• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > L’affaire DSK, ce désastre judiciaire et médiatique

L’affaire DSK, ce désastre judiciaire et médiatique

Un non-lieu vient de mettre un terme au volet pénal de l’affaire DSK, le 23 août 2011. Certes, la victime supposée a engagé une procédure civile. Il n’empêche que l’affaire pénale lancée avec fracas, le 14 mai dernier, s’achève par un revirement spectaculaire à la hauteur de la mise en scène honteuse que lui avaient réservée la police et la justice américaines, relayées par la plupart des médias officiels du monde entier. Du coup, c’est un procès nouveau qui s’ouvre, celui de la justice et des médias. D’ordre éthique et intellectuel, il ne saurait s’achever par un non-lieu.

Un repentir de la Justice qui n’efface pas sa faute
 
- Une justice capable de repentir
 
Sans doute la justice américaine a-t-elle su reconnaître son erreur, trois mois après. Elle a abandonné toutes poursuites contre celui qu’elle a cloué au pilori devant le monde entier. C’est à son honneur. Mesure-t-on ce que ce repentir signifie pour un procureur qui était au début de l’affaire si certain de la culpabilité de DSK qu’il exigeait à son encontre les mesures les plus rigoureuses : « (…) Si nous ne pouvons pas croire [la plaignante] au-delà de tout doute raisonnable, écrit-il dans ses réquisitions, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire. (…) Nous sommes confrontés à une situation dans laquelle il était devenu progressivement clair que la crédibilité de la plaignante ne peut résister à la plus élémentaire évaluation. (…) Nous ne pouvons être suffisamment certain de ce qui s’est réellement passé le 14 mai 2011. (…) Dans quasiment tous les entretiens essentiels avec les procureurs, en dépit d’invitations à être simplement sincère, [la plaignante]  n’a pas été sincère, sur des questions majeures ou mineures, beaucoup ayant trait à son histoire personnelle, quelques unes aux circonstances de l’incident lui-même. (…) » (1)
 
Dans « l’opération Dreyfus », l’armée française et la justice ont mis des années avant de réhabiliter le capitaine Dreyfus en 1906. C’est indéniable, cette capacité à reconnaître son erreur rapidement est une qualité de la justice américaine.
 
- Des usages indignes d’une démocratie
 
Mais ne s’épargnerait-elle pas pareille bévue dévastatrice pour elle-même et ses victimes si elle respectait tout simplement la présomption d’innocence en s’interdisant des usages abjects. La sortie du commissariat du prévenu menotté entre deux policiers sous les caméras des médias préalablement ameutés (2), tout comme son entrée au tribunal sous les huées orchestrées d’un syndicat du personnel hôtelier (3), sont en démocratie des mises en scène indignes d’une police et d’une justice qui font d’ « un présumé innocent » « un coupable présumé ».
 
- Un mal irréparable
 
Police et Justice ont beau reconnaître leurs erreurs trois mois plus tard, le mal est fait et de façon irréparable. DSK a dû démissionner de son poste de directeur du FMI et renoncer à se présenter à l’élection présidentielle française, sans compter l’indélébile flétrissure qui frappe celui dont la réputation est ainsi salie. Car, on n’y peut rien, nombre de gens adhérent au proverbe imbécile « Il n’y a pas de fumée sans feu », même si un bon tas de fumier peut faire l’affaire.
 
- Une machination ?
 
On en vient dès lors à se demander si tel n’était pas le but de cette affaire. Dans ce cas, se poserait alors la question de savoir si l’accusatrice a été l’agent stipendié d’une machination fomenté par des instigateurs tapis dans l’ombre (3). Mais, dans le pays où l’assassinat du président Kennedy reste encore mal élucidé 50 ans après, pourra-t-on le savoir un jour ?
 
Une nouvelle faillite des médias officiels
 
- Une soumission aveugle à l’autorité
 
Les médias officiels ont, de leur côté, rivalisé d’incompétence ou de partialité jusqu’à l’indignité. Soumis aveuglément à l’autorité par réflexe, ils ont été les porte-voix de l’autorité institutionnelle. La parole de la police et de la justice reste pour eux parole d’Évangile. Aucun doute méthodique ne les effleure. Ils jouent un rôle de simples répétiteurs des informations livrées par le pouvoir.
 
- La plus élémentaire prudence écartée
 
Pourtant, était-il si difficile d’observer que la procédure américaine a la particularité de faire entendre dans un premier temps la seule version de l’accusation ? Jamais celle de DSK n’a été exposée.
 
- Celui-ci s’est contenté de nier farouchement par deux fois les crimes qu’on lui imputait, d’abord dans sa lettre de démission au conseil d’administration du FMI, le 19 mai, puis dans un courriel à ses anciens collaborateurs de l’institution, le 22 mai.
 
- À ce jour, on ne connaît toujours pas sa version des faits. Seules ont été rendues publiques les contre-mesures tactiques qui visaient à neutraliser les accusations portées : une relation sexuelle reconnue mais qualifiée de consentie mutuellement et un chantage financier allégué, exercé par l’accusatrice à l’issue de la prestation sexuelle. Or, il se peut très bien que, dans le cadre d’une machination supposée, ces contre-arguments soient éloignés d’une réalité, que l’accusé était alors dans l'incapacité de prouver. On attend avec intérêt à ce sujet les déclarations que DSK a promis de faire à son retour en France. 
 
Comment des professionnels de l’information n’ont-ils pas été capables de tenir la balance égale entre les deux hypothèses contraires susceptibles de résoudre l’énigme posée par cette affaire ? (4) Ce n’était pourtant pas sorcier. On l’a fait soi-même dans un livre publié trois semaines après l’événement, précisément intitulé, « L’affaire DSK : deux hypothèses pour une énigme  » (5). Les événements ont validé cette approche prudente de l’information.
 
- Des médias aveuglés par une mythologie de l’information insensée
 
On ne voit que deux solutions à cette faillite des médias : ou une inféodation aux pouvoirs dont ils ne seraient que les hauts-parleurs, ou une incompétence notoire en matière d’information. On pencherait pour la seconde solution. La profession journalistique est aveuglée par une mythologie de l’information insensée qu’elle répand depuis des lustres pour asseoir son crédit et que l’École et l’Université enseignent en toute inconscience. Elle est dès lors condamnée à reproduire sans cesse les mêmes erreurs : la soumission aveugle à l’autorité institutionnelle paralyse tout doute méthodique, comme on l’a vu précédemment dans « l’affaire Baudis » et « l’affaire d’Outreau ».
 
Même quand un journal réputé sérieux se targue de mener soi-même l’enquête, c’est pour confirmer l’information officielle de la justice et de la police : le New York Times s’est vanté d’avoir mis sept journalistes sur la piste de l’accusatrice ; les conclusions de ces experts étaient formelles : Mme Diallo était une femme au-dessus de tout soupçon !
 
DSK contre les médias accusés d’avoir violé sa présomption d’innocence ?
 
On se prend à rêver. Ne serait-il pas salutaire que, désormais pénalement innocenté, DSK se retourne contre les principaux médias qu’il pourrait accuser d’avoir violé le principe de sa présomption d’innocence : le Wahington Post et le Daily Mail en tête qui ont atteint des sommets d’indignité (6), les grands hebdomadaires français (7) , France Inter (8) , et même Le Canard Enchaîné (9), ce parangon de la vertu journalistique. Ce ne serait pas pour de l’argent, puisque DSK n’en manque pas grâce à son épouse, mais pour, avec les dommages et intérêts susceptibles d’être obtenus, constituer le capital d’une fondation qui enseignerait les rudiments de « la relation d’information », puisque ni l’École ni l’Université, gagnées à l’insensée mythologie journalistique de l’information, n’ont pas la compétence pour le faire.
 
L’affaire DSK ouvrirait alors une période nouvelle. L’éducation des citoyens contraindrait les médias à la prudence. Il n’est tout de même pas difficile dans une affaire, quelle qu’elle soit, d’attendre de disposer des versions de l’accusateur et de l’accusé pour se déterminer ou suspendre son jugement. On propose que cette fondation de rêve fonde sa charte sur la ligne de conduite adoptée par Descartes dans son « Discours de la méthode » de 1637 : « (…) Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. » Fontenelle pourrait aussi être utilement mis à contribution : ces conseils, tirés de «  La dent d’or » dont il relate l’aventure dans « L’histoire des oracles  », parue en 1687, seraient aussi bienvenus : « Assurons nous bien du fait, écrit-il, avant de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait ; mais enfin nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point. » Paul Villach
 
(1) Procureur C. Vance, « Recommandation for dismissal, Aug 22 2011  »
« If we do not believe (the complainant) beyond a reasonable doubt, we cannot ask a jury to do so (…) We are confronted with a situation in which it twas become increasingly clear that the complainant’s credibility cannot withstand the most basic evaluation. (…) We cannot be sufficiently certain of what actually happened on May 14, 2011. (…) In virtually every substantive interview with prosecutors, despite entreaties to simply be truthful, (the complainant) has not been truthful, on matters great and small, many pertaining to her background and some relating to the circumstances of the incident itself.  »
 
(2) Paul Villach, « La photo de DSK menotté : le pilori américain avant jugement  », AgoraVox, 17 mai 2011
 
(3) Paul Villach, « DSK : deux barbares chorégraphies pour une redécouverte de l’Amérique !  », AgoraVox, 8 juin 2011
 
(4) Paul Villach, « DSK : l’hypothèse d’une machination  », AgoraVox, 16 mai 2011
 
(5) Paul Villach,
- « Affaire DSK : avis de débâcle en vue pour la Justice et les médias officiels  », AgoraVox, 4 juillet 2011
- « Affaire DSK : « la chute » et « la descente aux Enfers » des médias traditionnels ?  » AgoraVox, 8 juillet 2011
 
(6) Pierre-Yves Chereul, « L’affaire DSK : deux hypothèses pour une énigme  », Éditions Golias, juin 2011. 
 
(7) Paul Villach, « DSK : la presse populacière et la manipulation des esprits  », AgoraVox, 10 juin 2011
 
(8) Paul Villach, « DSK condamné en couverture de six hebdomadaires avant tout jugement  », AgoraVox, 23 mai 2011
 
(9) Paul Villach, « Le coup de pied de l’âne de France Inter à DSK  », AgoraVox, 24 mai 2011
 
(10) Paul Villach, « DSK : quand « Le Canard Enchaîné » ne fait pas sourire… », AgoraVox, 20 mai 2011

Documents joints à cet article

L'affaire DSK, ce désastre judiciaire et médiatique L'affaire DSK, ce désastre judiciaire et médiatique

Moyenne des avis sur cet article :  2.07/5   (71 votes)




Réagissez à l'article

103 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 31 août 2011 10:34

    il n’y a aucunement non lieu , et DSK n’est pas pénalement innocenté , ce Couille molle de Cyrus Vance a simplement renoncé à le traduire en justice n’ayant pas la certitude que les 12 jurés auraient voté coupable et que ça aurait pas été bon pour sa carrière !

    ses amis socialos le trouvent de plus en plus puant et encombrant , c’est en mistigri qu’il va revenir et certainement pas triomphalement ! il vaut mieux d’ailleurs qu’il passe entre le mur et le papier peint avec la réputation de détraqué sexuel avéré qu’il se coltine ! et faudra faire élargir toutes les portes pour la ramure d’Anne Sinclair , qui mérite le titre de Cocue contente de l’année !


    • johnnydepp 31 août 2011 17:45

      Allons allons !! Soyons sérieux, pensez-vous que ce brave procureur se serait ainsi ridiculisé s’il avait eu la moindre chance de remporter le procès ? C’est encore la meilleure stratégie de laisser le doute planer en « ne jugeant pas » notre freluquet DSK, ce qui évitera de l’innocenter faute d’éléments matériels.
      Même si la plaignante est incapable de raconter 2 fois la même version des faits aux enquêteurs, son ténor du barreau aurait, lui, été capable de défendre sa position avec vigueur.
      Maintenant, rassurez-vous, tout le monde se fout qu’il soit coupable ou pas, ce qui compte c’est qu’il est médiatiquement mort à cause de sa vie privée immorale et nous allons laisser le soin aux vrais gens sexuellement irréprochables de gouverner notre pays avec altruisme et responsabilité.



    • xray 31 août 2011 17:19


      Dominique Strauss-Kahn 

      Dans le petit monde internet, cette information sur DSK ne surprend personne. 
      DSK a la réputation de ce genre d’exploit.  En France, pour dire aussi en Europe, il est intouchable.
      Une victime qui porterait plainte irait tout droit en psychiatrie. 


      On comprend que les politiques de tous bords gagnent à minimiser. 

      Ce n’est pas son genre. 
      Martine Aubry prend la défense de DSK.  Elle prétend que ce n’est pas son genre. 
      Il est évident que lorsque l’on regarde Martine Aubry, celle-ci ne risque rien. 
      D’autres femmes de la classe politique n’en diront pas autant. 


      Témoignage personnel 
      http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/11/temoignage-personnel.html 

      LA MAIN DU PRÉFET, quatrième partie  
      Page 211, « Le toubib interdit et la grosse affaire de mœurs » 
      http://mondehypocrite.midiblogs.com/files/cd_Le_Pr%C3%A9fet_29_12_05_b_pages_de_169_%C3%A0_241.2.doc 



    • Fergus Fergus 31 août 2011 10:55

      Bonjour, Paul.

      Il arrive très souvent que vos articles soient emplis de bon sens et permettent de porter un regard critique sur un évènement, une émission ou un article manipulateur. Je vous en remercie sincèrement.

      Il arrive également - nettement plus rarement, fort heureusement ! - que vous fassiez preuve d’un manque de discernement étonnant pour une personne qui se donne pour mission de dénoncer la manipulation. Tel est le cas avec l’afaire Strauss-Khan.

      Qu’il y ait eu une mise en scène indigne lors de l’arrestation de DSK, tout le monde en convient, et l’écrasante majorité de nos concitoyens a été choquées par ce traitement indigne d’un « présumé innocent ».

      Pour le reste, rien dans le rapport de Cyrus Vance n’innocente Strauss-Kahn, et si l’attorney dresse un portrait pour le moins ambigü de Nafissatou Diallo, cela ne remet pas en cause le fait qu’il y a eu un « rapport précipité » (Vance) et un « comportement déplace » (Brafman) de DSK, le tout dans un délai de quelques minutes qui laisse bien de place au temps d’une séduction.

      D’éminents magistrats (ou anciens magistrats comme Bruno Thouzellier, ex-secratire général de l’USM) ont estimé qu’en l’état du dossier, DSK aurait été renvoyé devant une Cour d’assises. Ils ont raison, et c’est précisément ce qui manquera toujours dans cette affaire : une vérité judiciaire prononcée par des jurés et qui, quel que soit le verdict, se serait imposée à tous. Au lien de quoi, Cyrus Vance, par peur de perdre un procès au risque de mettre en péril sa réelection, a préféré établir un rapport tel que le juge Obus ne pouvait que prononcer un abandon des charges. C’est indigne, et il est pour le moins maladroit de soutenir cet abandon qui n’est finalement rien d’autre qu’un déni de justice.

      Déni de justice pour Mme Diallo, mais également pour les milliers de femmes agressées et violées chaque année, et dont la parole sera encore plus difficile à faire entendre. La seule issue digne et dont le verdict eût été respecté par tous était le procès. Et rien d’autre !

      Cordialement.


      • Paul Villach Paul Villach 31 août 2011 11:03

        @ Fergus

        je vois, Fergus, que vous avez du dossier une connaissance profonde et je m’incline devant votre discernement.
        Vous avez donc eu connaissance de la version des faits de DSK. Merci d’en faire part sur AgoraVox, car moi, je ne la connais toujours pas !

        Vous confirmez ce que mon article dénonce : « Il n’y a pas de fumée sans feu ». Je vous croyais plus avisé.

        Pour ce qui est des compliments que vous m’adressez, je vous en renvoie d’aussi sincères.Paul Villach


      • Fergus Fergus 31 août 2011 12:18

        @ Paul.

        Je n’ai pas plus de connaissance de la version de DSK que vous-même, pas plus que la police qui, curieusement, ne l’a jamais interrogé après son interpellation. Il est vrai qu’il n’aurait rien dit, comme l’y autorise le droit américain, mais il semble qu’il y ait eu là une faille dans la procédure. Mais peu importe.

        Ce qui aurait importé, je le répète, c’est qu’un procès ait lieu et permette aux deux versions d’être évaluées de manière contradictoire. Je ne souhaitais pas particulièrement que DSK soit condamné, mais uniquement que la justice soit rendue. A cet égard, balayer d’un revers de main l’expertise des chroniqueurs judiciaires et des magistrats qui ont estimé le dossier suffisamment étayé pour justifier la tenue d’un procès me semble quelque peu léger. Personnellement, j’ai des doutes, et seul un procès aurait pu les lever, quel qu’en soit le verdict !


      • Paul Villach Paul Villach 31 août 2011 12:41

        @ Fergus

        Les experts auxquels vous vous référez ont-il eu en main la version de DSK ?
        Personne ne l’a.

        On ne connaît que
        1- la version de l’accusatrice
        2- et les contre-mesures adoptées par DSK pour neutraliser ses arguments. Mais ces contre-mesures ne constituent en rien sa version des faits.

        Savez-vous que pour se défendre, il faut parfois quitter la réalité qu’on ne peut prouver, et accepter de livrer une représentation de la réalité erronée pour se défendre. On peut avoir les apparences contre soi, sans pouvoir rien y faire. En conclusion de mon livre, j’évoque un film qui traite du problème, « Balle perdue » d’Étienne Périer.

        J’ai l’impression que beaucoup de lecteurs ignorent cette stratégie. il faut y avoir été confronté pour le comprendre. Paul Villach


      • Radix Radix 31 août 2011 14:49

        Bonjour Fergus

        Tu fais fausse route, justice a bien été rendue : preuve insuffisantes !

        Pour accuser quelqu’un il faut des preuves et non des mensonges !

        Ta haine du personnage t’aveugle, moi pas, comme toi je ne l’apprécie pas mais j’évite de hurler avec les loups et d’accabler une personne sans preuve.

        Radix


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 août 2011 15:35

        Une justice qui refuse une confrontation et un procès contradictoire, sans droit de la défense pour une des parties, est une parodie digne de l’inquisition ! Et encore il y avait alors un semblant de procès...


      • Fergus Fergus 31 août 2011 15:58

        Bonjour, Radix.

        « Preuves insuffisantes ». Peut-être, mais des « éléments graves et concordants », comme on dit dans la justice française. Suffisamment en tous les cas pour aller au procès et laisser les juges décider, et non un homme seul, de surcroît en mal de réélection. Un homme par conséquent contraint de rechercher une victoire ou, faute de la certitude d’un verdict unanime, d’abandonner les charges pour ne pas nuire à sa carrière.

        Quant aux mensonges de Mme Diallo, la plupart ne portent pas sur l’affaire et ne devraient pas être pris en compte. A noter à ce sujet que les mensonges sur l’Immigration devraient être d’auatant plus exclus du débat qu’il existe une loi américaine qui interdit l’utilisation à l’encontre des immigrants de mensonges proférés pour entrer sur le territoire étusunien.
         
        Reste un ou deux mensonges mineurs sur le déroulement des faits hors de la suite 2806, mais tous les psychiatres pourront confirmer qu’ils peuvent être mis sur le compte du désarroi, pour ne pas dire de la détresse d’une femme violée. On a d’ailleurs vu en d’autres occasions des comportements bien pires, et notamment de totales amnésies pour des faits pourtant avérés sans doute possible.


      • Radix Radix 31 août 2011 17:15

        Bonjour Fergus

        Pour toi « les faits semblent avérés sans doute possible » !

        Je suis désolé, mais au vu des circonstances, une telle position révèle surtout une mauvaise foi de ta part !

        Au vu du clavier de madame Diallo, je ne crois pas une seconde à la fellation forcée et affirmer le contraire c’est avoir un goût du risque que je ne partage pas !

        Radix


      • Fergus Fergus 31 août 2011 17:59

        @ Radix.

        Oui, il existe des faits avérés et indiscutables qui tournent autour d’un rapport sexuel nié dans un premier temps. Ces faits ont, par la force des choses, été reconnus par Strauss-Kahn et ses avocats. Compte tenu du contenu de la plainte de Mme Diallo, du rapport médical et de témoignages d’employés du Sofitel, cela aurait normalement dû suffire pour renvoyer DSK au procès, eu égard à une possibilité de viol que la « précipitation du rapport » (Vance) et le « comportement déplacé » (Brafman) de Strauss-Kahn rendaient pour le moins possible.

        Que Strauss-Kahn s’en sorte blanchi par une décision de justice ne m’aurait aucunement contrarié. J’en aurais même été ravi pour lui. A condition que cette décision soit prise par des jurés après audition de toutes les versions ce qui n’a finalement pas été le cas, Strauss-Kahn n’ayant même pas eu à s’expliquer sur ce qui s’est passé dans la suite. Un comble, non ?


      • Radix Radix 31 août 2011 18:14

        Fergus

        S’il y avait eut un procès, DSK aurait été acquitté des charges qui pesaient contre lui c’est pour cela que le procureur n’a pas voulu y alller. Il est redevable des deniers de ses concitoyens qui l’élisent.

        Cela aurait satisfait ta curiosité, mais coûté cher et Vance avait peu de chance de se faire réélire.

        Ce qui m’étonne dans la justice américaine c’est que l’on puisse porter plainte au civil, et éventuellement gagner, sans qu’il y ait eu condamnation pénale pour les faits reprochés.

        C’est incohérent pour nous... Mais peut-être pas pour un américain qui place l’argent au-dessus de toutes ses valeurs !

        Radix


      • Annie 31 août 2011 18:16

        En fait c’est à ce niveau là qu’il y a un problème à mon avis. Si le rapport médical avait été aussi concluant, pourquoi a-t-il fallu attendre aussi longtemps pour en prendre connaissance, et cela à cause d’une fuite orchestrée par les avocats de ND. Simplement parce que ce « rapport médical » n’a aucune valeur légale. C’est le rapport d’une personne qui a reçu ND à l’hôpital, qui a noté et confirmé son accusation d’agression et de viol. Mais c’est aux experts qu’il revient d’évaluer les preuves physiques, et de découvrir si elles peuvent être attribuées à autre chose que le viol. C’est ce qui a été fait, et cela a fait peser un doute sur ces preuves matérielles qui ont été donc déclarées non concluantes. Au risque de dire une énormité, je ne pense pas que ce rapport médical aurait fait partie de l’évidence présentée lors du procès, à la différence du rapport des experts.
        Un autre petit commentaire. En GB, un employé qui veut poursuivre en justice son employeur (ou pour toute autre litigation) ne pourra le faire que s’il est représenté par un avocat payé par son syndicat, mais cela à condition qu’il ait plus de 50% de chances de gagner son procès. C’est ainsi, c’est injuste, mais la décision du procureur dans ce contexte ne me choque pas.


      • Francis, agnotologue JL 31 août 2011 18:30

        Radix,

        vous écrivez : "... dans la justice américaine (c’est que l’on puisse) porter plainte au civil, et éventuellement gagner, sans qu’il y ait eu condamnation pénale pour les faits reprochés."

        Vous êtes sûr de ça ?

        J’en doute. En France, sauf erreur de ma part, un différent entre particulier peut très bien se juger au civil sans qu’il y ait eu d’infraction à la loi !


      • Radix Radix 31 août 2011 18:35

        Bonjour JL

        En France, pour obtenir des dommages et intérêts pour un viol il faut une condamnation pénale et une culpabilité reconnue par un tribunal.

        Le civil ne juge que des litiges financiers où il n’y ni crime ni délit.

        Radix


      • Francis, agnotologue JL 31 août 2011 18:41

        Bonsoir Radix,

        pour un viol, oui, sans doute. Mais il existe des tas de conflits entre particuliers qui ne relèvent pas du pénal. Ma mémoire est défaillante là sur le moment pour citer des exemples, mais je ne doute pas que vous en trouverez vous-même.


      • Fergus Fergus 31 août 2011 19:00

        Bonjour, JL.

        Radix a raison : il est parfaitement possible aux USA d’aller au procès civil même s’il y a un non-lieu, et plus fort encore, un acquittement au pénal.

        On va d’ailleurs le voir avec cette affaire. Kenneth Thompson va attaquer férocement DSK et avec de bonnes chances de gagner, d’autant plus qu’il n’y aura pas besoin d’une unanimité pour gagner mais d’une majorité relative de 6 voix sur 8, je crois.

        Si tel est le cas, Strauss-Kahn aurait bel et bien dans l’opinion le statut d’un condamné pour viol malgré le non-lieu au pénal, et surtout en raison de l’absence de procès pénal.

        Ce n’est pas le moindre des paradoxes américains. Impensable en France où il ne peut y avoir d’indemnisation civile s’il n’y a pas eu auparavant de condamnation pénale dans ce type d’affaire.

        @ Radix.

        J’ai noté que vous êtes d’accord avec moi sur un point : Cyrus Vance a bel et bien renoncé par crainte de jouer sa carrière sur un procès qu’il risquait de perdre. Avouez que cela n’a rien à voir avec la justice telle qu’on se la représente, vouis et moi !


      • Francis, agnotologue JL 31 août 2011 19:05

        Fergus,

        Radix n’a effectivement pas dit le contraire, mais il a ajouté que ça l’étonne, comme si cela n’était pas le cas en France. C’est pourquoi je lui ai demandé s’il était sûr de ça. Sans qu’il y ait de viol proprement dit, ne peut-on imaginer pour ce genre d’affaires, un préjudice recevable au civil sans qu’il fasse l’objet d’une condamnation au pénal ?


      • Radix Radix 31 août 2011 19:09

        Tu viens de répondre toi-même à ta question, les tribunaux civils gèrent tous ce qui ne relève pas du pénal.

        Radix


      • Radix Radix 31 août 2011 19:15

        Fergus

        Je ne suis pas sûr que Diallo gagne au civil, DSK et son avocat n’on pas usé leurs munitions pour l’instant.

        Rassures-toi, ta curiosité sera bientôt satisfaite puisque le procès civil sera identique pour ce qui est du contenu.

        Radix


      • Annie 31 août 2011 21:04

        OJ Simpson a été acquitté mais a été condamné au civil.


      • Radix Radix 31 août 2011 21:57

        D’accord avec toi Fergus. dans la justice américaine, tu perds au tirage et tu gagnes au grattage !

        Les juristes américains qui ont pondu ce système devaient bosser à plein temps à Las Végas !

        Radix


      • Fergus Fergus 31 août 2011 22:23

        @ Radix.

        En réalité, je ne crois guère à un procès au civil parce que DSK y aurait trop à perdre, financièrement bien sûr (encvore que ce ne soit pas un problème pour lui) mais surtout en termes d’image car, condamné, il devriendrait un violeur reconnu dans l’opinion même s’il ne passe pas par la case prison. C’est pourquoi je crois à une transaction privée occulte qui ménagerait DSK et rapporterait pas mal de fric à Mme Diallo et à son avocat (en général ces types-là sont payés 25 à 30 % des sommes recouvrées).

        Bonne nuit.


      • Fab Fab 31 août 2011 11:02

        à l’auteur
        Dans vos extraits du document de Vance, vous oubliez quelques points non négligeables, notamment :
        - l’ensemble des éléments trouvés corroborent l’hypothèse d’un viol
        - il y a eu une relation sexuelle probablement non consentie

        Conclusion Strauss Kahn est coupable mais pas jugeable ... on est loin du non lieu !!!


        • lacenaire 31 août 2011 20:24

          probablement , tout comme probablement fab prend sa vessie pour une lanterne et probablement se brule . probablement ....


        • Francis, agnotologue JL 31 août 2011 11:15

          Je ne répèterai pas ici les critiques déjà formulées à l’égard de l’auteur de ce texte irrecevable tant il contient de contre-vérités et d’affirmations erronées.

          J’aimerais relayer cette info donnée par Fergus selon laquelle, je cite après lui cent-papiers :

           " c’est une première dans le droit américain, que DSK n’a, à aucun moment, été interrogé sur les faits lorsqu’il était dans les locaux de la police."

          Cette info fondamentale est symptomatique de la convergence des deux systèmes judiciaires américains et français vers une justice à deux vitesses qui reprendrait les avantages et les vices - ou vis et versa, c’est selon le point de vue -, des deux systèmes.

          Partout, à tous les niveaux, nous assistons impuissants - merci les Villach et autres suppôts du néolibéralisme -, au nivellement par le bas des droits des citoyens au profit d’une exécrable oligarchie mondiale.


          • Annie 31 août 2011 11:46

            C’est une information qui a été reprise dans plusieurs articles, d’après un article publié sur Cent Papiers.
            Je ne suis pas juriste, mais il me semblait quand même que toute personne venant d’être arrêtée aux USA jouit de deux droits : celui de garder le silence et celui de bénéficier d’un avocat. Ce sont les droits Miranda, et je ne comprends pas pourquoi il est dit que c’est une première que DSK n’ait pas été interrogé dans les quatre heures qui se sont écoulées entre son arrestation et l’arrivée de ses avocats.
            "La personne en garde à vue doit, préalablement à son interrogatoire, être clairement informée qu’elle a le droit de garder le silence et que tout ce qu’elle dira sera utilisé contre elle devant les tribunaux ; elle doit être clairement informée qu’elle a le droit de consulter un avocat et qu’elle peut avoir l’avocat avec elle durant l’interrogatoire, et que, si elle n’en a pas les moyens, un avocat lui sera désigné d’office." http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_Miranda

            Peut-être pourra-t-on m’éclairer là-dessus.


          • Francis, agnotologue JL 31 août 2011 12:02

            Annie,

            dont acte. Je ne suis pas juriste non plus, et ça mériterait un éclaircissement.

            Merci de votre remarque.


          • Thomas Roussot Thomas Roussot 31 août 2011 11:17

            Aucun innocentement, aucun non-lieu, juste la couardise circonstantielle d’un petit homme dépassé par l’enjeu de ce procès. Tant sur un plan éthique que judiciaire, ça ne fait que commencer. Et sur le plan éthique, pour beaucoup, l’affaire est entendue.


            • ddt99 ddt99 31 août 2011 11:26

              Nuance ce n’est pas l’affaire DSK, mais DSK/ND, le simple fait que vous oubliez l’autre composante de l’affaire démontre un parti pris, et parler de non-lieu c’est lui faire trop d’honneur, c’est un abandon de charges qui fut décidé, pour X raisons.


              • arobase 31 août 2011 11:51

                bof           


                • tang421 31 août 2011 12:09

                  présumé innocent, présumé coupable...

                  Il est temps de se réveiller sur les errements de la Justice ! Si nous sommes soulagés pour DSK, il n’en faut pas moins mettre les choses en perspective : il ne s’agit là que d’une affaire de Q, si vous permettez.

                  D’autres, qui ne bénéficient pas d’une telle notoriété purgent des peines autrement plus lourdes pour des crimes qu’ils n’ont pas commis, déclarés coupables très tôt dans l’enquête, leurs voix n’ont que peu de poids face à la machine qui s’ébranle contre eux, et face à l’obstination d’un système qui rechigne à reconnaître ses erreurs.

                  Tout le monde a entendu parler de Patrick Dils, de ceux d’Outreau, quid

                  d’EDWIGE ALESSANDRI : 10 ans pour le soi-disant meurtre de son mari,
                  DANIEL MASSE, innocent en première instance, coupable en appel,
                  CHARLES MISSENARD, pour le meurtre de son épouse : le corps autopsié n’était pas le bon !

                  QUI VA LES ENTENDRE, QUI VA LES ECOUTER ???


                  • tang421 31 août 2011 13:23

                    Ce n’est pas le fond de l’affaire !  « je, nous, ils, on »  : qu’importe, allez à l’essentiel !


                  • Fergus Fergus 31 août 2011 16:08

                    Bonjour, Tang421.

                    Vous avez raison sur le fond. Mais on ne peut comparer un fait divers comme il s’en produit (malheureusement) des centaines chaque année dans notre pays avec l’implication d’un homme qui, au moment des faits, est le patron du FMI et le possible (voire probable) président de la France, 5e puissance mondiale. Cela change évidemment tout et justifie le retentissement et la couverture médiatique.

                    J’ajoute à cela que, compte tenu de ce retentissement, planétaire en l’occurrence, se greffe que ce fait divers un regard sur la réalité, dans les différents pays, des agressions et des viols commis contre les femmes. D’où un 2e niveau de réflexion et d’examen de conscience pour chacun d’entre nous.


                  • Yohan Yohan 31 août 2011 12:13

                    C’est Rocard qui a le mieux résumé cette affaire... en une seule phrase courte


                    • Claude Courty Claudec 1er septembre 2011 09:49

                      Mille ... excuses s’il y a lieu

                      Y-a-t-il réellement besoin d’être un psychiatre renommé ou éminent représentant d’un parti politique pour penser que DSK est malade, que ce soit mentalement ou sexuellement ? (pour autant qu’il y ait différence) Si tel est le cas, nombreux sont ceux qui lui doivent des excuses. Car oui, bien naïvement, il a pu sembler au vulgaire qu’un individu, fut-il Directeur Général du FMI et candidat (supposé) à la présidence de notre république, se laissant aller à souiller de son sperme la moquette d’une chambre d’hôtel et le chemisier d’une femme de chambre (au charme très relatif, sans vouloir vexer ni celle-ci ni celui-la, ce qui, au passage cadre bien peu avec une supposée abominable machination), a ce qui s’appelle en langage populaire, « pété un câble ». Expression dont l’intéressé lui-même aurait usé pour expliquer, voire excuser, son inconduite à la mère d’une autre jeune femme ayant fait l’objet de ses désirs, alors aussi prémédités qu’ irrépressibles. Et il semblerait que d’autres représentantes du beau sexe aient eu à se plaindre d’un comportement sexuel plus brutalement instinctif qu’amoureux de sa part. L’amour-vache existe et il est même des femme qui en redemandent paraît-il, mais en l’occurrence, est-il tellement déraisonnable de penser à ce qui serait plutôt une absence de contrôle de ses pulsions par un nouveau père Dupanloup ? Se refusant en tout cas à croire en un simple exercice du droit de cuissage réputé aboli, le bon peuple se pose la question : Cela se soigne-t-il ? Du traitement à la maladie il n’y a qu’un pas et il peut d’ailleurs se souvenir, pour s’aider à le franchir et étayer son raisonnement primaire, du bon vieux temps où du bromure était administré à la soldatesque pour réfréner ses ardeurs sexuelles. Dans sa logique ignare, il pense que si le Viagra existe il doit bien exister son contraire.

                      D’accord, secret médical et vie privée obligent. Oui mais voilà, d’une part le vulgum pecus n’est pas médecin et d’autre part un homme public doit s’attendre à être traité publiquement, surtout lorsque se croyant tout permis il se laisse aller à agir avec aussi peu de discrétion.


                    • deborah30 1er septembre 2011 11:12

                      Bonjour Claudec,

                      Trouble mental ou maladie mentale :

                      ...Les services sont en général basés dans les hôpitaux psychiatriques ou dans les cliniques spécialisées. Les diagnostics sont faits par des psychiatres ou psychologues cliniciens utilisant de nombreuses méthodes, souvent fondées sur des questionnaires ou observations chez des patients. Les traitements sont pris en charge par des professionnels de la santé mentale. La psychothérapie et les médicaments psychotropes sont deux des traitements principaux. Dans certains cas, il peut y avoir une hospitalisation assignée lorsque la législation le permet....

                      http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_mental

                      Alors ça m’étonnerait qu’un politicard soit apte à diagnostiquer une maladie mentale

                      Cordialement


                    • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 12:16

                      je tiens tout de même à signaler que lorsque que Vance a pris la parole pour exposer les raisons de son refus de poursuivre le procès, il n’a pas prononcé trois phrases que la terre a tremblé, que tut le monde s’est carapaté, que les tribunaux ont fermé, que le pyramidion de l’obélisque de Washington a été fissuré, que des flèches de la cathédrale gothique de Washington se sont effondrées, que les canalisations d’eau du pentagone ont explosé !

                      Si ce ne sont pas des preuves de culpabilité de DSK , ça !
                      Mais je vois que M. Villach n’en parle pas !
                      Belle mentalité !
                      Le Ciel jugera !


                      • deborah30 31 août 2011 12:43

                        Ariane,« Si ce ne sont pas des preuves de culpabilité de DSK , ça !
                        Mais je vois que M. Villach n’en parle pas ! »


                        C’est l’apéro ?


                      • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 13:50

                        Tchin tchin !!


                      • jef88 jef88 31 août 2011 14:19

                        Après que M Vance ait pris la parole :
                        - la terre à tremblé
                        - Iréne a soufflé

                        Si ce n’est pas des signes du ciel o :)))


                      • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 17:27

                        Cogno, c’est l’article de Villach qui est au second degré.
                        En ce qui me concerne, je crois entendre des voix et je signe « jeanne d’arc » !


                      • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 20:52

                        « Stupidité », minou. ce n’est pas parce que tu accoles voluptueusement ce mot à ma personne qu’il faut le féminiser !

                        En tout cas merci de reconnaître mon brio, tête de mort

                        Ariane. (Avec un seul« n ».)


                      • Vipère Vipère 31 août 2011 13:11

                        Ha ha ha Ariane, je constate non sans amusement que vous saisissez fermement la perche tendu du Bon Monsieur Paul WILLACH, d’extrapoler en dehors de la vérité, pour se forger une intime conviction et des preuves irréfutables !

                        Devenons-nous invoquer les esprits surnaturels, nous terriens aveugles pour nous mener vers la lumère de la vérité ?


                        • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 13:53

                          Cher Vipère,

                          dans ce cas-là, quand le plus noble d’entre nous, le sieur Villach s’égare ainsi, je ne vois que le surnaturel pour remettre de l’ordre dans ce chaos !!!!


                        • Claire29 Claire29 31 août 2011 13:55

                          Bravo Sabine pour votre réponse à l’auteur de cet article !
                          J’ajoute que la comparaison avec l’affaire Dreyfus ne rend pas service à la cause qu’il veut
                          défendre,et il se trompe s’il pense,avec cet argument,
                           faire taire ceux qui ne croient pas à un rapport consenti(consenti comment ?)
                           ou à toutes les versions fantaisistes qui ont circulé sur tous les forums.



                          • Jean-paul 31 août 2011 14:00

                            Vance a eu peur que Paul Villach fasse partie du jury .


                            • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 14:29

                              Ahahahahahahah !!!!

                              Une peur terrible !


                            • easy easy 31 août 2011 14:47


                              Les hystéries -qui nous sont probablement indispensables en termes sociologiques- font appel à notre simplisme, à notre désir de voir des miracles. Et elles nous font cristalliser nos coagulations sur des symboles (par exemple sur le sapin parce que Noël, sur le chêne parce que ceci, sur le roseau parce que cela, mais on ne cristallisera pas sur le bananier puisqu’on n’a jamais eu à faire avec lui et qu’il n’entre pas dans notre histoire).

                              Et les laïcs hystérisent au moins autant que les religieux.


                              Chaque fois que le sang coule abondamment l’hystérie s’épuise et le calme revient.

                              Chaque fois que le bouc s’échappe, l’hystérie augmente.



                              Et ce qui se passe depuis l’abandon des poursuites, c’est que tous ceux qui y auront participé à l’hystérisation, dans un camp ou un autre, subissent, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils en aient conscience ou non, le thamzing mutuel et réciproque de leurs trop vives agitations.

                              Mais comme aucune des masses ayant hystérisé ne veut reconnaître son manque de raison et de mesure, ça va finir par une guerre.

                              Etant donné que pour faire une guerre il faut pouvoir matérialiser deux camps de manière infalsifiable, cette guerre devrait se situer entre Femmes Vs Hommes.
                              Mais comme cette division me semble techniquement incompatible avec l’indispensable carnage, je pense que la division se fera plutôt Juniors Vs Seniors


                              • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 15:25

                                easy,

                                Vous vous mettez au-dessus des partis.
                                les hystériques , ce sont les autres. des deux partis.
                                Bon.
                                Vou dites ensuite que Femmes et hommes vont s’affronter ou Juniors ou seniors.

                                je ne comprends pas. les seniors sont favorable à DSK ???
                                Entièrement faux. Il y a sur Agoravox une clique de seniors qui pensant qu’il y a eu viol.

                                pas plus une opposition entre homme et femmes.
                                Et puisque vous aimez la subtilité :

                                -Les potes de DSK
                                -Les gens de droite qui pensent que le chef a tjrs raison
                                -Les mecs qui aiment toucher de la gonzesse quand ils en ont envie, même si elle crie , ce qui est excitant.
                                -Les socialos qui veulent le pouvoir et ne veulent pas que cette histoire ternisse trop leur parti.

                                Pensent DSK innocent.

                                -Les femmes qui ne supportent pas l’idée de l’impunité d’un viol ou d’un troussage, comme disait l’autre.
                                -Ceux qui pensent que le parti socilaiste est une imposture qu’il faut dénoncer
                                -ceux qui savent ce qu’est réellement le FMI
                                -ceux qui connaissent les réelles qualités d’économiste de DSK , à savoir peanuts.
                                -ceux qui en ont marre des magouilles de la justice sur tous les continents

                                estiment dans cette affaire où le pénal a cessé toute poursuite, la réalité des faits reste à prouver ce que fera, on l’espère , le civil.

                                ce n’est pas de l’hystérie. Tout au contraire.
                                C’est un désir d’ordre dans un monde de chaos où le fric est Roi.


                              • easy easy 31 août 2011 15:36

                                L’hystérie c’est de désir d’ordre dans un monde naturellement chaotique


                              • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 15:38

                                easy,
                                il y a une petite chose que vous oubliez c’est que depuis la naissance de ce monde naturellement chaotique il y a eu l’apparition de ce que l’on appelle civilisation et justice.


                              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 août 2011 15:44

                                Martine Aubry est en train d’évoluer..L’espoir est donc permis de constater que le PS se range un jour derrière l’avis tranché de Michel Rocard.... et, comme le dit MA, de la plupart des femmes. À commencer sur ce forum...


                              • easy easy 31 août 2011 15:45

                                Et le Monde est resté chaotique en dépit de toute les légions bien ordonnées, de toutes les batailles rangées, de toutes les épurations.


                              • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 15:56

                                Oui, mais il y a une différence entre « chaotique » et « viol permis à tous les étages ».


                              • easy easy 31 août 2011 16:21


                                L’hystérie c’est considérer que les accidents résultant du chaos naturel sont tout. On ne voit alors plus qu’eux puisqu’ils sont tout. Il faut alors tout éliminer, tout incendier pour mettre du bon ordre dans tout. 
                                C’est la magie furieuse qui lance toutes les guerres où rien de ce qui ne participe pas pleinement à l’épuration n’est épargné.

                                (Les Gardes rouges avaient surgi de nulle part. Ils s’étaient certes appuyés sur le livre des citations de Mao, mais avaient vraiment surgi de nulle part. Personne, pas même Mao, les ayant sciemment excités ou coagulés. Mao avait, probablement sans le vouloir, installé toutes les conditions pour que cette hystérie des jeunes se produise mais 100% des plus de 35 ans ont été surpris. Et l’épuration a duré 10 ans.
                                 « A bas la corruption ! » chantaient-ils ces anges purificateurs qui avaient de 12 à 35 ans)




                              • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 17:30

                                Bon. Conclusion.

                                Peut-on violer dans les chambres du Sofitel quelqu’un qui a une petite culotte rouge ??


                              • easy easy 31 août 2011 17:51

                                Focaliser sur un endroit symbole, sur un vêtement symbole, sur une taille symbole, sur une couleur symbole en les isolant du contexte global de la vie et du monde, c’est sélectionner, saucissonner et hystériser.
                                Poser une question de jugement sur un shème bourré de symboles et de mots aposématiques, c’est désirer que se forme une hystérie collective à partir de soi.


                              • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 20:54

                                Pfffffut !
                                J’abandonne !


                              • joelim joelim 31 août 2011 14:48

                                C’est marrant, une « justice » où l’accusé — et lui seul — a le droit de garder le silence. Et où certains se servent de cette absence de témoignage de la part de l’accusé pour dire qu’il n’y a pas de justification à la suspicion à son encontre. Un peu facile...

                                Si DSK ne donne pas sa version c’est parce que ça ne le servirait pas, tout simplement. A mon avis il pense avoir séduit ND « à l’audace », avec la même très haute opinion sur sa séduction de vieux mâle sur le retour qu’il a eu envers Tristane Banon. De la « séduction » consistant à forcer une femme dont on imagine que sa réticence n’est que de la timidité... du genre : elle m’a regardé une seconde c’est qu’elle veut que je la « viole ». Elle doit accepter mes pulsions de vieux pervers vu que c’est une femme qui m’a regardé donc elle aime ça, sa répulsion n’est que de la timidité, la salope !

                                Quelqu’un a-t’il un scénario plus plausible ? Ce n’est pas ND qui l’a alpagué quand même. Il n’y a pas eu d’argent échangé, là je crois DSK.

                                Qu’on puisse défendre les agissements (avérés) de DSK est lamentable. Ne s’est-il pas excusé 3 fois de ce qu’il a fait devant les salariés du FMI ? Mais il y en a quand même qui s’apprêtent à fêter le retour du « fils prodigue ». Ça me fait penser à Sarkozy en extase devant l’inconséquente et détestable Ingrid Betancourt...

                                • Jean-paul 31 août 2011 14:55

                                  Paul Villach sera a l’aeroport pour le retour de son heros martyr DSK


                                  • kiouty 31 août 2011 15:21

                                    mdrrrr

                                    C’est vrai que cet article a un côté fanboy / toutou-à-son-pépère auquel il ne nous avait pas habitués...


                                  • bernard29 bernard29 31 août 2011 15:18

                                    Personnellement je m’en fiche de connaître la version de DSK. Une chose est certaine on a mis en doute la crédibilité de madame Diallo sur des questions extérieures aux faits , mais on n’a jamais mis en parrallélle la crédibilité de DSK. C’est là le vrai scandale. S’il doit y avoir combat sur la crédibilité des acteurs, il faut que les mettre toutes les deux en parallélle. Ce qui n’a pas été fait car sur le plan sexuel, il semble bien que la crédibilité de DSK ne soit pas trés fameuse. On n’avait pas besoin d’attendre la déclaration de Rocard pour le savoir. D’ailleurs si celui là avait voulu servir la justice, il aurait pu la prononcer avant peut être. Mais l’histoire Banon, celle de la directrice adjointe du FMI et les autres frasques plus ou moins connues de DSK ( par ex les dires de jean Quatremer) suffisaient largement à donner du crédit aux déclarations de Mme DIALLO.

                                    Donc je trouve votre article désobligeant et peu fondé.


                                    • deborah30 31 août 2011 15:49

                                      Bernard29,

                                      En fait ce n’est pas l’article de l’auteur que critiquez mais la justice américaine.
                                      L’accusé a fait appel à ses avocats hors de prix ( pas n’importe lesquels) pour le défendre.
                                      Ces derniers ont vivement conseillé à leur client de la boucler. Alors il s’est tu et il
                                      en avait le droit comme le précise Annie un peu plus haut.

                                      Vous seriez vous-même accusé ou avocat de l’accusé devant la justice américaine, vous auriez usé de ce droit (a fortiori lorsqu’on risque 74 ans de prison).

                                      (ça laisse peut-être une impression d’inachevé)


                                    • kiouty 31 août 2011 15:18

                                      Police et Justice ont beau reconnaître leurs erreurs trois mois plus tard, le mal est fait et de façon irréparable.

                                      Mais quelles erreurs exactement ? Il n’y a absolument aucune erreur !
                                      DSK n’est pas blanchi du tout, c’est si de ça que vous parlez (parce que ce n’est pas bien clair).

                                      Il est juste dit que en tant que tel, on n’a pas d’éléments assez solides qui permettent d’incriminer DSK avec une certitude de + de 95%. C’est un raisonnement de juriste qui préfère ne pas condamner plutôt que d’éventuellement condamner à tort.
                                       
                                      Ca ne dit ABSOLUMENT rien de l’innocence ou non de DSK et sur ce qui s’est passé dans la chambre du Sofitel.

                                      C’est ça que vous et les médias et les apparatchiks du PS avez du mal à piger... C’est grave quand même. Allez lire le dernier billet de Maitre Eolas sur le sujet DSK, ça vous remettra les idées en place.


                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 août 2011 15:46

                                        C’est DSK qui parle de son « erreur » devant ses collègue du FMI pour s’en excuser et cela pour la deuxième fois...


                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 août 2011 15:20

                                        Considérant que 


                                        1) au regard du rapport du procureur qui conclut à une relation sexuelle précipitée (moins de 10 minutes) à la vue des preuves biologiques et des indices temporels objectifs

                                        2) en l’absence de tout paiement de cette relation accréditant que ND était une prostituée

                                        3) les avocats de DSK , avec son accord, prétendant qu’il ne s’était rien passé ont menti au début de la procédure

                                        4) l’état de choc de ND, a été objectivement et médicalement constaté, ainsi que certaines traces corporelles d’une certaine violence subie

                                        5) cet état de choc suffit à expliquer comme le savent tous les spécialistes de cet état, les difficultés de mémorisation de ND sur ce qui s’est passé après les faits, alors qu’elle n’a jamais varié sur les faits eux-même.

                                        6) le procureur ne prétend pas avoir la preuve suffisante d’un viol pour convaincre unanimement un jury dès lors qu’il ne peut lui-même être totalement convaincu 

                                        cet abandon des charges, impossible, dans ces conditions en droit français, est, compte tenu d’indices objectifs convergeants d’un acte sexuel pour le moins précipité que ND définit comme non-consenti, ne peut être considéré comme un blanchiment définitif, mais comme permettant l’ouverture d’un procès civil en droit américain.

                                        Ainsi si un procès est à faire, c’est à la justice américaine qui, dans cette affaire a refusé une confrontation et un procès pénal contradictoire qui seul pourrait statuer sur la culpabilité ou non de DSK , lequel, je le rappelle, n’a pas eu à répondre aux questions d’un juge et n’a même, pas été interrogé sur son mensonge initial ! 

                                        Cette justice est donc inéquitable ou injuste dès lors qu’elle refuse à un(e) justifiable le droit de faire valoir son droit, dans le cadre d’un procès confrontatoire, à pas être victime d’une relation sexuelle précipitée qu’elle estime non-consentie et que plusieurs indices et témoins indirects peuvent conduire à estimer forcée.

                                        Le justice française et en cela plus juste que la justice américaine car la première aurait pu décider que, au regard des éléments objectifs, l’affaire méritait un procès en bonne et due forme pour statuer sur la vérité des faits après une recherche contradictoire et non pas seulement sur la prétendue croyance d’un procureur (élu) à propos de la croyance unanime d’un jury encore inexistant.

                                        Mais comme, vous le savez, l’affaire n’est pas finie aux USA. Et cet abandon des charges au pénal vis-à-vis de ce que DSK lui-même définit comme une erreur (!) ne vaut pas acquittement au civil et DSK, dans ce cadre, sera alors obligé de répondre sur les faits devant un jury dont les décisions n’obéissent plus à la règle absurde de la certitude unanime. S’il refuse de répondre, rien n’empêche en droit américain qu’il soit, au civil, condamné par défaut.



                                        • deborah30 31 août 2011 15:35

                                          Sylvain Reboul bonjour,

                                          vous affirmez
                                           "

                                          «  »3) les avocats de DSK , avec son accord, prétendant qu’il ne s’était rien passé ont menti au début de la procédure«  »

                                          Je n’ai jamais entendu les avocats de dsk affirmer qu’il ne s’était rien passé,
                                          Notez la différence entre ces votre affirmation et celle qui suit :
                                          - Les avocats ont dit que leur client était non coupable des faits qu’on lui reprochait

                                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 août 2011 15:56

                                          après avoir prétendu que l’emploi du temps de DSK rendait « impossible » une éventuelle rencontre ; ils ont dû changer de tactique ensuite..Il est vrai, pour leur décharge, que moins de 10 minutes chrono pour sauter une femme de ménage en état d’être consentante c’est court, sauf dans les films pornos, je vous l’accorde.


                                          À moins que ce soit DSK qui s’est fait violé en 10 minutes et que NS ait pu le forcer à bander en ce laps de temps ! 

                                          C’est l’Afrique ou le continent noir de la sexualité féminine, comme l’avait dit Freud..

                                          De qui se moque-t-on ? De ND ou de DSK ? En soutenant l’innocence, avant tout procès, de DSK, surement de chacun d’entre nous !

                                        • A. Spohr A. Spohr 31 août 2011 15:32

                                          Inacceptable mauvaise foi ! L’auteur lui même a t-il une intime conviction . S’il croit DSK innocent, il souffre peut-être du même mal mystérieux. Dommage !.


                                          • Alicia fFrance aliciabx 31 août 2011 15:50

                                            La victime DSK, je n’en peux plus !
                                            En plus, on va nous bassiner avec son retour en fanfare en France + les plateaux tv.
                                            L’idéd qui circule : Certains pourraient l’accueillir déguisés en femmes de chambre et médecins et infirmières avec un pancarte « soins gratuits ».
                                            Les femmes « troussées comme des domestiques » auront du mal à avaler la com’ qui serait faite.


                                            • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 15:58

                                              Excellent Alicai, l’idée des femmes déguisées en femme de ménage !!
                                              Ah ! Si j’habitais Paris, j’irai.
                                              mais tu vas voir qu’il va y avoir une police et que si tu as un panneau « vive DSK » ! Tu passes et « Honte à DSK, » tu ne passes pas !


                                            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 31 août 2011 16:02

                                              DSK violé par une femme de ménage noire en moins de 10 minutes : le pauvre homme ! (Molière)


                                              Ce n’est pas dans « Tartufe », mais dans « Le malade imaginaire » . Mais comme dit Rocard, la maladie imaginaire qu’il prête à DSK est peut être vraie maladie..mentale...

                                            • Alicia fFrance aliciabx 31 août 2011 16:11

                                              @Ariane, il parait qu’il y a une sauterie, si je puis dire, prévue à Sarcelles. J’ai entendu dire aussi qu’il pourrait y avoir des invités surprise  smiley  smiley  smiley


                                            • Ariane Walter Ariane Walter 31 août 2011 16:21

                                              Que de festivités !
                                              Une sauterie !!
                                              On se croirait à Vaux-le-vicomte !

                                              Mais dans ce cas-là, la disgrâce a déjà eu lieu !!!


                                            • bernard29 bernard29 31 août 2011 15:56
                                              Quand vous dites  :
                                              « Les médias officiels ont, de leur côté, rivalisé d’incompétence ou de partialité jusqu’à l’indignité. Soumis aveuglément à l’autorité par réflexe, ils ont été les porte-voix de l’autorité institutionnelle. La parole de la police et de la justice reste pour eux parole d’Évangile. Aucun doute méthodique ne les effleure. Ils jouent un rôle de simples répétiteurs des informations livrées par le pouvoir. »

                                              je suppose que pensez que cette diatribe accrédite l’idée que DSK est une victime.

                                              Mais ce ne sont certainement pas les médias français dont vous voulez parler. parce que ceux ci ont pratiqué un bourrage de crâne proDSK depuis 6 mois et même pendant l’affaire. D’ailleurs regardez comment ils préparent l’arrivée de DSK et son intervention future. ( une erreur, un acte déplacé...ira t’il jusqu’a la maladie ???)
                                              Les médias sont au service du pouvoir, et justement ici c’est plus au service de cet homme de pouvoir et par connivence avec les intérêts qu’il représente, qu’ils interviennent en France. C’est tellement évident que vous en êtes navrant.

                                              Votre doute méthodique vous pourriez le mettre au service d’une étude sérieuse du document de Monsieur Vance. mais là c’est vous qui êtes aplati devant les conclusions d’un procureur.
                                               
                                               

                                              • docdory docdory 31 août 2011 16:45

                                                Cher Paul Villach

                                                L’affaire DSK illustre bien la différence qu’il y a entre la justice et le droit.
                                                La justice est un concept métaphysique, une sorte d’idéal qui ferait que tous les méfaits soient connus et jugés avec précision, qu’aucun innocent ne se retrouve en prison ni sanctionné financièrement, qu’aucun coupable n’échappe à la sanction, et que ces sanctions soient rigoureusement proportionnelle à la gravité des torts causés aux victimes et à la société.
                                                Il est évident que ce concept est une vue de l’esprit : 
                                                - d’une part la plupart des méfaits resteront ignorés,
                                                - d’autre part, à méfait égal, les conséquences du méfait peuvent être gravement différentes en fonction de la victime : par exemple , si un prof de maths victime d’une rixe se retrouve avec l’auriculaire gauche cassé, cela n’aura pas de conséquence sérieuse sur sa vie future. Si la victime est un violoniste concertiste, c’est peut être sa carrière qui est finie ! De même qu’un vol de mille euros, catastrophique pour un chômeur en fin de droits, n’aura aucune conséquence pour un PDG du CAC 40 ! Or, l’intention délictuelle de l’auteur des faits est la même d’un cas à l’autre. Il y a donc un conflit entre la morale de l’intention et la morale du résultat.
                                                - Par ailleurs, quels que soient les progrès des techniques de police scientifique, les malfaiteurs pourront contrer ces progrès ( on voit maintenant des auteurs de crimes déposer sur les lieux de leurs actions des mégots ramassés au hasard dans la rue, afin de semer le trouble dans les analyses ADN ! )
                                                - enfin, certaines personnes peuvent se conduire comme des salauds pendant toute leur vie et ne violer aucune loi ...
                                                En réponse à l’inexistence et l’impossibilité de la justice dans le monde réel, il n’est pas étonnant que l’un des principaux attraits des religions soit la croyance en des jugements divins post-mortem, ce qui console plus ou moins les victimes de préjudice ( ou leur famille ) dans ce bas-monde, lorsque l’auteur du préjudice n’a pas eu les sanctions qui s’imposaient à leurs yeux.
                                                Donc, étant donné que la justice est un concept métaphysique, et que l’existence d’une justice divine post-mortem est une hypothèse qui, pour l’instant, n’a pas reçu l’ombre d’une vérification objective, il existe pour les victimes un substitut à la justice qui s’appelle le droit. 

                                                Sur quoi repose le droit ?
                                                Tout d’abord sur un certain nombre de principes fondateurs spécifiques à chaque nation :
                                                - pour certaines d’entre elles, il s’agira de principes issus de conceptions religieuses ( par exemple la chariah, qui sert partiellement ou totalement de base à la législation dans la plupart des pays dont l’islam est la religion d’état )
                                                - pour d’autres , il s’agit d’une déclaration des droits de l’homme ( celle de 1789 pour la France, celle de 1948 pour d’autres pays, la constitution pour les USA )
                                                - pour certains il s’agit de droits coutumiers
                                                - et enfin hélas, il s’agit, dans une bonne partie des nations, du « droit » du plus fort !
                                                En fonction de ces principes fondateurs (lorsqu’il y en a ), et en fonction des histoires, traditions et croyances propres de chaque civilisation, chaque « état de droit » ( ce qui exclut les états ou règne « le droit du plus fort » ) élabore un code législatif plus ou moins précis, répertoriant les délits et les peines, qui peuvent être très différents d’une nation à l’autre ( vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ). Pour un crime comme le viol, dont était accusé DSK, la sanction de 70 ans de prison qui était encourue paraît normale aux yeux d’un américain, incroyablement sévère aux yeux d’un français , et incompréhensible pour un saoudien ou un iranien , puisque dans ces pays Nafissatou Diallo, si elle avait eu l’idée imprudente de porter plainte pour viol, aurait été poursuivie pour adultère et probablement exécutée dans d’atroces souffrances .

                                                Par ailleurs, d’un pays à l’autre, l’équilibre législatif entre la morale de l’intention et la morale du résultat ne sera pas du tout le même. 
                                                Le droit prévoit également un code de procédure pour établir la façon légitime d’obtenir la vérité sur les faits, ( en principe, la torture n’est pas une façon légitime d’obtenir la vérité ) et pour modéliser le déroulement du procès, et enfin le droit détermine le niveau de preuve qui est exigé dans tel ou tel domaine : en effet, il ne suffit pas d’accuser le garagiste d’avoir mal réparé sa voiture, encore faut-il prouver par des factures et une expertise que cette réparation a bien été faite par ce garagiste et pas par un autre, et qu’elle n’a pas été faite correctement. Faute de preuves, le garagiste n’est pas condamné, même s’il a fait n’importe quoi dans la réalité ( la où la justice immanente, si elle existait, condamnerait le garagiste, le droit ne peut qu’innocenter, faute de preuves ).
                                                Pour ce qui est du niveau de preuve requis, si les USA, en droit pénal, demandent des preuves de culpabilité « au delà du doute raisonnable » , la France , dont le système de sanctions est moins lourd, demande simplement « l’intime conviction » des jurés .
                                                Donc, en résumé, le droit n’est ni universel, ni « juste », ni infaillible, ni complet ( il y a les « vides juridiques » ) et doit se baser sur des preuves matérielles les moins réfutables possible et sur une procédure codifiée.
                                                Dans les affaires de viol, en dehors des cas dans lesquels il y a des témoins directs, ou bien dans lesquels il y a des traces irréfutables de violence, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre.
                                                En effet, il existe en théorie deux sortes de rapports sexuels : ceux qui sont consentis et ceux qui ne le sont pas. Si , dans l’affaire DSK, l’existence d’une activité sexuelle ne fait pas de doute ( trace de sperme ), l’absence de consentement n’a pas pu être prouvée « au delà du doute raisonnable » car l’accusatrice a accumulé les mensonges dans ses déclarations, or , sa parole, si elle avait été fiable, aurait été la seule preuve de non consentement dans le dossier. 
                                                Qui vole un oeuf vole un boeuf, dit-on. Donc , qui ment un peut peut fort bien avoir beaucoup menti, et même tout inventé.
                                                DSK n’a rien dit ( aux USA l’accusé a le droit constitutionnel de garder le silence ), et par conséquent la balance « parole de l’un contre parole de l’autre » a penché en faveur de DSK selon le droit américain. En effet, existaient des thèses alternatives tout aussi plausibles que le viol dans l’affaire Diallo vs DSK :
                                                - un rapport consenti suivi d’une tentative de chantage, ( Certains s’opposent à l’idée d’un rapport consenti, sous prétexte que le « temps nécessaire pour la séduction » nécessiterait plus que quelques minutes ; et pourtant, la plupart des hommes ont eu une ou plusieurs fois dans leur vie des rapports consentis avec des femmes qu’ils ne connaissaient pas ou quasiment pas cinq minutes auparavant , donc cet argument ne tient pas ).
                                                - une activité occasionnelle de prostitution suivie d’un litige tarifaire ayant tourné au pugilat,
                                                - une machination politique ou autre comme vous le soulignez.
                                                Dans ces trois hypothèses, l’on serait, non pas en présence d’un viol, mais d’une dénonciation calomnieuse.
                                                Donc , dans l’affaire DSK, aussi peu satisfaisant que cela puisse être pour nombre de commentateurs, le droit a été respecté au bout du compte. Quant à la « justice » ( au sens métaphysique du terme ) , deux opinions s’affrontent : l’une selon laquelle il existe un dieu omniscient qui est au courant du déroulement précis des fait, et , en conséquence, punira post mortem, soit DSK pour viol, soit Nafissatou Diallo pour dénonciation calomnieuse, l’autre selon laquelle ce dieu est une invention humaine consolatrice, et qu’un concept imaginaire n’a jamais puni qui que ce soit de quoi que ce soit.
                                                Comme nous sommes dans un monde réel, donc un monde de droit et non pas un monde de justice, il y a eu un non-lieu .En effet il importe que les règles du droit (présomption d’innocence , preuves irréfutables etc ... ) soient correctement respectés par la justice, et par les médias.
                                                 La grande difficulté pour le pouvoir judiciaire est de rendre un jugement qui soit le meilleur compromis entre la réalité souvent inconnaissable ou imparfaitement connaissable des faits et le principe « mieux vaut cent coupables en liberté qu’un seul innocent en prison » . 
                                                La grande difficulté pour les médias est l’exercice d’équilibriste qui consiste à respecter la présomption d’innocence , mais aussi le droit du public d’être informé sur les déboires judiciaires des hommes publics.
                                                Pour ce qui est de la sanction de facto dont est victime DSK ( perte de son poste au FMI et perte de la possibilité d’être élu ) , on peut dire que c’est la lourde sanction de son imprudence ( avoir, alors qu’on est un homme public, des rapports mal réfléchis avec une inconnue dans un pays étranger dont les lois diffèrent notablement des nôtres n’est pas spécialement prudent ! ). Car quand bien même toute l’affaire serait une machination , il n’en reste pas moins que s’il avait eu le bon sens de ne pas avoir ce rapport, il ne serait pas tombé dans le panneau et n’aurait donc pas eu d’ennuis judiciaires ...
                                                Il y a fort à parier que, même si la présentation médiatique et judiciaire de ce litige avait été irréprochable, la sanction de facto dont il a écopé aurait été la même ( au moins en ce qui concerne l’élection présidentielle ) .
                                                Pour conclure , bien que loin de moi l’idée de me prendre pour un dieu omniscient, j’aurais tendance à appliquer le principe de précaution et à conseiller à ma fille , en vertu de ce principe, d’éviter de se retrouver seule dans une pièce avec DSK si par hasard l’occasion se présentait ! On ne peut malheureusement pas éviter d’être soi-même un peu injuste, ou en « zone de non-droit » ... et de ne pas conclure formellement, dans l’état actuel des connaissances, à l’innocence équivalente de DSK et de Dreyfus !
                                                Reste à savoir en fin de compte ce que va dire DSK, en espérant que son discours, s’il a bien lieu, ne soit pas évasif ...



                                                • Paul Villach Paul Villach 31 août 2011 17:49

                                                  @ Cher Docdory

                                                  Je partage volontiers votre analyse sur la distinction entre Justice et Droit.

                                                  Mais mon article ne se place pas sur ce plan.
                                                  Manifestement les lecteurs ont fini par être convaincus de la culpabilité de DSK et ils en viennent à reprocher au procureur son manque de courage...

                                                  C’est aller vite en besogne.

                                                  À ce jour,
                                                  1- on ne connaît que la version des faits de l’accusatrice, que le procureur a estimé « untruthful ».
                                                  2- Personne ne connaît la version de DSK.
                                                  3- On ne connaît seulement que les contre-mesures qu’il a choisi d’opposer aux arguments de son adversaire. Elles ne constituent pas une version des faits, mais une simple réplique d’urgence pour neutraliser les arguments ou indices de l’adversaire qui peuvent très bien avoir été simulés avec la plus grande vraisemblance.

                                                  À la différence de mes contradicteurs qui sont acquis à la culpabilité de DSK, sans avoir les preuves, je me place depuis le début dans le contexte des deux hypothèses susceptibles de résoudre l’énigme : l’agression sexuelle et la machination.

                                                  1- Contraint de devoir justifier des traces d’ADN, DSK se devait d’’admettre une relation sexuelle consentie mutuellement même si elle n’a pas eu lieu, et, pour la justifier, incriminer une tentative de chantage financier de la femme de chambre comme mobile.
                                                  2- Le procureur lui-même reconnaît qu’on ne sait pas ce qui s’est passé dans cette chambre 2803 de l’hôtel Sofitel, le 14 mai 2011.

                                                  Il semble enfin que les lecteurs oublient 2 indices qui restent favorables à DSK :
                                                  1- Pourquoi donc DSK a-t-il fait l’objet d’une accusation d ’agression sexuelle le 14 mai et non avant, soit à la veille de deux événement d’importance, le G8 de Dauville et sa candidature à l’élection présidentielle française ? Le hasard ? Alors le hasard fait bien les choses : il a permis aux adversaires de DSK de se débarrasser de lui sans coup férir !
                                                  2- Divers témoignages ont, d’autre part, décrit DSK comme un homme sur le qui-vive, dans les jours qui ont précédé l’agression imputée. Il aurait donc perdu le nord à la vue de Mme Diallo, une demi-heure avant de quitter l’hôtel au risque de compromettre son avenir ? Paul Villach
                                                   

                                                   


                                                • Hadj Ahmed 31 août 2011 18:26

                                                  « 1- Pourquoi donc DSK a-t-il fait l’objet d’une accusation d ’agression sexuelle le 14 mai et non avant »
                                                  Euh… parce que les faits reprochés sont datés du 13, j’ai bon ?

                                                  « , soit à la veille de deux événement d’importance, le G8 de Dauville et sa candidature à l’élection présidentielle française ? »
                                                  Votre liste des évènements d’importance ayant suivi est incomplète, il manque l’élection de miss Nebraska, la naissance d’Irène et celle de la république islamique sarkozique de (nouvelle) Libye.

                                                  « Le hasard ? Alors le hasard fait bien les choses : il a permis aux adversaires de DSK de se débarrasser de lui sans coup férir ! »
                                                  Je veux bien que tous les goûts soient dans la nature mais vous êtes bien le seul à estimer que « son coup fait rire », seule Madame Diallo aura ri de concert avec vous… jaune il est vrai …

                                                  « 2- Divers témoignages ont, d’autre part, décrit DSK comme un homme sur le qui-vive, dans les jours qui ont précédé l’agression imputée. »
                                                  Agression imputée ? Attention au sens des mots M’ssieu l’agrégé, imputée veut également dire accordée smiley

                                                  « Il aurait donc perdu le nord à la vue de Mme Diallo, une demi-heure avant de quitter l’hôtel au risque de compromettre son avenir ?  »
                                                  Justement non, vous avez parfaitement raison, ô combien et c’est bien ce sentiment d’impunité qu’éprouvent certains im« puissants » qui m’insupporte le plus, outre le droit de cuissage qu’ils se sont auto-accordés convaincus qu’ils sont que toutes sortes de valets feront le ménage derrière eux le cas échéant...


                                                • docdory docdory 31 août 2011 18:33

                                                  @ Paul Villach

                                                  Je pense que l’on ne peut rien reprocher au procureur : il a fait ce qu’il avait à faire en présence de la situation indécidable qui se présentait à lui, et il a reconnu que son accusation ne résistait pas à un examen critique de l’accusatrice.
                                                  L’on aurait aimé que le juge d’instruction qui a sévi à Outreau ait fait la preuve du même souci d’impartialité et du même esprit d’autocritique !
                                                  La culpabilité, en droit, n’est pas une affaire de croyances, mais une affaire de preuves formelles. Soit l’accusation les a, soit elle ne les a pas, auquel cas il faut prononcer un non lieu, quelle que soit les sentiments négatifs que peuvent éventuellement inspirer au public l’accusé !

                                                • Paul Villach Paul Villach 31 août 2011 18:35

                                                  @ Cher Docdory,

                                                  Entièrement d’accord avec vous. Paul Villach


                                                • Hadj Ahmed 31 août 2011 16:51

                                                  La tartine au brie (qui forçait mon admiration il y a peu), a fini après un soutien indéfectible à DSK, par reconnaître une égale valeur à la parole de la présumée victime, juste après avoir bien précisé aux électrices potentielles qu’en tant que femme, elle désapprouvait ce genre d’attitude vis-à-vis des femmes (encore heureux). Elle a même (suprême délice), invité DSK à se prononcer sur les faits.

                                                  Bref et après Rocart qui na plus grand-chose à perdre en disant ce qui est, ne reste plus dans le camp des « croyants » que PV qui a fantasmé un non-lieu rien de moins et que Flavius qui ironise sur les compétences médicales de Rocart mais bon c’est Flavius hein.

                                                  Cela dit, j’avoue être bluffé puisqu’en citant quelqu’un d’autre que lui dans sa « biographie », PV fait d’une Pierre-Yves Chereul deux coups : Et d’un il fait taire les jaloux qui l’accusaient de se prendre pour le nombril du monde et de deux c’est mathématique, il apporte la preuve formelle qu’ils sont au moins deux à « penser » comme lui, des fans-clubs ont été ouverts pour moins que ça…


                                                  • arobase 31 août 2011 18:39
                                                    Contrairement à ce qui est claironné un peu partout, DSK n’est pas innocenté de quoi que ce soit, c’est simplement que le juge a estimé qu’il ne pouvait y avoir de procès, c’est tout."

                                                    il ne pouvait y avoir proçès parce que les secrétaires du tribunal avaient demandé un congé, et sans secrétaires, pas de procès possible.

                                                    il est même étonnant que personne n’ait compris ça en dehors de l’excellent mr watremez. 

                                                    • Serpico Serpico 31 août 2011 18:51

                                                      Paul Villach, propagandiste

                                                      « Non-lieu » : pour quelqu’un qui passe son temps à dénoncer les « leurres », réels ou ou imaginaires, on a là un beau morceau de prestidigitation.


                                                      • Francis, agnotologue JL 31 août 2011 18:55

                                                        Bien vu Serpico !


                                                      • Jean-paul 31 août 2011 18:56

                                                        Et que pense Mme Villach ?


                                                        • Ezio Ezio 31 août 2011 20:47

                                                          Noyez les poissons ils vous remercieront


                                                          • LE CHAT LE CHAT 31 août 2011 21:03

                                                            la cote de cet article qui défend DSK est la même que celle de ceux qui veulent le voir revenir aux affaires .......................

                                                            Ne gaspillez pas votre plume à défendre un cadavre ...............


                                                            • 65beve 65beve 31 août 2011 21:12

                                                              PVillach,
                                                              Merci pour cette mise au point.

                                                              Nous avons deux camps qui s’affrontent dans cette affaire.
                                                              1) - ceux qui n’aiment pas les juifs.
                                                               - ceux qui n’aiment pas les socialistes,
                                                               - ceux qui n’aiment pas les capitalistes.
                                                               - les chiennes de garde.
                                                              2) ceux qui aiment les capitalistes juifs socialistes .

                                                              (je rajoute le troisième camp de ceux qui sont pour la justice tout court).

                                                              Ce que je vois, c’est que DSK a franchi le premier obstacle avec succès et qu’on pourra dire ce qu’on veut, ça ne changera rien à l’affaire. Il faut arrêter de pondre des articles interminables là-dessus. Les gens du premier camp se consoleront avec la semaine passée à Ryker Island par notre foutriquet national.
                                                              Maintenant, l’affaire se poursuit avec deux autres obstacles :
                                                              Le procès au civil aux USA et l’affaire Banon en France.
                                                              Voilà encore de quoi nous gonfler pendant des mois pendant que la pauvreté et le chômage augmentent et passent au second plan.

                                                              cdlt


                                                              • lacenaire 31 août 2011 21:22

                                                                c’est l’ennui , l’oeil chargé d’un pleur involontaire , il rêve d’echaffaud en fumant son houka ...


                                                                • 65beve 65beve 31 août 2011 22:16

                                                                  Lacenaire,

                                                                  Now all the criminals in their coats and their ties
                                                                  Are free to drink martinis and watch the sun rise
                                                                  While Rubin sits like Buddha in a ten-foot cell
                                                                  An innocent man in a living hell
                                                                  That’s the story of the (Hurricane) DSK
                                                                  But it won’t be over till they clear his name
                                                                  And give him back the time he’s done
                                                                  Put him in a prison cell but one time he could-a been
                                                                  The champion of the world.
                                                                   BDylan

                                                                  cdlt

                                                                  PS : c’est évidemment du troisième degré


                                                                  • chapoutier 31 août 2011 22:29


                                                                    comment se fait que l’article de reopen d(hier a disparu
                                                                    Tuerie d’Oslo : les mentors français d’Anders Breivik


                                                                    • 65beve 65beve 31 août 2011 22:43

                                                                      Chapoutier.

                                                                      Dieu merci je l’ai lu et apprécié. Bien plus que les réponses des habituels blaireaux du site qui essayaient de dédouanner tous les pousse-au-crime de l’extrême droite.

                                                                      cdlt.


                                                                      • chapoutier 31 août 2011 22:47

                                                                        le souci c’est qu’il a été retiré et je n’avais pas fait de copie

                                                                        je me demande ce qui as bien se passer


                                                                      • johnsmith johnsmith 31 août 2011 23:28

                                                                        Soluces : 


                                                                        - web.archives.org
                                                                        malheuresement, pas de crawl ce jour là. 

                                                                        - cache de votre navigateur.
                                                                        Si vous uilisiez firefox, vous pouvez espérer un miracle.
                                                                        tapez « about:cache » dans votre barre d’adresse. Selon la version de firefox, il vous faudra soit browser manuellement le dossier de stockage du cache, soit utiliser le lien « list cach entries » de cette page.
                                                                        A condition que le navigateur n’ait pas de lui même déja vidé cet espace. (redémarrage, procédure ...)

                                                                        - Pour anticiper la prochaine disparition , ne pas hésiter a installer un addon du type « cache viewer » 

                                                                        Cordialement.

                                                                      • Serpico Serpico 1er septembre 2011 14:34

                                                                        Merci johnsmith. Je ne connaissais pas « cache viewer ».


                                                                      • zmed 31 août 2011 23:32

                                                                        Je comprend pas et j’aimerais qu’on m’explique pourquoi DSK la blanche colombe innocent de tout , trainé dans le boue, honneur bafoué, obligé de démissionner d’un poste prestigieux, n’attaque pas Vance et la ville de Newk York pour les préjudices énormes qu’il a subit.


                                                                        • imella 31 août 2011 23:41

                                                                          Félicitations à l’auteur qui sait se démarquer de cette curée généralisée, non étayée par des faits ni appuyée par des preuves. Chacun se fait sa petite idée, porte son propre jugement et assène « sa » vérité, alors que jusqu’ici, seule l’accusatrice a parlé. Bon, cela anime le débat.

                                                                          Ce qui en revanche est vraiment préoccupant, c’est lorsque des magistrats qui n’ont pas eu accès au dossier et qui, sur la foi de ce qui a été écrit, auraient renvoyé DSK devant la Cour d’Assise... La France est-elle encore un pays où la présomption d’innocence fait partie des grands principes du droit. 

                                                                           

                                                                          • Jean-paul 1er septembre 2011 00:08

                                                                            Imella
                                                                            Entre le droit , la justice et la morale ,quel est le rapport ?



                                                                              • Deneb Deneb 2 septembre 2011 09:19

                                                                                Merci, Paul, pour cet article n’épargnant ni les merdias officiels, ni la bienséance du troupeau beuglant. Comme dans cet extrait poilant du monumental « The Quest of the Holy Grail » des Monty Python, la foule aveugle adore condamner. Je ne m’informe plus que sur internet et dés que j’ai entendu cette histoire, ce fut limpide pour moi : il était tombé dans un traquenard. Il faudrait creuser du coté de la direction du Sofitel, groupe Accor, dont la majorité des actionnaires sont les huiles de l’UMP. En effet, ils se sont empressés d’assurer que N. Diallo était une employée modèle et inattaquable. DSK pourrait donc attaquer la mauvaise foi de la direction de l’hôtel ; ils ne vont quand même pas soutenir que personne ne soupçonnait certaines femmes de chambre d’avoir des activités parallèles.

                                                                                Je ne pouvais, à l’époque, que faire le rapprochement avec J. Assange et son « viol par rupture de préservatif ». Avec DSK, ça fait deux. Qui sera le troisième, je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que tout le monde criera de nouveau : « au bûcher ! ».

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès