Je suis au regret de dire à la plupart d’entre vous que vous confondez sexe biologique, genre et orientation sexuelle... ce qui malheureusement vous conduit dans des affirmations péremptoires qui nuisent au débat contradictoire et je rejoins bien entendu dans ses propos sylvain reboul.
Chez nos plus proches cousins, les singes, il existe deux formes de sexualité : une hétérosexuelle qui vise la reproduction, et une bi-sexuelle qui concerne les relations sociales (et oui !!).
Et les études montrent que chez les couples homosexuels qui ont élevé des enfants, ces derniers ne montrent pas davantage d’orientations homosexuelles que parmi les enfants élevés par des couples hétérosexuels (et oui, ne vous en déplaise !!). Là encore, on confond géniteurs et parentalité, biologie et rôles... Et je sais que ça ennuie profondément les psychanalystes, vu que ça ébranle considérablement la pierre angulaire de leur théorie (complexe d’oedipe), mais c’est un fait indéniable !! Pour information, je suis titulaire d’un doctorat de psychologie du développement et suis donc particulièrement au fait de l’impasse de l’échaffaudage artificiel des théories psychanalytiques.
Quant au déterminisme génétique, ceux qui s’y réfèrent feraient mieux de s’intéresser à la génétique contemporaine et à l’échec avéré d’une dichotomie désuète et arbitraire entre inné et acquis.
Après, est-ce que cela doit être abordé dans un livre de biologie ou en philosophie, ça c’est sûrement à débattre.
En aucun cas la théorie du genre ne fait ce type de confusions, si vous aviez lu et compris les études publiées par les chercheurs américains, vous ne feriez pas ces amalgames. Il est vrai qu’elle née de chercheurs plutôt revendicatifs et défenseurs de la cause homosexuelle, mais pour la plupart d’entre eux ils n’ont cherché à en faire l’apologie.