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Commentaire de focalix

sur Quelques idées pour pallier l'omerta imposée aux victimes de viol


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focalix focalix 28 août 2011 11:27

La parole sur le Net, c’est celle des anonymes, des humbles, de ceux que l’on ne voit jamais.
C’est de l’entr’aide entre les obscurs, aidés par des médecins, des juristes, des humanistes, que viendra la lumière.
Cette lumière doit éclairer non pas forcément les visages des victimes, mais les drames qu’elles vivent.
Cette lumière, c’est pour que les auteurs soient amenés devant la justice.
Cette lumière, c’est pour que plus jamais ça.

Les affaires récentes ont été polluées par une hypermédiatisation, et surtout par le voyeurisme et le bruit. Le bruit, qui occulte le sujet, c’est :
- Le pouvoir de DSK (monnaie mondiale, candidature possible à la présidence française) qui ne rend pas ridicule la thèse du coup monté.
- Les opérations de com des avocats.
- La pipolisation de Tristane Banon, qui vient chez son avocat avec Flaubert, son chien, et un photographe professionnel !
- L’amalgame entre la victime et la femme de lettres, jusqu’ici peu connue. Je ne suis pas sûr que la presse people ou pipolisante soit le meilleur endroit pour demander justice, ni le meilleur marchepied pour investir, quai Conti, le dernier fauteuil orphelin de cul.

Cette presse nous a servi le plat de l’homme blanc, puissant et riche contre la femme noire et humble, et quelques semaines après celui de la femme menteuse et cupide.
Comme les « enquêteurs » ne savaient rien ou pas grand chose, on a titillé le voyeurisme du gros public, on nous a, selon les intérêts des puissances économiques et politiques qui tiennent les médias, conviés à croire un jour une chose, un autre son contraire.
Et je ne marche pas.

Ce qui doit sortir à la lumière (mais pas sous les projecteurs de la presse putassière), ce sont ces milliers de drames au quotidien :
Comment est-il possible qu’une toute jeune fille soit violée en plein jour, en pleine rue ?
Pourquoi ces « tournantes » qui perdurent dans des caves sordides, sans que l’on perçoive une solide volonté politique de mettre fin à ces drames ?
Pourquoi a-t-on attendu si tard pour mettre au jour des faits de pédophilie ayant pour auteurs des personnes chargées de l’éducation morale des enfants ?
Pourquoi le caractère incestueux d’environ un quart des infractions a-t-il été reconnu si tardivement - et si timidement - par la loi ?
Ces questions sont politiques, d’abord politiques.

Bonne journée à tous.


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