Bonjour, Benevole.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dit le proverbe. Vous décrivez Mme Diallo comme une prostituée, une menteuse et une comédienne ayant des liens avec la pègre.
Mais vous omettez de rappeler qu’elle est surtout une femme de chambre travaillant dans un hôtel de luxe et possiblement confrontée aux comportements déviants d’hommes puissants et riches.
Pour en revenir à vos arguments, ils sont surtout marqués par la reprise des accusations portées par la presse de caniveau. Connaissez-vous beaucoup de prostituées qui travaillent comme femmes de chambre et élèvent leur fille dans un appartement modeste sans que les voisins aient jamais remarqué le moindre comportement déplacé ?
Je ne cherche pas défendre à tout prix Mme Diallo, j’aurais simplement voulu qu’un procès puisse soumettre tous les éléments à un jury, à charge pour lui de démêler le vrai du faux dans les récits des parties et le témoignage des témoins.