Bonjour, Ulysse.
Cyrus Vance se fiche de la carrière de DSK comme de sa première tétouille. La seule chose qui compte à ses yeux est... sa propre carrière. Et celle-ci passe par une réélection au poste d’attorney avant de briguer peut-être la mairie de New York, à l’image de l’ex-procureur Rudy Giuliani. Or sa réélection est conditionnée à un procès victorieux contre DSK, les électeurs new-yorkais risquant de lui faire payer un échec qui aurait de surcroît coûté cher aux contribuables.
Ainsi marche la justice américaine : en s’appuyant trop souvent sur le déni pour faits de carriérisme de quelques juges ou magistrats. Savez-vous que les élections de ces personnes se fait, aussi incroyable que cela puisse paraître, sous une étiquette politique. C’est ainsi que Vance a été élu sous la bannière démocrate. On est décidément bien loin de la recherche d’une justice équitable...