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Commentaire de Claudec

sur L'affaire DSK, ce désastre judiciaire et médiatique


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Claude Courty Claudec 1er septembre 2011 09:49

Mille ... excuses s’il y a lieu

Y-a-t-il réellement besoin d’être un psychiatre renommé ou éminent représentant d’un parti politique pour penser que DSK est malade, que ce soit mentalement ou sexuellement ? (pour autant qu’il y ait différence) Si tel est le cas, nombreux sont ceux qui lui doivent des excuses. Car oui, bien naïvement, il a pu sembler au vulgaire qu’un individu, fut-il Directeur Général du FMI et candidat (supposé) à la présidence de notre république, se laissant aller à souiller de son sperme la moquette d’une chambre d’hôtel et le chemisier d’une femme de chambre (au charme très relatif, sans vouloir vexer ni celle-ci ni celui-la, ce qui, au passage cadre bien peu avec une supposée abominable machination), a ce qui s’appelle en langage populaire, « pété un câble ». Expression dont l’intéressé lui-même aurait usé pour expliquer, voire excuser, son inconduite à la mère d’une autre jeune femme ayant fait l’objet de ses désirs, alors aussi prémédités qu’ irrépressibles. Et il semblerait que d’autres représentantes du beau sexe aient eu à se plaindre d’un comportement sexuel plus brutalement instinctif qu’amoureux de sa part. L’amour-vache existe et il est même des femme qui en redemandent paraît-il, mais en l’occurrence, est-il tellement déraisonnable de penser à ce qui serait plutôt une absence de contrôle de ses pulsions par un nouveau père Dupanloup ? Se refusant en tout cas à croire en un simple exercice du droit de cuissage réputé aboli, le bon peuple se pose la question : Cela se soigne-t-il ? Du traitement à la maladie il n’y a qu’un pas et il peut d’ailleurs se souvenir, pour s’aider à le franchir et étayer son raisonnement primaire, du bon vieux temps où du bromure était administré à la soldatesque pour réfréner ses ardeurs sexuelles. Dans sa logique ignare, il pense que si le Viagra existe il doit bien exister son contraire.

D’accord, secret médical et vie privée obligent. Oui mais voilà, d’une part le vulgum pecus n’est pas médecin et d’autre part un homme public doit s’attendre à être traité publiquement, surtout lorsque se croyant tout permis il se laisse aller à agir avec aussi peu de discrétion.


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