http://www.solidariteetprogres.org/Euthanasie-la-France-a-la-croisee-des-chemins_07343
Mme Hury voit d’un bon œil cette « extension » d’une euthanasie que l’ADMD souhaite par ailleurs « très encadrée ». Le petit extrait qui suit d’un tchat sur internet parle de lui-même :
Pensez vous qu’un enfant puisse prendre la décision de renoncer à la poursuite de ses soins ?
Aux Pays-Bas, la législation situe à 7 ans l’âge de décision pour
un enfant. En Belgique, la loi est plus restrictive mais on étudie un
élargissement vers des cas difficiles qui ne sont pas encore (sic) pris
en compte.
Pensez-vous qu’à cet âge-là, l’enfant a pleine conscience des conséquences de l’arrêt d’un traitement ?
C’est au soignant de présenter les avantages, les inconvénients et
les limites d’un traitement, et les enfants malades sont souvent
beaucoup plus « grands » que certains adultes.
Et qu’il puisse prendre sa décision sans pressions extérieures ?
Les pressions extérieures, souvent celles de la famille, tiennent
en général à l’envie de garder au maximum en vie l’enfant, cela fait
partie de notre égoïsme (j’ai des enfants et des petits-enfants !)
Malheureusement, on aurait facilement tendance à les « garder » malgré
eux parce qu’on peut encore les embrasser, les toucher, leur parler...
Combien d’années faut-il à ceux qui ont décidé de la fin
d’un proche pour se relever psychologiquement : un, deux, cinq, dix
ans… ou jamais ?
Chaque individu a besoin d’un temps de deuil différent.
Fidèles aux thèses eugénistes, certains médecins britanniques ont
décidé depuis longtemps de ne soigner que des enfants handicapés qui
« en valent la peine ». Les autres, on les prive de soins. Apparaît
alors « la compassion » pour ceux qu’on vient de condamner et en fin de
compte, il paraît « plus humain » de tuer un nourrisson handicapé que
de le laisser mourir à petit feu dans la douleur.