« Relançons la croissance et nous serons sauvé, le chômage baissera, la délinquance également et nous serons tous riches. » (Les politiques)
Le problème est que la croissance ne se décrète pas. Ce n’est pas du jour au lendemain que l’on change de mauvaises manières, de mauvaises politiques, de mauvais politiciens.
Les héritiers continueront à gérer au mieux leur fortune en préférant la spéculation à l’investissement comme les banques, les PDG salariés et grands profiteurs de parachutes dorés et d’actions préférentielles, continueront à privilégier le court terme en licenciant et en délocalisant pour faire monter les actions et les dividendes.
Les entrepreneurs continueront à galérer pour essayer de survivre à leur première année d’existence, pour obtenir un prêt qui ne mette pas leur patrimoine familiale en péril, à perdre leur temps en longue démarches de financement, à se fourrer entre les pattes de financiers qui les dépouilleront si les affaires décollent.
Le travail au noir et les ré importations de produits et de services après délocalisations, continueront à ruiner les entrepreneurs locaux.
Les multinationales continueront à profiter d’avantages inouïs par rapport aux PME, en matière fiscale, réglementaires, normatives et politiques.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-veritable-enjeu-politique-de-83855
Tant que la démondialisation et le rééquilibrage des échanges ne seront pas entrepris, nous continuerons sur le chemin du déclin industriel et des services et donc plus de chômage et de pauvreté, moins de recettes fiscales, plus de déficits et de services publics.