@ Pigripi :
« Ce n’est pas parce qu’il existe des femmes cruelles et sanguinaires que la majorité des femmes tue, viole, persécute, cogne et maltraite. »
Nous sommes d’accord. Les criminelles sont une minorité, comme chez les hommes. D’ailleurs je n’ai pas lu quoi que ce soit disant que toutes les femmes seraient des criminelles. Ce serait bien évidemment faux et abusif. Je m’élèverais contre toute assertion de ce genre. On ne peut juger ni condamner un genre sur les exactions d’une minorité de ses représentants. Moi-même quand je critique - parfois vertement, avec des raisons et des arguments - le féminisme radical, je ne parle pas de l’ensemble des féministes et encore moins de l’ensemble des femmes.
Toutefois, une remarque : pourquoi, comme cela a encore été écrit au début de l’affaire DSK-Diallo, pourquoi des féministes disent-elles « les » hommes sont des prédateurs et des violeurs ? Pourquoi ne disent-elles pas :
« Ce n’est pas parce qu’il existe des hommes cruels et sanguinaires que la majorité des hommes tue, viole, persécute, cogne et maltraite. »
Il faut savoir garder le sens des proportions. Il y a des ultras chez certains hommes, comme il y a des ultras chez les femmes.
Les féministes n’ont jamais dit :
-que les femmes étaient parfaites mais disent qu’elles sont des êtres humains comme les hommes
idem pour les hommes, qui ne sont pas parfaits, pas accomplis d’un coup, pas des sauveurs, pas des parents pour l’autre, même si parfois on leur attribue ces étiquettes ;
-que les femmes étaient douces par essence et incapables de violences
idem ;
-que toutes les femmes étaient des saintes
-que toutes les femmes étaient respectueuses d’autrui
-que toutes les femmes aimaient les enfants
-que toutes les femmes étaient honnêtes, justes, franches et équilibrées
-que toutes les femmes contrôlaient leurs pulsions
-que les violences conjugales n’étaient jamais perpétrées par des femmes
etc.
Idem, idem, idem.
Les féministes disent :
-que la discrimination la plus ancienne et la plus universelle est le sexisme
Ce n’est pas démontré ni prouvé. Il y a d’autres hypothèses que la théorie dominante.
-que les hommes sont en grande majorité maîtres des instances de décision
Dans certains domaines oui. Cela s’est mis en place pour des raisons que nous ignorons. Je ne peux adhérer à l’idée communément répandue chez certaines théoriciennes féministes que ce soit simplement pour dominer et écraser les femmes. Une telle attitude serait contre-productrice pour l’espèce, qui n’y aurait peut-être pas survécu. Mais cela dit ce n’est pas dans tous les domaines. Un témoignage sous un de mes articles disait : les hommes maîtres aux champs, les femmes maîtresses à la maison. C’était la répartition des tâches. Cela change aujourd’hui parce que la société a changé économiquement.
-que les femmes sont moins rémunérées que les hommes à travail égal
En effet il y a une différence de 5 à 10%, toutes variables pesées, qui n’est pas légitime.
-que la majorité des victimes de violences conjugales sont des femmes
Une courte majorité de femmes en effet, et pas partout. Mais sur cette question pourquoi faire d’emblée une compétition de chiffres ? La dénonciation des violences faites aux hommes n’enlève pas la reconnaissance des violences faites aux femmes. Par contre, si l’on parle de chiffres, ceux avancés par la propagande radicale-féministe (j’emploie à dessein le mot propagande) sont exagérés et confinent à l’escroquerie intellectuelle et financière, puisqu’au bout de ces chiffres il y a des millions d’euros et des lois de genre contre les hommes.
-qu’une femme sur deux a été ou sera violée par un homme
Des sources, des preuves. Là c’est hallucinant. Vous ne pouvez dire, les hommes ne peuvent pas laisser dire, qu’un homme sur 2 ou presque est un violeur.
-que les foyers mono parentaux sont en majorité tenus par des femmes
Ce sont elles qui évacuent les pères pour garder les enfants pour elles, avec la complicité des tribunaux.
-que les clients de la pornographie et de la prostitution sont presque exclusivement des hommes
Pour la prostitution, oui, et cela montre la dissymétrie des relations hommes-femmes et de la sexualité. L’égalité ne signifie pas la similitude. Les études Gender sont une aberration de ce point de vue. Pour la pornographie il semble que l’on soit à 75%-25%.
-que les hommes sacrifient rarement leur carrière pour élever leurs enfants
Oui, en effet. C’est leur manière historique d’exister, les femmes ayant la maternité. Mais c’est relatif car dans les sociétés rurales hommes et femmes travaillent.
-que les femmes sont pénalisées à l’embauche parce qu’elles risquent tomber enceintes
-etc.
Oui, et je ne peux que le déplorer.
02/09 15:55 - Olivier Kaestlé
Étant en contact avec plusieurs militants et militantes en faveur de la reconnaissance de la (...)
02/09 14:21 - dereck
Espérons que le retour de bâton sera mesuré mais cela dépendra entièrement des femmes. Car les (...)
01/09 17:57 - Olivier Kaestlé
C’est un système qui est volontairement maintenu par des lobbys que vous connaissez, (...)
01/09 17:35 - dereck
Le problème général étant que les policiers et le système judiciaire ne sont pas formés et (...)
01/09 16:22 - Olivier Kaestlé
Bien d’accord, Dereck, mais vous conviendrez que la problématique des fausses (...)
01/09 14:48 - dereck
Il est vrai que la violence féminine est souvent minimisée, excusée, déresponsabilisée quand (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération