Les religieux ne haïssent pas les gens qui ne pensent pas comme eux. Au contraire, le Christ nous apprend à aimer tout le monde y compris contre nos ennemis.
Je suis très croyant et pratiquant, mais je n’ai rien contre toi. Je te souhaite le mieux qui puisse t’arriver et le plus grand bonheur. J’ai même prié pour toi aujourd’hui.
Après il y a des ordures partout. Bien sur qu’il y a des catholiques pas très respectueux des écritures qui viendront se confesser juste après ou des bourgeois cathos méprisants, cela existe.
Mais heureusement, l’Eglise n’est pas à leur image. Aux JMJ, tu aurais vu justement une Église plurielle avec des croyants du monde entier de toute origine.
Le massacre des cathares, c’était au Moyen Âge. Les guerres de religion sont une époque révolue depuis fort longtemps. Est-ce que tu jettes l’opprobre sur l’Etat français parce qu’il a soutenu l’esclavage et le nazisme par le passé ? Non, parce qu’aujourd’hui, il est démocratique.
Il faut regarder les Hommes d’aujourd’hui, l’Eglise d’aujourd’hui, et ne pas rester sur des veilles rancœurs concernant des époques révolues.
La religion est quelque chose de normative mais l’Eglise catholique ne s’impose à personne.
Je suis moi même normalien et je fais des études scientifiques. Cela ne m’empêche pas de fournir une réflexion et un travail positif reconnu par d’autres.
L’Église n’impose rien, tu es libre de croire.
Les USA sont évangélistes, et non catholiques. Tu ne peux pas mettre les born again fanatiques et les catholiques dans le même panier.
L’Église catholique reconnait la théorie du big bang et condamne vivement l’homophobie.
Le pape ne cesse de dénoncer les excès du capitalisme, le matérialisme et le consumérisme.
A Madrid, il a évoqué le fléau du chômage des jeunes. Benoit XVI a toujours été critique vis à vis du capitalisme. Tu devrais lire cet article sur
Benoit XVI et le capitalisme, un extrait :
« Benoît a écrit à Angela Merkel, présidente en exercice du G-8, exigeant « l’annulation rapide, totale et sans conditions » de la dette exterieure des pays pauvres, la décrivant comme « responsabilité morale grave et sans conditions, fondée sur l’unité de la race humaine, et sur la dignité commune et le destin partagé des riches et des pauvres. »
Dans un message récent à l’académie pontificale pour les sciences sociales, Benoît a mis l’accent sur trois défis essentiels :
1) L’environnement et le développement durable
2) Le respect pour les droits et la dignité des personnes
3) le risque de perte des valeurs spirituelles dans un monde technique. »