C’est surtout une question personnelle d’esthétique, de bien-être et d’hygiène, de respect personnel aussi, de la même manière qu’on ne sort pas en pyjama, ni en pantoufles éculées, ni les cheveux gras et pas lavés pendant 4 jours, ni avec des vêtements déchirés et tachés.
On se respecte et on se présente du mieux qu’on peut par respect pour soi-même d’abord.
On ne va pas non plus à une entrevue à un job en jeans sale et chaussettes trouées dans de vieilles sandales. Ce n’est pas par manque de liberté, mais pas respect pour soi-même et pour se présenter sous un aspect engageant.
Nous avons
tous plusieurs facettes de nous-mêmes, et nous ne les montrons pas toutes en
même temps, ni à tout le monde. Nous avons le droit, sans que cela ne soit une
question de manque de liberté, de choisir la facette que nous montrons dans
certaines circonstances et à qui nous la montrons. Nous nous
comportons différemment au boulot et quand nous jouons avec nos enfants, en
ville ou en vacances. C’est normal. C’est naturel. Ça ne fait atteinte à aucune
liberté et il n’y a aucune contrainte. C’est au contraire un choix que nous avons, donc une plus grande liberté, au lieu d’avoir à montrer toujours le même aspect de nous-mêmes.
Je conçois
que certaines femmes puissent le percevoir comme un manque de liberté, mais il s’agit
de personnes peu sûres d’elles et qui se croient obligées de se conformer à un
code quelconque de peur de ne pas être acceptées.
Je ne suis
pas du tout d’accord sur le fait que "la
majorité des femmes qui s’épilent (et presque toutes celles qui se rasent) ne
le font que l’été". Soit il
s’agit d’un phénomène typiquement français (j’habite en Scandinavie), soit ce
phénomène se manifeste plus particulièrement dans le cercle que l’auteur fréquente.
Dans mon expérience, c’est toute l’année qu’on s’épile ou se rase (ou qu’on ne fait ni
l’un ni l’autre si c’est ce qu’on a choisi), indépendamment des saisons. C’est une question de bien-être et d’hygiène personnelle, tout comme on se douche tous les jours, indépendamment de
ses sorties.
Je comprends
très bien qu’un article ne puisse qu’être écrit en fonction de son expérience
personnelle, mais il ne faudrait pas en faire un phénomène universel, ni
attribuer ceci à un conformisme qui laisse les femmes sans choix. C’est mal les
connaître !
Ceci est juste mon
opinion personnelle basée sur mon expérience personnelle qui semble être très différente de celle de l’auteur.
Dernière
remarque : on dit « le qu’en dira-t-on » et non « le quand dira-t-on ».
La réponse à « Qu’en dira-t-on ? » est bien : « On en dira » et
non « On quand dira ».
Sinon, merci
pour l’article qui permet de réfléchir sur sa justesse selon les milieux fréquentés.