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Commentaire de André Martin

sur 85% des Français ignorent la cause principale de la dette publique


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André Martin 1er septembre 2011 12:46

Réponses de l’auteur de l’article à certains des commentaires :

 à ceux qui affirment que c’est la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 interdisant à la Banque de France de prêter directement à l’Etat (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C2%B073-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France) …qui serait à l’origine de notre dette actuelle, je leur répondrais modestement 2 choses :

 Certainement que l’interdiction, maintenant généralisée au niveau européen, faite aux banques centrales et à la BCE de prêter directement aux Etats a aussi contribué à l’envolée des dettes souveraines. Puisque l’on verse ainsi des intérêts inutilement élevés aux banques qui s’en servent pour spéculer et à leurs dirigeants et traders pour se goinfrer de stocks-options et de bonus. N’étant pas économiste, je m’informe  auprès d’auteurs a priori compétents, comme par exemple le Manifeste d’économistes atterrés « Crise et dette en Europe : 10 fausses évidences, 22 mesures en débat pour sortir de l’impasse ». Et leur Mesure n°14 consiste effectivement à « autoriser la Banque centrale européenne à financer directement les États (ou à imposer aux banques commerciales de souscrire à l’émission d’obligations publiques) à bas taux d’intérêt, desserrant ainsi le carcan dans lequel les marchés financiers les étreignent ».

 Pour autant, vous ne pouvez pas passer sous silence le fait que tous les économistes sérieux s’accordent aujourd’hui pour dire que les cadeaux fiscaux accordés depuis 10 ans aux hauts revenus représentent pour l’Etat un manque de recettes de 100 milliards d’euros par an … et que sans tous ces cadeaux fiscaux il n’y aurait non seulement pas de déficit budgétaire, mais que des marges de manœuvre importantes auraient été disponibles pour financer de nombreux investissements d’avenir (éducation, santé, conversion écologique etc …).

 à Yobs : bien sur que la socialisation des dépenses et la privatisation des bénéfices contribuent aux déficits du budget de l’Etat et des comptes sociaux (santé, retraites …).

et merci à tous les autres contributeurs sérieux et pertinents.

 


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