- J’approuve l’esprit critique de Bingofuel. Sous prétexte que la théorie d’Einstein ne colle pas avec la physique quantique, on se défausse sur une nouvelle thèse, celle de Lee Smolin, qui a pour seul effet d’accroître le brouillard mathématique.
- On peut penser que le caractère spéculatif de la théorie d’Einstein est en effet bien accordé avec les préjugés en vigueur dans les milieux financiers. Les catastrophes engendrées par l’application de modèles mathématiques dans le domaine économique présentent bien l’inconvénient majeur de réduire la réalité économique à de pures statistiques.
- La science d’Einstein n’est pas une science mais une religion. L’hypothèse d’un point de coïncidence entre deux événements ou deux vecteurs, l’un représentant le temps, l’autre l’espace dématérialisé, n’a rien d’expérimental. C’est un postulat de principe, utile sur le plan balistique, technologique, mais qui n’a pas de réalité physique. On peut tout réduire ainsi à des principes. Le seul principe qui reste absolu, en définitive, c’est le principe énoncé par Einstein.
- La prétendue expérience de Michelson et Morley est complètement bidon. Compte tenu de la vitesse extrême de déplacement qu’elle attribue à la lumière, l’expérimentateur le moins sérieux sera obligé d’admettre que des expériences complémentaires s’imposent, et que quelque chose, à ce train d’enfer là, a bien pu passer inaperçu. L’idée même que la lumière est d’une nature unique, et qu’il n’y a pas plusieurs lumières de natures différentes, paraît un peu trop bien faire le jeu des équations mathématiques pour ne pas être scrutée plus profondément, de façon expérimentale.
- S’il est un peu abusif de dire que « le temps n’existe pas » (est-ce que le temps n’est pas de l’argent ?), du moins est-il vrai que le temps ne peut être appréhendé que par ses conséquences (biologiques). Dans cette perspective, l’espace-temps humain n’est pas le même que celui des montagnes. La spéculation mathématique, mesurant la chaîne des causes et des conséquences, a vite fait de faire du temps la cause primordiale, et de signifier cette cause par un point, un trou noir, l’antimatière. La matière sort ainsi du néant, et la conception de l’univers qui s’impose de lui est qu’il ne serait que l’effet du temps, épousant ses différentes formules, une sorte de pâte à modeler.