@ Daniel au 12 fillette : Salut vieux père.
« Le problème est que la croissance ne se décrète pas. » tout à fait juste !
@ Samuel : « Lorsqu’un parti fait la promesse qu’il va relancer l’économie française, il nous est donc possible de tester la crédibilité de sa promesse, en lui demandant quels objectifs il se fixe en matière d’augmentation des exportations, »
L’augmentation des exportations, non plus, ne se décrète pas. C’est le client étranger qui décide si le produit français qu’on lui propose est de qualité, à un bon prix ,avec une valeur de possession gratifiante.
Bon article, j’apprécie la formulation en questionnement et non professorale come beaucoup, bien documenté.
« Beaucoup de questions tu as, jeune Padawan ». Je vous rassure, je ne suis pas vieux et courbé.
Parler de balance commerciale en valeur est une erreur faîte par tous les gouvernements. Une balance équilibré en valeur avec un pays dont le coût de fabrication est de la moitié de la nôtre représente un déficit de 50 % en volume de travail ou de matière transformée(même une matière brute issue d’une mine nécessite des heures de travail pour l’extraire et subie des taxes sur cette activité).
« La « loi de Thirlwall », formulée à la fin des années 1970 par l’économiste post-keynésien du même nom, dit qu’un pays comme la France, dont l’économie est très ouverte au commerce avec le reste du monde, ne peut espérer relancer son économie, sans agir sur ses échanges commerciaux. » FAUX !
Quelqu’un qui n’était pas économiste a dit : « Donnez moi la liste des pays qui veulent avoir une balance commerciale déficitaire ! ».
Les échanges commerciaux représentent de l’ordre de 15 % de notre PIB. Serais-ce là notre seul moyen ?