à l’auteur :
« DSK et ses avocats n’ont ils pas menti en prétendant, au départ, qu’il n’y avait eu aucun rapport sexuel ? »
Certes oui, d’un certain point de vue, le nôtre (Européen).
Cependant, aux USA, distinction est faite d’un rapport vaginal et d’une sodomisation.
La loi possède d’ailleurs 2 classifications distinctes à ce sujet.
Donc, oui, mais en fait techniquement, non.
Mais ce n’est pas vraiment défendable, je vous l’accorderai, et n’était pas vraiment l’objet de mon propos.
Puisque vous semblez par cette « innocente question » mettre sur le même plan le fait que les deux parties auraient menti, et nous invitez à les comparer, c’est que vous admettez donc implicitement que la plaignante à elle aussi menti de son côté. Pourtant vous dites :
« Tout l’abandon des charges demandé repose en effet dans ce rapport sur les prétendus mensonges de la plaignante sans rapport avec ce présumé viol et sur ses erreurs de mémoire à propos de son comportement à suite de ce dernier »
D’accord pour les erreurs de mémoire, je ne trouve pas cela accablant.
Par contre, il est incohérent de dire :
- « prétendu mensonge » : elle a menti, c’est avéré, ayez l’hônneteté de le reconnaître.
[NB : un viol collectif imaginaire, pour mémoire ]
- « sans rapport » : enlevez donc les rondelles de saucisson que vous portez sur le museau et qui vous servent de lunettes. La plaignante a inventé un viol, en live, devant le procureur, dans le cadre d’une plainte pour un autre viol... Le rapport est évident, indéniable. Elle a justifié cette invention pour rester cohérente avec ce qu’elle a prétendu pour entrer sur le territoire US, sauf que ce n’est pas mentionné dans son dossier... car la pauvre s’y perd dans ses souvenirs, comme vous le dites, mais également dans ses mensonges, de toute évidence, et ne se rappelait plus avoir abandonné cette idée de fable de viol collectif pour son dossier d’immigration... Ce qui n’a pas du franchement rassurer le procureur.
Ceci s’ajoutant à cela : mouvements d’argent d’origine douteuse, mari dealer, 5 tel mobiles, coup de fil a un ami pour une édition pathétique d’un « qui veut gagner des millions »...
il semble logique du point de vue du procureur qu’il faille à ce point de l’enquête revisiter totalement le témoignage de la victime, à commencer par examiner, comme le ferait un chirurgien avec deux radios épinglées sur un tableau, les deux déclarations de viol de la plaignante : les 2 sont aussi poignantes, sincères, émouvantes, ponctuées de larmes et de roulades au sol. Pourtant l’une est fausse.
Malédiction.
S’il ne vous apparaît pas que tout cela commence à faire beaucoup et rend impossible pour un auxiliaire assermenté de poursuivre une mise en accusation... je vuos laisse deviner le fond de ma pensée.
Croire que ce serait mieux en France est absurde, ou alors vous pensez que la justice Française est tellement mauvaise que par chance, elle pourrait punir un innocent, pour qui la haine que vous semblez porter motive votre main.
Plus simplement, par pitié, ne vous mettez pas vous aussi à alimenter la polémique aveugle et irrationnelle dont nous saoule la bande de taré(e)s qui pollue AV depuis de nombreuses semaines sur cette affaire.
Et si une plainte n’aboutit pas en France, vous direz quoi ? Qu’il faut déporter le dossier en Chine, ou en Iran ?