• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de jaja

sur 85% des Français ignorent la cause principale de la dette publique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

jaja jaja 4 septembre 2011 10:10

"A ce propos, on ne peut que constater que les dirigeants du PS se prononcent unanimement pour « la rigueur » et le remboursement de cette Dette rubis sur l’ongle. Une fois de plus s’illustre l’abîme qui nous sépare des sociaux-libéraux.

D’autres à gauche, principalement parmi les « anti-libéraux », préconisent d’exiger un « moratoire » de cette Dette, suivi d’un « audit public » censé fournir des arguments pour trier ce qui sera légitime et ce qui ne le serait pas, annuler ce qui ne le serait pas et renégocier – donc rembourser – ce qui le serait.

Mais discuter du montant de la Dette, de ce qui est vraiment dû et de ce qui ne l’est pas, c’est déjà reconnaitre une légitimité au moins partielle à la Dette. C’est pourquoi nous ne pouvons que combattre une telle approche.

En fait, le mot d’ordre de « moratoire » est une nouvelle application de la méthode classique des dirigeants syndicaux et réformistes. On se souvient que lors de la contre-réforme des retraites, ceux-ci refusaient de se joindre à nous sur le mot d’ordre de retrait du projet Woerth et se limitaient à exiger des « négociations » censées aboutir à « une bonne réforme ». Ceci ne pouvait qu’aboutir à rendre les choses moins claires, à dissoudre les revendications et ouvrir des possibilités de compromis avec les classes dirigeantes, voire d’association des organisations ouvrières à la politique anti-sociale.

A l’opposé de tout ceci, notre politique doit être sans ambigüité : cette dette n’est pas la nôtre, elle n’est pas celle des travailleurs et des couches populaires. Nous n’en sommes en aucun cas responsables et nous refusons de la payer."

http://www.npa2009.org/content/l%E2%80%99heure-du-rebond-de-la-crise-pour-une-politique-de-rupture-avec-le-capitalisme


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès