Vous auriez du préciser :
le dialogue continue, avec un nouvel interlocuteur, surgi de nulle part, Cyrus Vance s’étant absenté pour aller aux toilettes
Avec le véritable Le vrai Cyrus Vance, le dialogue aurait pu continuer de la sorte :
- C’est vrai, monsieur le Procureur, vous avez fait faire des contre-expertises, sur des éléments que vous pensiez à charge au début puisque vous avez cité le rapport médical lors de la première comparution de dsk au tribunal, pour étayez votre thèse...
- Non.
- Euh... comment ça non ? mais les contre exp...
- Mais de quelles contre-expertises parlez vous à la fin ? Nous nous somme principalement basés sur les déclarations de la plaignante, que les examens cliniques ne contredisaient pas. Nous n’avons pas fait faire de contre-expertise...
- Pourquoi, monsieur le Procureur ?
- Eh bien comme je vous l’ai dit plus haut, la plaignante s’est révélée très peu fiable, je dirais même mythomane plutôt que menteuse.
- Mais mais ! Mais c’est marqué « cause : viol » !
- Ca c’est ce que la dame a répondu quand on lui a demandé la cause des traumatismes dont elle se plaignait. Comme quand on tombe de vélo, le docteur marque « chute de vélo ». Dans la cadre d’une enquête criminelle, après, les toubibs ils font leur boulot, vous en doutiez ? Et ce travail d’expertise ne permet pas d’affirmer autre chose qu’une relation sexuelle, aussi précipitée fut t-elle.
- Donc les éléments du début, à charge contre dsk, sont devenus à décharge ?
- Oui. Nous n’avions pas au départ de raisons de douter de ses déclarations. Vous l’auriez vue... Quelle actrice ! Vraiment formidable. Un moment inoubliable. Je lui ai demandé un autographe, pour mes enfants.
- Monsieur le Procureur, avez-vous auditionné M. Strauus-Khann pour établir la crédibilité de ses dires ?
- Oui, bien sûr ma cocotte, je lui ai demandé gentiment de venir me fournir des éléments à charge car mon dossier s’était vidé d’un coup, et que j’étais drôlement embêté pour faire parvenir un acte d’accusation au juge. Figurez vous que ce mufle a refusé.
- D’accord, monsieur le Procureur. Pour terminer, comment évaluez-vous la crédibilité d’une relation consentie de la part de la plaignante, sur une échelle, disons, de 1 à 10 ?
- moins que 10, ce fut bien le problème. Je ne peux répondre autrement à cette question.
- Merci, monsieur le Procureur.