Horatio,

Je n’ai aucun moyen de vérifier celà (la thèse de la position diabolique), et ma position est de ne m’appuyer que sur ce que je peux vérifier. I Les sites qui défendent ce type de thèses ont aussi peu de sources vérifiables et contiennent beaucoup d’énormités. Il y a à boire et à manger si l’on peut dire !

Si vous avez raison, cette minorité finira bien par être clairement identifiée et sera très vulnérable.

Il est fort possible aussi que le niveau de folie qu’une telle position implique génère au sein même de cette communauté réduite des individus qui chercheront à la détruire de l’intérieur.

A supposer qu’elle finisse par être éliminée , ou s’auto-éliminer (car si elle existe elle doit être tellement paranoïaque qu’elle finira par commetre des erreurs fatales), il est à souhaiter que le restant de l’humanité construise les fondations d’une autre direction.

Un virage à l’échelle de l’humanité ne se fera pas en une génération, c’est comme pour faire changer de direction un paquebot, il faudra du temps. C’est dans les comportements de chacun au quotidien que celà se joue. Apprendre à penser librement afin de ne plus dépendre d’une qulconque autoité, nécesite de se libérer de sa propre souffrance, et de donner la capacité aux générations qui viennent d’aller plus loin en allégeant leur fardeau. La liberté ne s"instaure pas et ne s’impose pas à elui qui n’a pas vu qu’il vit dans une prison.

 Il y a beaucoup de travail !

Un des repères essentiels reste la capacité à se désidentifier de la peur ambiante, et à vivre le plus pleinement possible le moment présent sans contradictions internes. Anisi on peut diminuer sa tendance personnelle à générer la compétition et le conflit. C’est en ce sens que je dis qu’il et indispensable de se connaître soi-même.

Au niveau individuel, il y a donc aussi beaucoup de travail pour chacun. En réalité c’est un non-travail. La notion de travail est héritée d’une mentalité de contrainte et de soumisssion. Il s’agit plus un non-effort pour accepter de voir ses propres contradiction issue de nos souffrances passées et de faire le pas d’en sortir.

Bon dimanche !