Précipité », « déplacé », « violente et sadique »…
Comment qualifier un geste dès lors que la justice se refuse à le faire ? Une relation sexuelle à ce point « précipitée » peut-elle être « consentie » ? N’ayant jamais réfuté l’existence d’une relation sexuelle les avocats de DSK s’emploient, depuis l’abandon des poursuites, à déminer le terrain sémantique. Benjamin Brafman (sur NBC) a ainsi délicieusement fait valoir que son client « a payé au prix fort une absence passagère de jugement » ; « une absence qui n’avait rien de criminel ». Est-ce dire que DSK n’avait pas alors toute sa raison et qu’à ce titre on ne saurait le tenir pour coupable ?
Relation « précipitée » ? Pour William Taylor, l’autre avocat de DSK, le terme doit avant tout être appliqué au traitement médiatique de l’affaire. « Il y a eu un mouvement précipité de la part non seulement des forces de l’ordre mais aussi des médias. Je voudrais vous rappeler comment les médias ont, depuis le tout début, abordé de façon non critique cette affaire sans même examiner le caractère improbable de cette histoire » a-t-il commenté peu après l’abandon des charges au pénal.
William Taylor : « Il y a une grande différence entre un rapport sexuel et une agression (…) Le scénario selon lequel cet homme serait sorti nu de sa salle de bain et aurait sauté sans plus de cérémonie sur une femme de chambre était invraisemblable ». Benjamin Brafman : « Si on fait quelque chose de déplacé, on n’est pas pour autant poursuivi en justice (…) Je pense qu’il ne faut pas émettre de jugement moral sur les gens. En fin de compte, cet homme est un individu exceptionnel, voilà le seul jugement moral que je fais sur lui. Il m’a beaucoup impressionné : un homme ne se résume pas à une absence passagère de jugement ».
Naffissatou Diallo vient quant à elle de lancer des poursuites au civil contre DSK, accusant ce dernier d’avoir commis une « agression violente et sadique ». Elle ne demande aucune somme en particulier mais « le versement de dommages et intérêts d’un montant à déterminer » en réparation de ses préjudices moraux et physiques. Les avocats de DSK ont aussitôt dénoncé le caractère vénal de cette démarche. Cette femme de 32 ans est toujours employée par le Sofitel de New York et des discussions sur son avenir professionnel de la femme vont être rapidement engagées avec le groupe Accor exploitant de l’hôtel. Dans l’attente du procès au civil Douglas Wigdor, l’un de ses avocats a déclaré à l’Agence France Presse : « Nous attendons ce que Dominique Strauss-Kahn ou ses avocats ont à dire sur ce qui s’est passé dans la suite 2806 le 14 mai ».
Est-ce dire qu’ils n’auraient pas, déjà, tout dit ?
http://www.slate.fr/story/42869/diallo-dsk-sexe-medico-legal
voilà un homme qui sait d’une part écrire mais qui au moins n’a pas la haine viscérale comme l’hoministe auteur de cet article, comment peux t on accorder du credit à un type qui dit les femmes sont des salopes, des nazis et des talibans, lisez plutôt un article de slate où de n’importe qui plutôt que les propos haineux d’un type dont j’ai mis en ligne les extraits sur les femmes et ils sont édifiants..