Les riches nous coûtent trop cher et ne rapporte pas grand chose à l’économie nationale. D’autant que les vrais riches perçoivent leurs revenus dans des paradis fiscaux et ne paient pratiquement rien au pays qui les protège. Sarkozy, encore lui, n’a rien fait pour lutter contre la fraude fiscale, rien fait contre les paradis fiscaux, tout fait pour favoriser les plus riches qui le sponsorisent.
L’auteur a raison et les économistes le savent, les riches dépensent peu au regard de leurs revenus contrairement aux travailleurs pauvres qui dépensent 100% et parfois plus, de leurs revenus.
Reste à définir le riche. Ne serait ce pas celui qui, une fois satisfait ses besoins primaires, payé sa contribution à la société et un peu plus pour ses frais de loisirs, épargne ?
Dans ce cas, être riche voudrait dire avoir un revenu imposable supérieur à environ 50 000 € annuel, (plus ou moins 10 000 €) à la condition que la solidarité nationale telle qu’elle existe perdure.
Il est clair que si les cotisations versées pour que fonctionne cette solidarité étaient confisquées par le gouvernement ou que ce dernier, sous prétexte de compétitivité de l’économie, saborde davantage la solidarité nationale, chacun devrait penser aux moyens de financer sa vieillesse et ses soins de santé en économisant tant qu’il peut.
Que Sarkozy, qui revendique être responsable de tout (beaucoup moins depuis quelques temps), décide de n’imposer que ceux qui ont un revenu supérieur à 500 000 € annuel, est un bras d’honneur à tous les français qui attendaient des décisions à la mesure du déficit monstrueux qu’il a lui-même créé.
Si nous avions besoin d’une preuve de son incompétence et de la lâcheté de ceux qui le soutienne, cette provocation infantile en serait une.
Les riches sont vraiment hors de prix :
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-riches-hors-de-prix-34737