85% des Français ignorent la cause principale de la dette publique
Le Sondage Harris Interactive pour Le Parisien/Aujourd’hui-en-France http://www.harrisinteractive.fr/new... d’août 2011 fait en effet apparaître que « pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ».
Alors que la dette découle essentiellement du fait que l’Etat a renoncé à plus de 100 milliards d’euros de recettes fiscales (annuelles) en dix ans » … comme l’écrivait L’Expansion en juillet 2010.
La dette publique est un mécanisme de redistribution à l’envers, puisque les intérêts versés aux prêteurs (ceux qui ont des excédents) leur permet de faire grossir leur magot, au détriment de ceux qui sont contraints d’emprunter et de verser ces intérêts.
Le fait que la dette publique n’a cessé de croître depuis 1975 (voir la courbe sur Wikipédia) est donc tout simplement une aubaine pour les détenteurs de capitaux. Elle ne résulte pas d’un excès de dépenses de l’Etat puisque celles-ci sont restées stables depuis 20 ans, en pourcentage du PIB.
Comment expliquer simplement aux Français la problématique de la dette ?
Il faut certes expliquer le rôle pervers des agences de notation : caractère auto-réalisateur de leurs annonces, conflits d’intérêt etc … Par contre les agences de notation n’ont qu’une responsabilité minime dans la montagne de dettes publiques et privées accumulées par les pays occidentaux. L’abaissement des notes auquel elles procèdent est cohérent avec le fait que tout le monde s’accorde aujourd’hui pour dire que beaucoup de pays ne pourront jamais la rembourser l’intégralité de leur dette.
Est-ce convaincant de multiplier les arguments pour relativiser l’ampleur de la dette ? On peut comprendre l’utilité d’un déficit budgétaire pendant quelques années, notamment s’il s’agit de booster les investissements utiles pour l’avenir (éducation, mutation écologique et énergétique …). Mais les gens de bon sens ont l’intuition qu’il est aberrant et dangereux que des pays riches pratiquent les déficits budgétaires sans discontinuer pendant des décennies. D’autant que quand on parle de 5 % de déficit budgétaire (toujours exprimé en pourcentage du PIB), il faudrait parler d’un déficit de 25 %. En effet, il serait plus logique de rapporter le « trou dans le budget » au budget lui-même ( environ 400 milliards d’euros en 2010), au lieu de le rapporter au PIB ( environ 2 000 milliards d’euros).
Pour expliquer l’escroquerie économique, sociale et intellectuelle de la dette publique, mieux vaudrait probablement se concentrer sur 4 ou 5 questions essentielles
D’où vient l’accroissement continu de la dette publique ?
Notamment des 100 milliards d’euros de recettes fiscales (annuelles) auxquelles l’Etat a renoncé. Ainsi que des différentes techniques d’évasion fiscale très bien décrites dans l’émission « Pièces à conviction » (accéder aux vidéos de l’émission via http://www.retraites-enjeux-debats.... )
A qui profite la dette ?
A ceux dont l’explosion des inégalités depuis 30 ans a permis d’accumuler des excédents très supérieurs à leurs besoins de consommation
Y-a-t-il une instrumentalisation politique de la dette publique ?
Oui, la dette sert à justifier en permanence la réduction des prestations sociales, ainsi que le démantèlement des services publics au profit du secteur privé lucratif.
N’y-a-t-il pas une solution de bon sens pour stopper l’accroissement continu de la dette publique découlant de déficits budgétaires systématiques depuis 1975 ?
Pourquoi ne pas, tout simplement, équilibrer les dépenses nécessaires par une fiscalité (sur les revenus, les patrimoines, les transmissions, les plus-values …) aussi fortement progressive que nécessaire ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ceci est possible sans augmenter les prélèvements sur les revenus modestes et moyens. Voir sur http://alternatives-economiques.fr/... les propositions d’Alain Godard (ex PDG de Rhône-Poulenc Agrochimie) qui permettraient de faire entrer chaque année environ 100 milliards supplémentaires dans les caisses de l’Etat, sans augmenter ni la TVA, ni les impôts des contribuables qui gagnent moins de 60 000 euros par an.
Une petite histoire très marrante circule actuellement et illustre parfaitement comment on en est arrivé à la situation actuelle. Voir « La crise ... des ânes » sur http://www.retraites-enjeux-debats.... . Je n’arrive pas à voir ce qui dans cette histoire ne serait pas conforme à la réalité que nous subissons. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?
89 réactions à cet article
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En fait, il suffirait de revenir a la fiscalite des annees 80... et d´oublier les cadeaux fiscaux faits aux riches ces 20 dernieres annees.
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« les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) »
La question du sondage est déjà mal posée, elle demande, parmi deux solutions, laquelle on préfère. Cela admet implicitement, d’une part, que la dette est légitime, et d’autre part, qu’il faut la rembourser… Ce qui est vraiment la question centrale…
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effectivement, et d’ailleurs, de quels impôts parle-t-on ?
Je doute que 85% des Français seraient opposés à une augmentation de impôts sur les bénéfices ou sur les revenus, ou sur les successions ! -
Bonjour, André.
Merci pour ce très intéressant article. Vous y oulignez notamment l’un des points les plus importants : la dette est une arme du capital contre les classes populaires et moyennes. Grâce à elle, les pouvoirs publics disposent en effet d’un alibi pour réduire les prestations sociale et livrer les secturs potentiellement les plus juteux des services publics à la rapacité du privé et notamment des amis du pouvoir.
Cette raison, entre autres, explique pourquoi le cynique Sarkozy est le champion de la dette depuis qu’il a élaboré la Loi de Finances sous Balladur.
Quand les Français ouvriront-ils les yeux ?-
Les Français ouvriront les yeux quand nous arriverons à cela :
Grèce : La dynamique de la dette est désormais hors de contrôle constate la nouvelle commission de contrôle du budget. Le déficit public est devenu insoutenable à 14,69 milliards d’euros au premier semestre 2011, alors que l’objectif fixé était de 16,68 milliards pour toute l’année. L’économie grecque se rétracte à un rythme alarmant. Les plans de sauvetage : un coup d’épée dans l’eau...
http://www.news-26.com/econmie/997-grece-la-dette-est-hors-de-controle.html
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Aussi vrai que la mauvaise monnaie chasse la bonne, la dette odieuse telle un coucou dans le nid de l’Etat, en chasse la dette sociale par la politique de rigueur que ses taux d’intérêts aussi prohibitifs qu’indûs entraînent dans le cercle vicieux suivant : dégradation de la note → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, ... (Lordon)
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Du 1er septembre 1963 au 31 août 1973, le Français Pierre-Paul Schweitzer est resté 10 ans directeur général du FMI.Du 17 juin 1978 au 15 janvier 1987, le Français Jacques de Larosière est resté 9 ans et demi directeur général du FMI.Du 16 janvier 1987 au 14 février 2000, le Français Michel Camdessus est resté 13 ans directeur général du FMI.Christine Lagarde sait qu’elle va rester plusieurs années à la tête du FMI. Christine Lagarde sait que, maintenant, elle ne peut pas être virée du jour au lendemain par le président de la République.Donc maintenant, elle dit ce qu’elle pense : « En Europe, les banques ont besoin d’une recapitalisation urgente. »Mardi 30 août 2011, nous apprenons que l’Institut international des normes comptables s’inquiétait des mensonges et des trucages des banques européennes. Des banques européennes n’utilisent pas les prix de marché pour calculer les dépréciations sur les obligations d’Etat grecques qu’elles détiennent. Mais elles utilisent « un modèle interne de valorisation » ! En clair : elles sous-estiment leurs pertes en mentant effrontément !Lisez cet article :L’Institut international des normes comptables (IASB) s’inquiète des différentes méthodes utilisées par certaines entreprises européennes pour valoriser et passer des dépréciations sur les titres de dette publique grecque, lit-on dans une lettre de l’IASB mise mardi 30 août sur son site internet.Dans un courrier adressé début août à l’Autorité européenne de contrôle des marchés (Esma), l’IASB met en garde les régulateurs contre le recours par certaines entreprises à des méthodes internes de valorisation de la dette publique de la Grèce plutôt que par utilisation des prix de marché.L’Institut international des normes comptables ne cite pas nommément les entreprises en question. Mais d’après le Financial Times, qui se réfère à une source ayant eu connaissance du courrier, la lettre de l’IASB vise sur les banques et les compagnies d’assurance, et en particulier BNP Paribas et CNP Assurances.« C’est un sujet de grande importance pour nous », écrit dans le courrier Hans Hoogervorst, le président de l’IASB.« Parce que ce cas (la dette grecque, NDLR) fait clairement apparaître des applications incohérentes, nous jugeons de porter ce sujet à votre attention », poursuit le responsable.Selon le quotidien britannique, les banques et les compagnies d’assurance européennes auraient par conséquent dû passer des provisions et des dépréciations plus importantes sur la dette souveraine grecque lors de la publication de leurs derniers résultats.« BNP Paribas a provisionné son exposition sur la Grèce en plein accord avec ses auditeurs et les autorités compétentes, conformément au plan arrêté par l’Union européenne du 21 juillet », a réagi une porte-parole de la banque française.CNP Assurances n’a en revanche pas souhaité commenter les observations de l’IASB.La banque et l’assureur français ont chacun annoncé des décotes de 21 % sur leurs actifs grecs, comme convenu fin juillet lors du dernier plan d’aide à Athènes, ayant jugé que la dette grecque ne pouvait être évaluée au prix du marché en raison du manque de liquidité des titres grecs.Début août, BNP Paribas, qui a passé une charge de 534 millions d’euros sur la Grèce dans ses comptes du deuxième trimestre, a expliqué avoir valorisé ses titres de dette grecque en appliquant un modèle interne de valorisation plutôt qu’en utilisant leurs prix sur le marché, jugés « non représentatifs » par la banque.Les établissements financiers qui ont en revanche utilisé les prix du marché, comme Royal Bank of Scotland, ont opté pour des décotes beaucoup plus lourdes, de l’ordre de 50 %.Au total, par des méthodes comptables différentes, les banques européennes ont déprécié quelque trois milliards d’euros sur leurs obligations grecques.Toutefois, selon les calculs de Citigroup, les banques européennes pourraient encore devoir passer 6,65 milliards d’euros sur la Grèce.-
Gargantua 30 août 2011 23:29Il faut rajouter d’après François Asselineau, 100 Milliards versé annuellement à la participation à la communauté Européenne. Cette pourrait service à autre chose que d’êtres dans des vases communicants Européen ?
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Peut être ne faudrait-il pas oublier également la possibilité de dénoncer une partie de la dette (audit) et de monétiser chaque année au minimum les intérêts et une partie du capital à rembourser. Des éconoistes tels Lordon, Sapir, Généreux, etc , des politiques de droite ou de gauche Le Pen, Mélenchon, Niknoff, Asselineau, Dupont-Aignan, etc proposent cette solution qui consiste à désobéir aux Traités de l’UE (en particulier l’Article 123 de Lisbonne) et faire monétiser directement par la Banque de France ce qui équivaudrait à une création monétaire au bénéfice de la collectivité, en augmentant la dette « due à nous même », mais dette sans échéance de remboursement et sans intérêts.
Pour éviter les risques inflationnistes il faut et suffit d’augmenter le taux des réserves obligatoires des banques auprès de la banque Centrale, ce qui aura pour effet de limiter la capacité de création de monnaie nouvelles par les banques commerciales.Mais cette formule n’évitera pas les risques politiques d’un éclatement de la zone euro et d’un retour nécessaire aux monnaies nationales qui, je l’espère, pourront être inclues dans une Unité de Compte Européenne avec des parités politiquement fixées.
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Les niches fiscales sont aussi situés dans les hautes sphères de l’état avec des privilèges pour les retraites , les emplois arrangés , les cotisations , les salaires etc ....
Qu’ils commencent à balayer devant leur porte avant d’augmenter les taxes , les impôts.Quand j’ai des problèmes de finances personnelles je ne vais pas voir mon patron pour me faire augmenter , j’essaye de réduire mes dépenses , cela me semble tellement aller dans le bon sens que je ne comprends pas qu’ils n’y pas déjà pensé , je parle des avantages qui leurs sont propres et non pas d’un non renouvellement d’un fonctionnaire sur 2 car c’est aussi une aberration humaine et sociale d’appliquer une règle mathématique au fonctionnement du service publique , on comprend mieux comment les grosses entreprises peuvent fonctionnerPhilippe-
Gargantua 31 août 2011 10:51Au temps des grandes pommades Sarkozienne, cela à commencé des le jour de sa rentré en fonction, quand il parlait qu’il allait tiré la croissance avec les dent et quand il a lancé le début de ses intention de réforme, sur un blog j"ai émis l’idée que cette d’abord une refonte complété de l’imposition qui était à revoir et en autre les miches fiscales.
Je suppose que j’étais pas le seul à avoir cette analyse, en tous cas cela à donné, celle qui sont les plus inoffensives on au cœur de sa minuscule réforme égalitaire, et en plus que de vague d’indignation.
Alors qu’il va bien falloir un jour métamorphosé toute ses inepties fiscales pour retrouvé un système fiscale sain. -
Il a dit qu’il allait tirer la croissance avec les dents, mais il n’a pas précisé qu’il la tirerait vers le bas !
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Sondage « Harris interactive » LOL pourquoi aller chercher un institut américain ?
On est dans la plus pure propagande, sondage bidon pour convaincre les français de la nécessité de l’austérité budgétaire. Et ça viens des états unis !
C’étais le même institut qui avait moussé Le Pen, tout ça donne encore raison à François Asselineau !
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Bonjour stab , nous sommes déja plus que sous tutelle, un 53ème état en fait
Je suis tombé sur le c.l qund j’ai entendu qu’il allait y avoir un memorial nouveau à Paris sur le Trocadéro, devinez lequel ? -
Bonjour,
Article intéressant mais je me permet de rajouter un volet qu’il ne faut pas oublier à mon sens :
Socialisation des dépenses et privatisation de bénéfices.
L’exemple des autoroutes confine à l’absurde : Vendue 10 à 11 milliards une concession sur 20 ans (et encore, ça a failli être une cession pure et simple). Aujourd’hui les chiffres sont peu transparents, Marianne estime à 14% le taux de profit.
En clair les Français ont payé pendant 50 ans l’installation du réseau, maintenant que ce réseau est terminé, 14% du prix du ticket part dans la poche des actionnaires.
Certain mériteraient un procès pour haute trahison...-
Pourquoi l’auteur ne parle t il pas de la loi Pompidou qui est la base même de la création de la dette.
ferait il aussi partie de ses 85 % qui ignorent les cause de la dette ?
Je trouve le chiffre de 85 % assez faible, sur la cinquantaine de personnes de tous milieux avec qui j’ai eu l’occasion de discuter politique ou économie, une avaient entendu parlé de cette loi criminelle !!!-
L’auteur fait tout simplement partie lui-même des 85 % de français qui ne connaissent pas l’origine de la dette !
De nombreux intervenants aussi alors qu’AgoraVox est un des rares endroits où ça a été expliqué !
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Impossible de revenir sur cette loi : elle est inscrite dans le marbre dans les traités européens depuis 1991 !
Souvenons-nous : l’emprunt Giscard de 7,5 Millions de F. à 7,5% sur 15 ans avait coûté 90 Millions de F. à l’État - intérêts et capital. -
Exactement, du coup cet article a un intérêt très limité.
C’est incroyable comment le flou artistique règne en économie. Des « experts » passent à la TV, alors qu’ils ne comprennent strictement rien à rien. Et les journalistes... N’en parlons pas. -
@ Richard Schneider...
Si demain l’état français décide de sortir unilatéralement de ce traité et de redonner à la banque de France les prérogatives qui étaient les siennes en 1973, personne ne pourra l’en empêcher... !!!
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le lieu n’est pas propice pour détailler.
en gros, l’essentiel de la dette est constitué :- par le manque de recettes dû aux cadeaux fiscaux inutiles faits aux plus riches. :on ne peut rembourser le bouclier à bétencourt et construire des hopitaux-l’aide inutile et jetée à certaines entreprises qui alimente les actionnaires souvent étrangers au détriment de ceux qui travaillent.-l’aide inutile et sans contre partie à certaines professionstels que les restaurateurs.- par des dépenses inconsidérées de fonctionnement des ministères et institutions : déplacements, voyages pharaoniques, train de vie ministres, députés et sénat, conseils généraux, régionaux, palais divers et variés.-y compris financements publics inutiles de partis politiques, ce qui fait vivre des tas de gens toute une vie à ne rien faire.-la fraude fiscale généralisée chez toutes les professions libérales, artisans, commerçants, agriculteurs, pme...etc...tout ça mis bout à bout ça fait des milliards . je ne parle que des dépenses et frais inutiles , qui ne rapportent rien à personne.-
non c’est absolument faux
les dettes et surtout la BANQUEROUTE des anglo saxons est due ENTIEREMENT a leur guerre sans finon ne peut financer des lois sociales ET vouloir trucider toute la planète pour faire tourner des usines d’armement et maintenir un leadership gâteux qui n’a de vision d’avenir que des parcs à cimetières à l’infinile ledership anglo saxon est un monstre sénile, aveugle et qui broie tout le monde y compris lui-mêmetels sont les fruits de l’ignorance, telle est la bête systémique et mécanique, emplie de toute la vermine qui joue à traffiquer jusqu’aux gênes des êtres, cette bête descend aux abysses sans recours parce que voulant vivre parfaitement en-dehors DES LOIS HARMONIQUES ET DE LA SEULE LOI D’AMOUR UNIVERSELLE QU’IL FAUT SUIVRE, SINON AUCUNE LOI N’A DE SENS.MAIS NOUS SOMMES HABITUéS AUX MILLE LOIS QUI CONTOURNENT SAVAMMENT LA SEULE LOI IMPORTANTE, LA LOI ORGANIQUE QUI FAIT QUE CHACUN SAIT TRèS BIEN CE QUI EST BIEN ET CE QUI EST MAL... MAIS CHEZ NOUS ON PUNIT LE BIEN ET ON GLORIFIE LE MAL , tels sont les fruits de la violence érigée en « civilisation », les fruits amers de la séparation parce qu’une bande de fêlés se prennent pour des dieux et prétendent encore être indispensables et supérieurs quand ils ne sont que PLAIES en ce monde et PERVERTISSENT toutes les relations saines entre les personnes et les nations.leur plus grand art ? vous avoir fait croire que votre bonheur réside dans le fait de devenir complètement dépendants envers des gens qui ne savent plus rien produire ni faire de constructif eux-mêmes, des gens devenus parfaitement dépendants de VOUS et qui se paient le luxe de vous appeler « les chèvres » !!si seulement vous vouliez bien le voir, ils ne savent même plus ouvrir une porte eux-mêmes. -
@arobase
Pas du tout, la dette vient de la loi Rotschild ! -
slipenL’air 31 août 2011 11:13La propagande et la désinformation (ou non information)
fonctionne bien,c’est une bonne nouvelle pour les médias
alignés.
les 15% restant sont des conspirationnistes.-
« pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ».
Cela me semble une majorité suffisante pour qu’elle soit respectée.Que vous prêchiez pour d’autre solutions est la liberté de tous, mais en attendant d’avoir rallié vos concitoyens à votre opinion, respectez donc celle de la majorité actuelle largement exprimée.-
N’est-ce pas ce même institut de sondage qui voyait MLP avec 25% d’intention de vote aux derniers scrutin éléctoral ?
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Je serais curieux de savoir ce que pourrait donner ce sondage si on expliquait au « 85% » ce que représente réellement une « contraction forte des dépenses », notamment en ce qui concerne la baisse des services publics !
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il ne s’agit pas d’augmenter les impôts mais simplement de les répartir autrement.
on sait que les plus riches sont ceux qui proportionnellement en payent le moins . il faut changer cela de sorte que 1000 euros de revenu de quelque nature que ce soit génèrent de façon égale x% d’impots.mettre les tricheurs petits et grands réellement en prison car c’est un crime contre l’ensemble de la population.-
Pour compléter, par un point que tout le monde passe gentiment sous silence :
Donnez 100 Euros à un Riche, il l’économisera et augmentera son capital
Donnez 100 Euros à un pauvre, il le dépensera et soutiendra donc l’économie.Quizz :
- Quel est la méthode la plus efficace pour favoriser l’activité économique ?
- Que fait-on depuis maintenant 10 ans ?Conclusion : Transférer 10 Milliards d’impôts des Bas revenus vers les haut revenus, voila un façon de réduire le déficit par accroissement de l’activité (qui génère TVA et impôts)
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JPhilippe,
vous ne vous seriez pas mélangé les pinceaux quelque part ?
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De la pub pour un site internet de retraite.
Des infos intéressantes mais des oublis importants.Un glossaire ou est absent le mot « bonifications, l’oubli peut être volontaire du coût et la valorisation pour les contribuables des »bonifications« .Sur l’article quel est donc le coût des »bonifications" des régimes spéciaux dans la dette ?-
Un truc me chiffonne : moi quand j’emprunte, la banque regarde mes revenues sur la période entière de l’umprunt et pas seulement sur une seule année.
Alors pourquoi concernant les états, on compare l’endettement avec une seule année de PIB ??? (le PIB n’étant même pas les revenus comme précisé dans l’article)
Mon avis est que ca permet de mieux faire croire au petit peuple que la dette doit absolument être remboursées.
Autre question : Avec toutes la tunes qu’on leur doit, pourquoi ne pas les menacer de ne rien remboursser s’ils continuent à demander toujours plus ? Perso, si j’étais investisseur, je préférerai continuer à vendre mon argent « pas trop chère », plutôt que de ne plus rien gagner du tout (voir carrément ne même pas récupérer mes billes !).
Les dirigeants ont unpeu oublié qui est aux manettes et qui commande !!!!
Bref, tout ceci est une arnaque totale, il n’y aucun problème si ce n’est la main mise sur notre travail, via la monnaie, par quelques parasites dont on devra bien se débarasser un jour !-
bonjour je me permet de reposter un commentaire que j’avais fait sur un autre article:La Dette : thème officieux de la campagne présidentielle, mais qui tombe à pic
Reprenons ces quelques chiffres
en 1982 les recettes de l’état s’élevaient à 22,5% du PIB national
en 2009 les recettes de l’état s’élevaient plus qu’à 15,1 % du PIB
soit un manque à gagner sur le budget de la nation rien que pour l’année 2009 de 142 milliards d’euros.
sur 10 ans cela fait 1420 milliards d’euros !!!!!
En 1993 les dépenses de l’état représentaient 25,5 du PIB
en 2008 ces mêmes dépenses ne représentaient plus que 20% du PIB
donc les dépenses de l’état ont réellement baissé !!!!
1 % du PIB équivalent a environ 15 milliards d’euros.
en 2008 les interets de la dette se sont élévés à 43 milliards de dollards.
C’est plus de 1300 milliards d’euros d’intérêts que nous avons payé en 35 ans .
C’est aux déjà plus riches, que nous avons remboursé ces 1300 milliards d’euros.
A ces 1300 milliards, il faut y rajouter ne serait-ce que 1420 milliards d’euros dont la droite à fait cadeaux aux plus riche sous forme de baisse d’impôts de toutes sortes.
Et ils veulent nous faire le coup de la dette !
Ces milliers de miliards d’euros dont le peuple francais a été spolié, n’est pas perdu pour tout le monde.
En effet ces profiteurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt.
Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées ... monnaie évidemment payante bien que créée « ex nihilo », à partir d’une simple ligne d’écriture.
Le recours à l’emprunt par l’État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d’une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l’État, n’a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée.
Depuis 1973 la France s’est interdite de créer la monnaie dont elle a besoin pour combler ses propres déficits, que ce soit en fonctionnement ( salaires et retraites des fonctionnaires, loyers, etc.) ou en investissements pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hopitaux, bibliothèques, etc..) mais s’est obligée à emprunter sur les marchés monétaire en émettant des obligations (bons du Trésor) sur lequel évidemment elle doit payer un intérêt à ceux qui souscrivent (40% du montant par des résidents, 60% par des non-résidents), ce qui a pour conséquence, comme nous l’avons vu plus haut, qu’au fil des années la dette s’alourdit d’un montant sensiblement égal au « déficit », qu’il faut couvrir par l’emprunt, c’est-à-dire par l’émission d’obligations nouvelles auprès du public et surtout des investisseurs institutionnels (assurances, banques, etc).
La dette quelle dette
nous l’avons déjà rembourser plusieurs fois
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? ? maintenant ils vous ont remis une louche de 750’000 milliards sur le dos.. en trois jours décidés pour sauver les grandes banques centrales... oublié ?
pour leurs copains banquiers trois jours, en week end svp, suffisent pour couler tout le monde et sauver leurs copains de wall street et de Londres... pour trucider des foules entières et piétiner des nations entières aussi, hop le fric le voilà, le gâteux Greenspan l’a dit, ils n’ont qu’à imprimer à l’infini et vos dettes montent jusqu’aux cieux puisque les CITOYENS NUMEROTES sont la dernière VALEUR EFFECTIVE EN COURS...oublié que nos numéros d’AVS sont utilisés en bourse comme PIB des nations ?c’est pas formidable ?vos impôts disent-ils encore... non, vos dettes... en échange de ces bouts de papier verdâtres infects QUOI ? VOTRE FORCE DE TRAVAIL et finalement notre sang à tous, notre peau que veulent ces vampiresloupé un épisode ? -
Une petite remarque à ce passage :
"
En 1993 les dépenses de l’état représentaient 25,5 du PIB
en 2008 ces mêmes dépenses ne représentaient plus que 20% du PIB
donc les dépenses de l’état ont réellement baissé !!!!
"
Cette conclusion n’est valable qu’à PIB constant sur la période. Or sur les 15 ans de votre exemple, il me semble que nous avons régulièrement fait de la croissance.
Je n’ai pas le temps de faire le calcul mais il est fort probable que croissante incluse, cela donne une augmentation des dépenses et non une baisse.
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« aux prêteurs (ceux qui ont des excédents) »
Cet auteur vit au pays des Bisounours et des idées reçues. Inutile de poursuivre plus loin devant tant d’ignorances !
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pourquoi les politiciens de droite, du centre et de gauche préfèrent-ils voir le peuple payer les échecs de spéculations et crédits des banques, assurances et spéculateurs internationaux ?
pourquoi agissent-ils ainsi ? quel est leur but final ?
je pensais que l’objectif de nos démocraties était d’assurer le bien-être de leurs populations ?!
où est-ce que je me suis trompé ?-
pas un mot sur la « guerre contre le terrorisme » qui détruit visiblement TOUT en occident, toute notion de liberté, de fraternité, de société ou de civilisaton
que boucheries sur boucheries qui ont amené l’empire anglo saxon des banksters rothchild à la RUINEde civilisé qu’ont-ils fait ? clamer « le choc des cultures » et légaliser les tortures de Guantanamo et construire des camps à l’infini...expliquez-nous doctement comment ils peuvent trouver 200 milliards TOUS LES JOURS MAINTENANT ?out, fini, aux chiottes wall street et Londres et surtout leur « leadership » ABSOLUMENT NEFASTE POUR TOUS PUISQUE COMPLèTEMENT DéGéNéRé ET S’EN PRENANT AUX AVOIRS ET ETRES DE tous ceux qui ont eu la malheureuse idée de vouloir être leurs amis.les dettes ne sont pas sensées êtres remboursées en argent, mais en nature, nous avons à faire avec de vils esclavagistes, mettez-le vous dans le crâne.-
Bah ça donne 85% de cons qui ont la société qu’ils méritent ...Pas une manif contre la guerre en Libye avec l’argent du contribuable , pas une manif quand le nabot a violé la constitution sur le traité de Lisbonne etc...
Du coup on a le président qu’on mérite .
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Et la dette qu’on mérite ! -
Et le comble de l’ironie c’est l’auteur qui vient nous expliquer ça en omettant de nous parler de la loi 1973 Pompidou-Giscard...Aie aie aie c’est encore plus grave que je ne le croyais...
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Bien sur Rico :)On exporte à coup de bombes au phosphore la démocratie comme en Irak et en Afghanistan , on viole des contitutions en s’attaquant à des pays souverains qui revendiquent juste le droit à l’autodetermination , bien sur le Libye n’a pas de pétrole et de richesses naturelles , tout ça c’est au nom de la civilisation ...
Rico un moment donné va falloir arréter de prendre les gens pour des cons ou ja vais être insultant car votre pseudo scéne de liesse bidon à Tripoli a été précédé par la mort de 1300 civils !
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Alors tu diras à ton maitre le nabot de commencer par s’attaquer à la colonie scélérate raciste et d’appartheid qui humilie et massacre un peuple depuis 60 ans , vous étiez lors des bombardements à Gaza ?Ici tu veux me faire croire que le soucis du nabot c’est de sauver le peuple libyen ? Lol et re-lol , tu es un piétre propagandiste , tu me diras normal pour un gars qui confond Seif El Islam et Harlem Desir ...
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Ha oui j’oubliais Bachar Al Assad , bah oui un de plus qui vous tient par les couilles , toi et ta clique de néocolonialistes au service de l’oligarchie et des banksters verreux !Vive Kadhafi
Vive Chavez
Vive Ahmadinejad
Vive Al Assad
Vive Jean MoulinVIVE LA RESITANCE !
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« A qui profite la dette ? » Aux riches, très riches effectivement, à ceux qui profitent, à ceux qui utilisent les paradis fiscaux comme moyen d’en avoir encore plus, à ceux qui se moquent bien des millions qui meurent de faim, qui survient comme ils peuvent... On sait que 800 milliards d’euros s’évadent chaque année des pays du Sud, ce sont 125 milliards d’euros de recettes fiscales non perçues. Petit hic si je peux dire, 30 milliards d’euros par an « suffiraient » à éradiquer la faim dans le monde (cf. http://www.aidonslargent.org/). C’est fou quand même non ??? Il est peut-être temps de se bouger vraiment, de changer les choses. Perso, ça me rend malade, ces chiffres....
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Franchement, il aurait été souhaitable que pour faire cet article, vous ayez vous même une connaissance du pourquoi de la dette. Comme d’autres l’ont souligné, la loi de 1973.
il faudrait peut être même commencer par la refuter !!! Cette dette est payée plusieurs fois par la masse d’interret remboursé depuis des années. Alors ?? deja ici nous avons un arbre de decision.
Et puis, je sais et je vois dans les commentaires qu’il reste des gens avertis. Mais mince 80% de gens d’accord avec le contenu de cet article qui nous renvoit vers un site de retraite. Conflit d interret ?
Je ne suis pas un activiste politique, pas plus un économiste. Mais je suis un être humain et l’injustice quel qu’elle soit m’indispose. Arretons simplement d’écraser les petits... arretons cette ignominie generale...ces guerres abusives.... ces medias a la mord moi le cxx ces secrets... ces plans... ces manipulations... la corruption... la spéculation sans fin sur la misere des gens...ARRETONS.... franchement j’ai honte de nous, car d’une maniere ou dune autre, nous sommes tous complices....
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L’argent c’est de la dette. Donc si toute les dettes mondiale étaient remboursée, il n’y aurait plus d’argent. Incroyable quand on y pense.
Donc il faut de la dette avec ce type de système, et la question à 10 cents est la suivante : au nom de quoi faut-il verser des intérêts aux bankster-préteurs ?
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Et sinon t’es payé combien pour dire de telles conneries ?Je sais que du coté de Tel Aviv ils embauchent en ce moment n’empeche que j’aimerai pas être dans la peau d’une prostituée pseudo intellectuelle qui n’est en réalité qu’un vulgaire troll sioniste...
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En septembre 2007, Fillon balance piteusement :
« Je suis à la tête d’un État en situation de faillite »
On avait envie de lui répondre :
« ben reste pas les bras ballants mon con, la droite est au pouvoir depuis 5 ans, davantage si on compte les cohabitations » .
Depuis, en 4 ans, la dette a augmenté de 900 milliards : la faute à la crise de 2008 nous répètent les médias et leurs économistes indigents .
Pas plus d’un tiers de cette somme réponds la Cour des comptes .
Maintenant, c’est règle d’or et souliers de plomb, et silence dans les rangs .-
Merci encore au corps enseignant qui a désarmé les Français...
Début 2009, j’ai proposé une approche géostratégique sur ce dossier, sans que cela intéresse grand monde. De manière globale, je ne sais ce que vous en pensez mais je trouve que ça rumine beaucoup trop sur internet... Pour ma part, pas de pensée sans action !
Ainsi avec l’IRC, nous venons d’initier une politique diplomatique pour promouvoir notre système de monétisation de la dette publique française sur projets (1600Md), en coordination avec des partenaires francophones. Il pourrait y avoir déclinaison du dispositif à une autre échelle toutjours dans un cadre bilatéral pour résorber aussi les dettes de la SNCF et de EDF (100Md), et pourquoi pas la recapitalisation des banques etc... Les tenants et aboutissants sont trop nombreux pour que je les mentionne ici.
http://www.la-France-contre-la-crise.over-blog.com-
L’explosion de la dette est simplement due à la loi Pompidou-Giscard de 1973, puis à sa version européanisée (Article 123 du TFUE du traité de Lisbonne).
Aucune des 2 solutions proposées par le sondage ne peut résorber la dette, car dans tous les cas les intérêts demandés par les banques (sur de l’argent qu’elle n’ont pas besoin de posséder pour le prêter car celui-ci est créé ex-nihilo), ne peuvent être payés sans la création d’un nouvel emprunt.
Si cette loi inique n’est pas abrogée, quoi qu’on fasse il n’y a qu’une seule issue : l’explosion du système.
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Bonjour,
Pour la plupart, sur Agoravox et d’autres sites, nous avons de bonnes connaissances en matière économique, financière, droit civil,des affaires, européen, un peu constitutionnel. Nous pouvons acquérir ou développer nos connaissances, compétences par la richesse des sources proposées par Internet. Mais cela demande du temps, et parfois beaucoup !
Je suis un jeune retraité actif (domaine de l’expertise-comptable, commissariat aux comptes, conseil en gestion) tandis que d’autres sont étudiants en droit, sciences éco, sciences po,etc..., d’autres sont des professionnels, cadres d’entreprises, cadres bancaires, financiers, entrepreneurs, d’autres n’ont pas de formation spécifique mais s’intéressent à ces domaines de l’activité humaine comme autodidactes.
Notre richesse dans ces échanges vient de notre diversité culturelle, d’origine, de formation, de notre expérience personnelle.Après cette introduction, je souhaite commenter ce sondage et aller plus loin dans la réflexion qu’il m’inspire.
Tout d’abord, parmi les personnes ayant participé à ce sondage combien possédaient une bonne connaissance en économie financière, en matière budgétaire, sur la construction européenne et les mécanismes financiers mondiaux.
Combien de ces personnes ont accès à l’internet et que consultent-elles de préférence.
Quelles sont leurs sources d’informations sur la crise financière, économique, européenne :
les médias mainstream (audio, TV, papier, ...), internet (forums, presse online, blogs spécialisés,...), débats entre amis, collègues, associations, syndicats, partis politiques...
En matière d’éducation, combien ont bénéficié d’une formation sur les fondamentaux de la constitution française, les valeurs républicaines et le citoyen, les fondamentaux de l’économie (système capitaliste, marxiste, communiste, altermondialiste,...), comme gérer son argent de poche....
Il en va de même pour la culture générale, comme la littérature, la philosophie qui sont essentielles pour acquérir un esprit critique et se former une opinion personnelle sans recourir à une pensée pré-mâchée ou unique.
Aujourd’hui, une grande partie de nos concitoyens sont soumis à une information basée sur l’affect, l’émotion et non sur la raison, l’analyse de la réalité, des faits qui sont toujours têtus.Le débat démocratique est confisqué par les « politiques », les médias mainstream et diverses organisations.
Je me souviens, avec bonheur et un peu de nostalgie, du large débat, du grand questionnement à l’occasion du référendum sur le TCE de 2005.
Mais aussi, avec colère, de la forfaiture du Parti Socialiste au vote du Congrès de Versailles en 2008.A travers ce sondage, on constate que « l’opinion publique » est en errance, perdue, sans repère, sans confiance en qui que ce soit. Le plus grave est qu’elle accepte comme une fatalité les évènements, dans un état amorphe, résigné, sans indignation et encore moins de révolte.
Nous sommes dans une société de citoyens-consommateurs qui se font tondre, abrutis par les news-marronniers, la téléréalité, l’histoire réécrite par Gala, Voici (Stéphane Bern) pour le plus grand profit de cette oligarchie qui possède tous les leviers.
C’est simplement le constat de la disparition de ce que l’on appelait la démocratie, de la politique dans le sens de « politis », l’art de diriger la cité.
Je pense que ces réflexions pourraient lancer un débat de fond sur notre avenir, sur nos espérances...
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à bigglop :
Vos réflexions tranchent heureusement avec un certain nombre de réactions sans intérêt ou peu en rapport avec le sujet proposé dans cet article.Ce n’est pas uniquement la « faute » de ceux qui ont gouverné et gouvernent la France qui fait que la Dette explose aujourd’hui : le système libéral s’est imposé sans réelle résistance, surtout depuis la chute du mur de Berlin. Et je ne vois pas ce que le conflit israélo-palestinien, entre autre, vient faire ici.Vous avez raison quand vous mettez en avant la loi de 1973 - qui donne aux banques des privilèges immenses. Vous avez raison de dénoncer les traités de Maastricht et de Lisbonne. C’est tout-à-fait exact qu’une oligarchie de financiers et d’économistes à leurs bottes gouvernent quasiment le monde.Mais que faire pour que cela change ? Certes, il faut se débarrasser de la clique qui est à la tête de l’État depuis quatre ans. Mais je ne suis pas assez naïf pour croire un instant que l’opposition va régler le problème : elle porte une large responsabilité dans le marasme actuel. Il lui manque, dans ce système présidentiel, un politicien d’envergure - un de Gaulle ou un Mendès. La seule chose que l’on puisse espérer, c’est qu’un peu plus de démocratie et d’objectivité se réinstallent dans les mœurs politiques de ce pays ... -
Bonjour Richard,
J’ai tenté une réflexion, plus large et généraliste, sur l’état de notre société.
Si l’on examine l’état du débat citoyen, de 2007 à ce jour, il est réduit à la portion congrue, sinon inexistant. Restent quelques émissions, rares, comme « Ce soir ou jamais » dont la programmation a été réduite pour la fin de l’année.
Depuis 2007, comptons les débats contradictoires, sans langue de bois, avec des personnalités comme Jorion, Lordon, Hillard, Askenazy, Coutrot et autres face à des Elie Cohen &Co sur la crise financière de 2008, sur l’Euro et la construction européenne (BCE, FESF, Banque MES (1)), les mécanismes de la dette mondiale et US, la géopolitique.
En cherchant bien, aucun de sérieux.
L’information est aux mains de l’oligarchie (Bouygues, Lagardère, Dassault) et de l’UMP avec la nomination de Pfimlin à la tête de la télévision publique.
Ajouter le contrôle de l’internet avec Hadopi et des logiciels de surveillance (2)
Finalement, les présidentielles n’apporteront rien, sauf le cas d’un « petit candidat » présent au second tour comme Mélanchon, Joly, Asselineau (ancien UMP, partisan de la sortie de l’euro)
Le scrutin le plus important sera les législatives qui pourra conduire à une cohabitation si aucun des deux partis dominants n’a la majorité absolue.
J’aimerais l’idée d’une Assemblée divisée en tiers.(1)http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-fesf-l-ue-et-la-banque-mes-le-97421
(2)http://www.rue89.com/2011/08/30/libye-une-entreprise-francaise-participait-a-la-repression-219888 -
La dette est faite pour asservir mais ce système a ça d’imparfait qu’il mène à une impasse à terme. Le but est de terminer les confiscations programmées avant le terme afin qu’elles soient irréductibles. L’euro n’est qu’un outil, s’il tombe ils peuvent échouer en effet.
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Antar Ibn Chaddad 31 août 2011 23:13La crise financière atteint l’économie réelle mais pas la Réserve Fédérale des USA. La crise mondiale vient du fait que le monde est surarmé. Les budgets militaires sont si lourds qu’on n’ose même pas en parler et les engins de guerre sont si ruineux qu’ils en exportent sans vergogne. Non seulement le militarisme moderne nous ruine tous mais en plus c’est le bras armé de toutes les dictatures et il en résulte un engrenage infernal (le militarisme moderne est une entrave à la civilisation, il ne sert que les dictateurs et les tyrans).
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Antar Ibn Chaddad 31 août 2011 23:17La crise financière atteint l’économie réelle mais pas la Réserve Fédérale des USA. La crise mondiale vient du fait que le monde est surarmé. Les budgets militaires sont si lourds qu’on n’ose même pas en parler et les engins de guerre sont si ruineux qu’ils en exportent sans vergogne. Non seulement le militarisme moderne nous ruine tous mais en plus c’est le bras armé de toutes les dictatures et il en résulte un engrenage infernal (le militarisme moderne est une entrave à la civilisation, il ne sert que les dictateurs et les tyrans).
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Antar Ibn Chaddad 31 août 2011 23:23-
Les Français ouvriront les yeux quand nous arriverons à cela :
Grèce : La dynamique de la dette est désormais hors de contrôle constate la nouvelle commission de contrôle du budget. Le déficit public est devenu insoutenable à 14,69 milliards d’euros au premier semestre 2011, alors que l’objectif fixé était de 16,68 milliards pour toute l’année. L’économie grecque se rétracte à un rythme alarmant. Les plans de sauvetage : un coup d’épée dans l’eau...
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Antar Ibn Chaddad 31 août 2011 23:26Oups ! je ne sais pas ce qui s’est passé mais c’est bizarre que mon texte se reproduise tout seul
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Réponses de l’auteur de l’article à certains des commentaires :
à ceux qui affirment que c’est la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 interdisant à la Banque de France de prêter directement à l’Etat (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C2%B073-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France) …qui serait à l’origine de notre dette actuelle, je leur répondrais modestement 2 choses :
Certainement que l’interdiction, maintenant généralisée au niveau européen, faite aux banques centrales et à la BCE de prêter directement aux Etats a aussi contribué à l’envolée des dettes souveraines. Puisque l’on verse ainsi des intérêts inutilement élevés aux banques qui s’en servent pour spéculer et à leurs dirigeants et traders pour se goinfrer de stocks-options et de bonus. N’étant pas économiste, je m’informe auprès d’auteurs a priori compétents, comme par exemple le Manifeste d’économistes atterrés « Crise et dette en Europe : 10 fausses évidences, 22 mesures en débat pour sortir de l’impasse ». Et leur Mesure n°14 consiste effectivement à « autoriser la Banque centrale européenne à financer directement les États (ou à imposer aux banques commerciales de souscrire à l’émission d’obligations publiques) à bas taux d’intérêt, desserrant ainsi le carcan dans lequel les marchés financiers les étreignent ».
Pour autant, vous ne pouvez pas passer sous silence le fait que tous les économistes sérieux s’accordent aujourd’hui pour dire que les cadeaux fiscaux accordés depuis 10 ans aux hauts revenus représentent pour l’Etat un manque de recettes de 100 milliards d’euros par an … et que sans tous ces cadeaux fiscaux il n’y aurait non seulement pas de déficit budgétaire, mais que des marges de manœuvre importantes auraient été disponibles pour financer de nombreux investissements d’avenir (éducation, santé, conversion écologique etc …).
à Yobs : bien sur que la socialisation des dépenses et la privatisation des bénéfices contribuent aux déficits du budget de l’Etat et des comptes sociaux (santé, retraites …).
et merci à tous les autres contributeurs sérieux et pertinents.
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C’est tres bien de dire que s’il n’y avait pas de cadeaux fiscaux, alors il n’y aurait plus de dettes, ont pourais aussi dire que s’il n’y avait pas d’aide au logement, ou pas d’alocation chaumage, il n’y aurrait pas de dette.
on dit aussi que si les prélèvements éffectués pour la sécu lui été reversé, elle serait en exédent....
Le fait est que la dette est de 1.700 milliards, et depuis 73 le total des interets payés est de 1.500 milliards, des depenses inutiles, sans contrepartie, une PERTE SECHE qui apauvrit la france, et qui fille tout les jours un peu plus :
http://cluaran.free.fr/dette.html -
bonsoir
Raison de plus pour faire passer l’information.Lorsque les citoyens le sauront à hauteur de 85%, tout ce système mafieux tombera.Pourquoi croyez-vous que tout soit caché, que la désinformation fonctionne à tout-va:justement parce que cette élite n’a qu’une crainte:que cela se sache.
Alors faisons en sorte que cela soit révélé à ces 85%.
Voilà encore un excellent lien qui explique comment ce système pervers a pu commencer dans le plus grand secret (comme toujours...)http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/67/15/03/Rothschild/Conf-Ed-Griffin-Creation-FED.pdf
Tromper encore et toujours pourrait être la devise de ces mafieux dont l’un des plus ardents supporters est notre matamore national et ceux qui le servent si « bien » ...
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J’avais oublié d’ajouter que sans ces 100 milliards d’euros par an de cadeaux fiscaux, point de déficit budgétaire donc nul besoin pour l’Etat d’emprunter ni aux banques, ni aux « investisseurs », ni même à une banque centrale … et la loi de 1973 serait devenue d’aucune utilité pour les banksters.
D’où ma suggestion d’équilibrer les dépenses nécessaires par une fiscalité (sur les revenus, les patrimoines, les transmissions, les plus-values …) aussi fortement progressive que nécessaire .
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forcement 85/00 ne veulent pas payer plus, c est les 15 autres qu il faut taxer plus
ca ressemble a une propagande pré électorale de droite-
L’escroquerie intellectuelle c’est votre article !
Comment pouvez-vous avoir le culot de prétendre que vous faite parti des 25% des français qui connaissent la cause de la dette sans parler de la loi Pompidou, et en faussant le début le l’explosion de la dette.C’est en 1973 que la dette a commencé.
En effet, le 3 janvier 1973 pendant que les français faisaient la grâce matinée âpres un réveillon bien arrosé, les traitres à la nation, Giscard et Pompidou ont fait voté en catimini la loi appelée vulgairement loi Rothschild (Loi n°73-7 du 3 janvier 1973), qui interdisait à La FRANCE de créer de la monnaie, elle devait l’emprunter à des banques privée, et donc, payer un intérêt à ces banques.
Cette loi est appelé loi Rothschild, car justement Pompidou est un ancien directeur général de la Banque Rothschild, et qu’elle pue le conflit d’intérêt !
A noté aussi, que cette loi à été prorogé au niveaux européen dans le traité de Maastricht (Art.104 Traite de Maastricht), qui a été refusé par la france, et imposé de force par un acte de haute trahison de Judas- Sarkozy, dans le traité de Lisbonne (Art.123 Traite de Lisbonne).
Pour conclure avec l’actualité, ‘la règle d’or’ prônée par judas-Sarkozy, n’est que :’ l’obligation inscrite dans la constitution de rembourser cette dette’ issue de trahisons successives de nos politiques en faveur des Bankster.
Ces politiciens vereux doivent etres condamnés, et nous devons refuser de continuer à payer cette dette !
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C’est le principe même de la démocratie, l’égalité devant la loi de tous y compris de l’État.
L’État doit respecter les lois et les engagements pris !
L’État doit respecter les accords internationaux signés !
Un homme ou un État responsable n’emprunte que ce qu’il peut rembourser !
NOS GOUVERNANTS NE SONT PAS DES GENS RESPONSABLES !
Des gens qui empruntent à outrance, puis finissent par emprunter pour rembourser leurs dettes finissent le plus souvent à la Commission de surendettement et sous contrôle.
Que vaudrait un État qui n’est plus souverain, mais sous contrôle d’institutions charger d’apurer ses dettes ? Rien !
Prétendre que c’est le préteur qui est responsable de la dette est une gageure !
LE SEUL RESPONSABLE C’EST L’EMPRUNTEUR !
La première des solutions serait d’arrêter d’emprunter, et la dette arrêterait d’elle-même de grossir, puis décroitrait et finirait fatalement par s’éteindre dans quelques dizaines d’années.
La deuxième serait de commencer par prendre les bonnes décisions.
Le reste n’est que du bla-bla !
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"le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé. Dette des ménages, dette des institutions financières, dettes des Etats : la dette globale a monstrueusement explosé en vingt ans de mondialisation dans la plupart des pays : de 220 à 500 points de PIB pour le Royaume-Uni entre 1990 et 2010, de 130 à 370 points de PIB pour l’Espagne, de 200 à 350 points de PIB pour la France, de 200 à 280 points de PIB pour les Etats-Unis [2]…
La dette des ménages explose parce que seul le crédit leur permet de rester à flot pour leur consommation courante quand leur revenu est sous compression constante, du fait de la concurrence par les coûts du libre-échange et de la pression actionnariale à la rentabilité financière. La dette des institutions financière explose pour mobiliser l’effet levier et propulser les ROE (Return on Equity, rendement des capitaux propres). La dette des Etats explose sous l’effet du choc récessionniste occasionné par la crise financière, expression parfaite des désordres mêmes du néolibéralisme [3], mais surtout, en moyenne période, sous l’effet de la contre-révolution fiscale, un autre de ses produits typiques [4], qui réduit la contribution du capital et des plus fortunés. Vient forcément un moment où cette divergence proportionnelle n’est plus soutenable et où il n’y a plus d’autre solution que des annulations massives – nous en sommes là.« (Frédéric Lordon, ’Le commencement de la fin’)
Il serait logique et sain de refaire le chemin inverse : réduire les inégalités de revenus et de patrimoines afin que les endettés puissent rembourser les prêteurs.
Je propose de déclarer unilatéralement les taux d’usure supérieurs à zéro illégaux à partir de maintenant, et d’utiliser la »charge de la dette" comme moyen de remboursement. Par exemple, l’État doit 100 à x % ? Hé bien, en versant 10 par an, en 10 ans on aura tout remboursé : 10x10 = 100, Point barre !
Les marchés ne prêteront plus à la France ? La belle affaire : l’État ne doit plus emprunter aux marchés, cette obligation étant unilatéralement déclarée illégale par le peuple souverain !
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Refusons plus simplement de rembourser dès maintenant la dette illégitime des capitalistes.... Nationalisons toutes les banques, plaçons les sous le contrôle de la population et des salariés et ainsi nous aurons le monopole du crédit....
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"A ce propos, on ne peut que constater que les dirigeants du PS se prononcent unanimement pour « la rigueur » et le remboursement de cette Dette rubis sur l’ongle. Une fois de plus s’illustre l’abîme qui nous sépare des sociaux-libéraux.
D’autres à gauche, principalement parmi les « anti-libéraux », préconisent d’exiger un « moratoire » de cette Dette, suivi d’un « audit public » censé fournir des arguments pour trier ce qui sera légitime et ce qui ne le serait pas, annuler ce qui ne le serait pas et renégocier – donc rembourser – ce qui le serait.
Mais discuter du montant de la Dette, de ce qui est vraiment dû et de ce qui ne l’est pas, c’est déjà reconnaitre une légitimité au moins partielle à la Dette. C’est pourquoi nous ne pouvons que combattre une telle approche.
En fait, le mot d’ordre de « moratoire » est une nouvelle application de la méthode classique des dirigeants syndicaux et réformistes. On se souvient que lors de la contre-réforme des retraites, ceux-ci refusaient de se joindre à nous sur le mot d’ordre de retrait du projet Woerth et se limitaient à exiger des « négociations » censées aboutir à « une bonne réforme ». Ceci ne pouvait qu’aboutir à rendre les choses moins claires, à dissoudre les revendications et ouvrir des possibilités de compromis avec les classes dirigeantes, voire d’association des organisations ouvrières à la politique anti-sociale.
A l’opposé de tout ceci, notre politique doit être sans ambigüité : cette dette n’est pas la nôtre, elle n’est pas celle des travailleurs et des couches populaires. Nous n’en sommes en aucun cas responsables et nous refusons de la payer."
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Réponse à la dette : Tant qu’on vous la doit, vous ne l’avez pas perdue.
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Deuxième réponse à la dette.
Et même s’ils (les français) le savaient, quest-ce que ça changerait ? Sommes-nous à ce point devenus si niais que de croire que savoir c’est pouvoir. Pour se faire entendre il faut constituer un groupe, un parti, des associations, rameuter les foules, les médias, manifester... Mais les rhétoriques utilitaires, conservatrices, les intérêts avoués ou non, les calculs électoraux foireux, sont si puissants qu’il se passera un minimum de choses, et sans doute rien qui allégera l’insécurité de chacun.
Il se trouve que les systèmes incriminés et ceux qui en profitent veulent gagner du temps. Et l’usure, la situation enlisée prévaudront, malgré tous les mécontents de la planète.
Indignez-vous, criez fort, nous, on a un pouvoir colossal, celui de vous ruiner. Mais il est où le pouvoir ? Nulle part, et plus guère du côté des politiques. Là où prévaut une rhétorique bien rôdée évoquant le système, la globalisation, la mondialisation, et quelques oripaux techniques, se tiennnent les racines du pouvoir. Peut-on condamner le langage ?
Lisez la fable de la Fontaine : La laitière et le pot au lait. Adieu, veau, vache, cochon, couvée... Mais, du calme, les urnes vous appelleront bientôt. C’est fou ce que vous serez bien informés !!!
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L’obligation d’État 7 an tourne entre 2 et 3 %, http://www.banque-france.fr/fr/statistiques/taux/taux-actuariels.htm l’inflation prévue en 2011, de l’ordre de 2 %. Compte tenu de l’impôt sur les revenu csg etc sur les revenus obligataires...si on tient à faire des calculs au doigt mouillé comme vous, les malheureux qui prêtent leurs « excédents » à l’état sont peut être même en déficit....On pourrait donc dire que l’intérêt des riches seraient de diminuer le déficit budgétaire et la dette car celle ci les appauvris....
Tous cela pour dire quoi ? Que ce sont des sujets sérieux. Techniques, et qu’il est à peu prêt aussi facile d’en rester à « c’est un scandale faisons payer les riches » comme vous, qu’à se contenter de répéter en boucle que « quand on dépense en permanence plus qu’on ne gagne », cela ne peut pas se finir bien.
Après, on regarde quels sont les pays plus ou moins endetté, plus ou moins déficitaires avec des services sociaux plus ou moins efficaces et plus ou moins justes, plus ou moins de fonctionnaires et des peuplesplus ou moins riches. On voit que tous cela se passe à quelques points de pib en plus ou en moins pour l’État ou pour les menages et en fonction de cela, on décide pour qui on vote. Heureusement, on a quand même quelque critères de bon sens pour s’y retrouver, même sans être un technicien de la finance.
Personnellement, j’ai l’impression que l’Allemagne s’en sort mieux que l’Espagne et la France mieux que l’Italie.
Bien évidemment cela me pousse à voter pour ceux qui me disent que l’on va faire gaffe, plutôt que pour ceux qui me disent qu’on a pas assez de fonctionnaires et d’impôts.
On peut aussi choisir de voter pour les partis de fonctionnaires qui trouvent que l’on manque de fonctionnaires et qu’ils ne sont pas assez bien payé.
D’un autre côté, on assez se recul et d’alternance pour savoir que les « ya qu’a »prendre l’argent ou il est, si cela fonctionnait, cela aurait déjà été fait.-
dans un pays où quand on fait un sondage pour demander si faut mettre plus de foot à la téle,la grande majorité vote oui il y a plus rien à esperer. bière et télé ... un pays mis en bière en somme
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Il y a quand même un petit souci avec cet article : le sondage Harris Interactive est bidon.
Comment peut-on dire « 85% des français » quand on fait une enquête en ligne ? Il y a aujourd’hui un peu plus de 22 millions d’abonnés à Internet. Cela fait quel pourcentage de la population de plus de 18 ans ?
Quel est le profil de ceux qui n’ont pas d’abonnement à Internet ? Outre ceux qui ne peuvent pas avoir l’ADSL (essayez de vous connecter avec un modem à 40-45K maxi pour rigoler), il y a les personnes âgées que ça n’intéresse pas, une partie des handicapés qui ne peuvent pas utiliser un ordinateur standard, et les pauvres (et très pauvres) qui n’ont vraisemblablement même pas d’ordinateur, qui ne paient pas d’impôts et vivent des dépenses sociales de l’état. On exclut d’emblée une bonne partie de ceux qui préfèreraient qu’on augmente les impôts.
Ensuite, les réponses possibles à la question (Si la France devait réduire sa dette et ses déficits publics, préféreriez vous qu’elle le fasse principalement ... ?)
- en réduisant fortement ses dépenses
- en augmentant fortement les impôtsLe mot « fortement » influence la réponse, c’est évident. « Fortement », on imagine que ça fait plus de 10%. 15%, voire 20%. Et comme on ne précise pas quel impôt, celui qui répond pense que ce sont les siens ...
Et pourquoi n’y a-t-il pas une 3e réponse ?
- en réduisant un peu ses dépenses et en augmentant un peu les impôts-
Plus fondamentalement qu’est-ce-que c’est que cette histoire de remplacer le vote par un sondage ?
Un sondage n’a aucune légitimité démocratique !Est-ce qu’on prononce des jugements de cour d’assises, sans débat, sans exposés contradictoires, en un mot sans procès, en faisant un sondage auprès des jurés potentiels ?
Oui... Sur Agoravox à propos de DSK....
Mais sinon ?
C’est se foutre du monde !Le peuple souverain est un concept sérieux, que plus personne, et surtout pas le peuple ne prend plus au sérieux.
Sur le papier c’est le souverain qui décide.
Mais à condition d’être informé !J’ai bien dit informé ! pas intoxiqué !
Ceci suppose que les tenants et aboutissants du problème en suspens soient à la disposition de tous ; que toutes les opinions contradictoires soient sérieusement exposées dans un débat public long et sérieux.
Dans ces conditions, si, bien sûr, il y aura toujours une fraction qui ne comprend rien à rien et /ou qui s’en fout, l’immense majorité des gens n’étant pas débile, on pourrait estimer que leur vote ait un sens.Voyez le referendum de 2005 : en décembre, les sondages ne donnaient pas 30% au non !
Puis ensuite, les gens ont discuté, lu, réfléchi...Image : le peuple souverain aujourd’hui est comparable à un roi sous tutelle, crétinisé, maintenu dans l’ignorance de la réalité, que l’on maintiendrait plus ou moins séquestré dans une nursery à le gaver de play-station, de films idiots et de jeux vidéos, et à qui on viendrait mielleusement demander :
« Dis moi, mon petit souverain d’amour, on a une grosse dette parce-qu’on dépense plus qu’on ne gagne. Qu’en pense votre majesté : ne devrions nous pas réduire nos dépenses ? »Que croyez-vous qu’il répondrait ?
Il faut en finir avec cette épouvantable escroquerie des sondages !
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Bon article, et qui pose un débat pertinent. On moins voilà une possibilité de s’instruire, pour ceux qui ne sont pas au courant de ce scandale. Dommage que ça ne passe pas en première partie de TF1 !....On préfère parler de l’insécurité, de DSK, des embouteillages au retour de vacances, ou même du temps qu’il fait.
Faut-il vraiment avoir fait une école de journaliste pour faire une telle information, et je reste poli.
Tout plutôt que les sujets qui fâchent, et qui soulignerait le rôle écrasant de l’état, dans les choix faits.
Voilà maintenant qu’on nous parle de la règle d’or.
Erreur sémantique : La règle d’or, c’est bien celle qui a permis aux plus riches de s’enrichir encore plus.
Maintenant, voilà l’age du plomb, et la règle qui va avec !
Avec ces spécialistes et conseillers en communication qui nous expliqueront que « le pays » agréable fourre tout, a vécu au dessus de ses moyens.
Et qu’il faut maintenant rembourser !.
Et se mettre des fers aux pieds.-
Samedi 3 septembre 2011, un article très important dans le Wall Street Journal :Talks on Greek Bailout Are Stalled.The suspension pushed yields on Greek government debt to levels indicating that investors see a default by Athens soon as a near certainty : Interest rates on one-year paper blew out past 70 % and two-year yields rose close to 50 %.« I expect a hard default definitely before March, maybe this year, and it could come with this program review, » said a senior IMF economist who is keeping close tabs on the situation. « The chances for a second program are slim. »Traduction :Les pourparlers sur le renflouement grec sont au point mort.La suspension des pourparlers a poussé les rendements sur la dette grecque à des niveaux indiquant que les investisseurs voient un défaut de paiement d’Athènes comme une quasi-certitude à brève échéance : les taux d’intérêt sur les obligations à un an dépassent 70 % et les taux des obligations à deux ans sont de presque 50 %.« Je m’attends à un dur défaut de paiement certainement avant Mars, peut-être même cette année, et il pourrait venir avec cet examen de programme d’aide », a déclaré un économiste du FMI qui garde un œil attentif sur la situation. « Les chances pour un deuxième programme d’aide sont minces. »Grèce : taux des obligations à un an : 72,054 %. Record historique battu.Grèce : taux des obligations à 2 ans : 47,202 %. Record historique battu.Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,282 %. Record historique battu.-
Sauf erreur ou omission, sur les presque 1.700 milliards d’euros de la dette, la France a déjà payé plus de 1.300 milliards d’euros intérêts depuis l’entrée en vigueur du traité de 1973... !!!
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Bien, il ne reste plus qu’à organiser des états généraux, représentantés par les 3 ordres : l’oligarchie, l’église et biquette.
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Y-a-t-il une instrumentalisation politique de la dette publique ?
Oui, la dette sert à justifier en permanence la réduction des prestations sociales,
Warf, on crée de plus en plus de droits sociaux,financés par du crédit bien sur. La France n est pas ni l Allemagne ni la Grande Bretagne, ici on a jamais fait de grande réforme de l Etat et jamais remis en cause l Etat providence.
Pour un pays qui a 53 % du PIB en dépense publique je trouve pas qu on soit un pays libéral , bien au contraire, la dernière république socialiste de l OCDE !
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Alors si ce chantage a la dette doit servir a bazarder cet Etat providence qui sclérose l économie francaise et rend les francais si chiants alors banco !
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Pour en savoir plus sur l’arnaque de la dette, visionnez :
http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/les-racines-anglo-saxonnes-du-30517
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/qui-sont-les-creanciers-des-etats-31244-
La TVA, 50% des recettes totales de l’EtatUne taxe sur la valeur ajoutée de qui ?- des fonctionnaires ? non
- des retraités ? non
- des chomeurs ? non
- des rentiers ? non
- des medecins ? non, ils facturent hors-taxe.
- des restaurateurs ? non, pour eux c’est seulement 5,5%
- alors de qui ??QUI PAIE ? QUI FAIT VIVRE CE PAYS ?
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Le Sondage Harris Interactive pour Le Parisien/Aujourd’hui-en-France http://www.harrisinteractive.fr/new... d’août 2011 fait en effet apparaître que « pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ».
_____________________________votre titre déforme le sujet du sondage
« pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ».vous aurez beau ramener les iédologies marxistes, le peuple n’en veut plus : VOX POPULI VOS DEI
épicétou
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On oublie de dire qu’avant 1973, la dette n’existait pas ! C’est une loi qui a été votée sous Pompidou qui était avant président de la banque Rotschild !
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