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Commentaire de Taverne

sur DSK et la justice : A défaut de vérité, le sens de l'équité


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Taverne Taverne 23 août 2011 10:23

Cet article partisan est bourré de mensonges.

1 - « non-lieu » : non, il s’agit d’un abandon de charges. Le non lieu (français) est objectif : il constate l’absence ou l’insuffisance de preuves. L’abandon de charges (US) est plus subjectif : le procureur chargé de prouver la culpabilité ne se sent plus en situation de défendre la plaignante et de gagner le procès. En revanche le bureau du procureur reconnaît une relation sexuelle forcée (façon de dire « viol »).

2 - « c’est bien l’innocence de DSK que le procureur américain vient d’établir » : non. Et d’ailleurs l’action civile pourra démontrer le contraire selon la règle de la prépondérance des preuves : celui qui apportera le plus de preuves l’emportera.

3 - « gravité des mensonges n’a d’égale que l’ampleur de sa cupidité » : cette phrase montre bien que l’auteur est aveuglé par son parti pris et se fiche bien de l’équité. Car il s’essuie les pieds dans ce qu’il vient de proclamer : « ce principe sacré, théoriquement universel, qu’est, en matière de procédure judiciaire, la présomption d’innocence. » Le principe d’innocence pour DSK, Mme Diallo n’y a pas droit. Bien que les mensonges ne soient pas prouvés ni sa cupidité, elle est forcément coupable aux yeux de l’auteur.


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