas de règle. On dépense « ce qu’il faut ». Mais comme le dette actuelle est très élevée, on va hésiter à emprunter encore plus aux investisseurs institutionnels (les fameux Zinzins dan le jargon). Et à quel taux ? A moins qu’il y ait suffisamment d’nflation pour faire fondre la dette. MAIS, pas avec la BCE qui veille au grain. Pas d’issue là non plus.
L’Euro, mal pensé, mal planifié, nous a mis dans la mouise. L’Allemagne ne paiera pas, et elle aura raison, et les autres perdront leur froc.
Conclusion, on est cuits. Qui dit mieux ?