goetelen fait partie de ça : un GROUPE RACISTE
L’UDC possède une aile conservatrice, dont les conseillers fédéraux Samuel Schmid et Eveline Widmer-Schlumpf faisaient partie jusqu’à leur départ3,1, et une aile souverainiste. L’aile conservatrice, aussi appelée « aile paysanne », est notamment représentée par la puissante section cantonale de Berne3 ainsi que par celles des Grisons, de Thurgovie et par certaines sections romandes. L’aile souverainiste, aussi appelée « aile zurichoise » — son leader Christoph Blocheret Ueli Maurer de Zurich en font partie — occupe une grande partie du débat politique et tend à supplanter l’aile modérée. L’UDC est fréquemment qualifiée dexénophobe14,2 mais aussi de « droite dure » ou parfois de « nationaliste » en Suisse ainsi que par une partie de la classe politique européenne et des médias étrangers2,15.
Parmi les thèmes souvent mis en avant par l’UDC, on trouve l’immigration, l’indépendance nationale, la neutralité suisse et la réduction du poids de l’État.
Dans le domaine de l’immigration, la stratégie de l’UDC passe par le lancement ou le soutien régulier à des objets référendaires ayant pour thèmes l’immigration16,17, les naturalisations18, le droit d’asile19,20, la limitation des aides sociales, etc. Ses positions et parfois ses méthodes de campagne lui valent de fréquentes accusations de xénophobie14,2. Ainsi, le ministère publicdu canton du Valais a demandé le 4 septembre 2007 au juge d’instructioncantonal d’ouvrir une enquête pour incitation à la haine raciale contre l’UDC valaisanne qui a publié une affiche affublée du slogan : « Utilisez vos têtes ! » sur fond de musulmans prosternés devant le Palais fédéral21. Toutefois, l’affiche a été considérée comme non-discriminatoire par la plus haute juridiction suisse, le Tribunal fédéral22. De manière générale, alors que les cercles libéraux étaient d’emblée opposés à la norme anti-raciste23, l’UDC comme son leader Christoph Blocher (convaincu en son temps par Sigi Feigel, président de la communauté israélite de Zurich24) se sont d’abord prononcé en faveur de la norme anti-raciste25, l’article 261 bis du Code pénal suisse, qui punit la discrimination raciale comme la négation du crime de génocide. Puis à la lumière de son application, le parti a demandé son abrogation ou sa révision au nom de la liberté d’expression26,27.
la liberté d’expression d’un Gates of Vienna !