Deuxième réponse à la dette.
Et même s’ils (les français) le savaient, quest-ce que ça changerait ? Sommes-nous à ce point devenus si niais que de croire que savoir c’est pouvoir. Pour se faire entendre il faut constituer un groupe, un parti, des associations, rameuter les foules, les médias, manifester... Mais les rhétoriques utilitaires, conservatrices, les intérêts avoués ou non, les calculs électoraux foireux, sont si puissants qu’il se passera un minimum de choses, et sans doute rien qui allégera l’insécurité de chacun.
Il se trouve que les systèmes incriminés et ceux qui en profitent veulent gagner du temps. Et l’usure, la situation enlisée prévaudront, malgré tous les mécontents de la planète.
Indignez-vous, criez fort, nous, on a un pouvoir colossal, celui de vous ruiner. Mais il est où le pouvoir ? Nulle part, et plus guère du côté des politiques. Là où prévaut une rhétorique bien rôdée évoquant le système, la globalisation, la mondialisation, et quelques oripaux techniques, se tiennnent les racines du pouvoir. Peut-on condamner le langage ?
Lisez la fable de la Fontaine : La laitière et le pot au lait. Adieu, veau, vache, cochon, couvée... Mais, du calme, les urnes vous appelleront bientôt. C’est fou ce que vous serez bien informés !!!