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Commentaire de eric

sur L'homophobie n'est pas une valeur africaine


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eric 25 août 2011 11:51

A tikhomir
Vous avez bien évidemment raison sur le fond. Dans la forme, ce terme est en train de s’établir. Admettons. Mais alors, dans l’intérêt de la société en général et des homo en particulier,il faut militer activement pour le droit à l’homophobie et a sa libre expression !

Le problème est plutôt de stigmatiser cette dite « homophobie ». Pour ce que l’on en sait, elle serait un sentiment largement partagé sinon généralisé et en tous cas naturel.
Si comme les prétendent les pshy, chacun d’entre nous à des tendances homo refoulées pour affirmer son identité sexuelle, alors il est parfaitement compréhensible, logique, voir inéluctable, que la fréquentation d’homosexuels, puisse provoquer spontanément un malaise plus ou moins inconscient, par ce qu’il remet doublement en cause cette identité sexuelle. En réveillant peut être ces choses qui seraient enfouies, le cas échéant en se trouvant placé quoi qu’on en ait comme objet sexuel potentiel dans un sens auquel on est pas préparé.

En ce sens, « l’homophobie » serait aussi naturelle que l’appétit sexuel que peut provoquer un partenaire potentiel chez un homo quel que soit l’orientation de ce dernier.

Le problème est de vouloir ainsi stigmatiser des réflexes parfaitement naturels. La vraie question est qu’il faut condamner non l’homophobie, mais bien les comportements concrets agressifs contre des gens qui sont homosexuels.
De même qu’un homo est en général parfaitement capable de maitriser ses pulsions naturelles : par exemple se livrer à des attouchements sur des sujets qui ne le souhaitent pas, la plupart des hétérosexuel sont parfaitement capable de ne pas traduire une réaction largement inconsciente et spontanée de prise de distance en actes violents.
Dans le cas inverse, on se retrouve alors dans la règle général de de pas taper sur son voisin pour quelque raison que ce soit, sans nécessité d’un législation propre et rétablissant les homo dans la stricte normalité commune. Pourquoi taper sur quelqu’un parce que l’on aime pas sa gueule serait plus, moins, ou différemment répréhensible que parce qu’on aime pas ses préférences sexuelles ? La création de texte spécifique sur la traduction violente de réflexes homophobes constitue donc un stigmatisation des homosexuels particulièrement vicelarde. On ne voit pas pourquoi un con violent serait traité différemment en fonction de ses formes spécifiques de connerie violente.

A la limite, on pourrait même se demander si il ne faut pas encourager les discours homophobes. En oralisant son malaise de façon énergique, l’homophobe pourrait il éviter la tentation de passer à l’acte ? L’agressivité spontané que peut provoquer très légitimement une remise en cause de son identité sexuelle s’exprimerait ainsi, le débarrassant de ces énergies négatives. Vouloir l’obliger à les refouler de force pourrait le conduire un jour à perdre le contrôle.
Si le fait d’avoir le droit de dire « j’aime pas les pédales » lui permet de retrouver son calme, quel problème ? Surtout pour les homo, conscient du caractère conjuratoire de la formule et qui ne devrait en aucun cas y trouver matière à redire bien au contraire.


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