Le contexte espagnol est très particulier en raison de la guerre civile de 36-39 et du franquisme. Ces plaies n’ont jamais été cicatrisées en raison des lois d’amnistie.
Je m’attendais à ce qu’il y ait une contestation en raison du mouvement des indignés et de l’héritage anarchiste qui existe en Espagne depuis les années 30. Par opposition à une Espagne catholique, il existe une Espagne républicaine et vigoureusement anti-cléricale.
Je m’attendais à des manifestations d’opposition.
Personnellement, je défends la laïcité comme je l’ai expliqué dans l’article et je peux comprendre les revendications des anti-jmj.
Ce qui m’a vraiment choqué, c’est l’hostilité affichée de certains groupes qui n’ont pas hésité à agresser les pèlerins. J’ai eu très peur quand j’ai été pris à parti.
Le pape vit des dons des fidèles et il ne mène pas un train de vie fastueux. Le problème c’est que le pape est la personne la plus menacée au monde après le président des Etats-Unis. En conséquence, le dispositif de sécurité du pape est extrêmement lourd. C’est surtout ça qui est coûteux.
Sinon, les fidèles ont avancé la plupart de l’argent que ce soit à travers les contributions des pèlerins, l’achat des souvenirs, les paroisses, les dons directs ou le financement du Vatican.
Tes propos sont très pertinents, je vois bien qu’il n’y a aucune haine.