Nous tremblons comme cette terre a tremblé à New-York. Le monde a bougé, les perspectives se brouillent, nous en ignorons les causes, pas plus que nous ne comprenons bien clairement cette décision du procureur.
Celui-ci indique simplement (page 24 à 25) que la brièveté de la rencontre avait fait croire initialement à une relation non consentie, mais que les conclusions qui avaient été tirées ne peuvent être maintenues compte-tenu de la difficulté à prouver la chronologie exacte.

mais ce n’est pas une question de brièveté, d’intensité, de temps. Il est à côté de la plaque ce procureur !
Comme dans les relations amoureuses, on peut imaginer que celles qui « offriraient » leurs services n’aimeraient pas être manipulées comme des sacs.

dans l’hypothèse d’une relation consentie ... imaginons que dame Nafissatou aurait accepter de faire plaisir à monsieur Dominique suite à ses avances (que nous imaginerons également pour le cas de figure tant un préalable un peu galant semble s’imposer pour obtenir les faveurs ... espérées ...).

Vous êtes dans une suite à 3000 $ la nuit. On peut espérer que pour ce prix, la qualité de la literie doit être SUPER TOP ... le rêve quoi ! moelleuse, draps en soie peut-être ?, éclairage intime, ambiance feutrée etc ... et, ... logiquement si quelques ébats tendres (faute d’être amoureux) devaient avoir lieu, c’est là qu’on les imaginerait non ? l’endroit est si approprié ! 

Aurait-elle donc, pour ces quelques minutes de charmes coquins consentis, accepté ... qu’il la bouscule comme un fou furieux sur la moquette dans le couloir qui mène à la salle de bains ...
Si le monsieur-client en rut piaffait d’impatience dans sa tenue d’Adam devant le charme exotique de ce bois d’ébène qui a des airs de princesse peul ... ne l’aurait-elle pas entraîné logiquement (semble-t-il) vers ce nid douillet, si confortable et si proche ? s’y serait-il opposé, puisque (dans cette hypothèse) elle était consentante. Elle qui connaît d’ailleurs si bien où il se trouve puisqu’elle travaille depuis 3 ans dans ce Sofitel. Aurait-il résisté à cette intention louable, d’être mené là, où, passé les ardeurs de l’étreinte et une fois soulagé, il aurait pu se prélasser, s’abandonner au bonheur du duvet et goûter le repos du guerrier ?

La brièveté effectivement n’apporte aucune preuve dans un sens ou un autre. Par contre, il est assez difficile d’imaginer que cette relation sexuelle ait pu être consentie compte-tenu de son déroulement ...

Nous ne connaissons malheureusement pas la version de DSK. Le procureur la connaît-il seulement ?