« il n’y aucune relation entre conception in vitro et eugénisme »
bien sur qu’il y a une relation, même si celle-ci n’apparait pas immédiatement ; en dehors de la conception in vitro « thérapeutique » ( stérilité) l’usage de la conception in vitro peut aisément devenir une pratique eugénique : eugénisme étant d’améliorer génétiquement une population...dans le cas de l’eugénisme « classique » auquel vous semblez faire référence : on agit a posteriori : à savoir on « neutralise » les non-désirables (bref ceux qui sont sensés plombergénétiquement votre population), dans le cas de l’eugénisme à venir ou en cours, on agit(ra) a priori : à savoir on « neutralisera » les génétiquement indésirables juste aprés que la fusion des gamètes ait eu lieu et que le profil ADN ait été analysé et la sentence prononcée.
ici, il ne s’agit pas de fantasme ou de technophobie paranoïde, mais bien d’une réalité : vous pourrez certes rétorquer qu’il n’y aurait aucun « mal » à « neutraliser » telle ou telle « tare génétique », et c’est là que le bât blesse : qui définit ce qui relève de la « tare » de ce qui n’en relève pas.
l’eugénisme, comme déjà dit, est la « science » visant à l’amélioration du potentiel génétique d’une population donnée : ainsi il ne se limite pas uniquement au gazage des handicapés et tarés, à la castration des alcoolos, etc... ou autres « méthodes old school » , et la conception in vitro autant que l’ingénieurerie biogénétique en développement peuvent (pourront) tout autant être utilisés avec un niveau d’efficacité et des résultats qu’on ne pouvait « espérer » avec ces méthodes à l’ancienne .