Oui, et ce n’est pas la première fois que la presse fais du copier-coller de traduction approximative et de citations tronquées... qu’elle ne corrige jamais d’ailleurs.
Reprenons :
"The relatively brief nature of the encounter between the
defendant and the complainant initially suggested that the sexual act
was not likely consensual« .
Si on reste dans la logique de cette affirmation en sortant du contexte éminemment sensible des relations homme-femme et des rapports entre classes sociales, en prenant un autre type de délit par exemple ça donnerait des choses curieuses :
»la traversée précipitée du hall suggérait initialement que le voyageur n’avait pas la conscience tranquille et aurait pû vraisemblablement être le voleur qui venait de sévir il y a cinq minutes".
On ne condamne les personnes sur des impressions et la justice cherche des preuves. Malheureusement la justice ne s’embarasse pas toujours de ces scrupules quand l’accusé n’est pas situé en haut de la pyramide sociale mais vers le bas et de couleur de peau inverse (voir par exemple Troy Davis pour lequel on aurait aimé voir autant d’articles).
Ceci dit, chacun peut heureusement garder son opinion sur les faits, et
bien que n’ayant pas de sympathie particulière pour l’accusé, le dossier
est pour le moins confus, la plaignante ayant donnée trois versions
différentes des faits (voire la traduction complète de rue89).
Bien que mon impression soit comme celle de beaucoup, que l’accusé a au minimum eu un comportement irrespectueux, et éventuellement plus violent et condamnable, en l’absence de preuves formelles, il est plus que souhaitable, à mon sens, que la justice s’en tienne à son rôle, et que l’on se batte pour que la justice soit la même pour tous, et il est nécessaire pour celà qu’elle reste exemplaire et dénuée de tout sentiment de vengeance (que celui là paye pour les autres).
Maintenant si on prouve que le monsieur est effectivement coupable, il est normal qu’il en réponde devant la loi quel que soit son titre ou sa fortune.
Bonne journée à tous.