Combien de personnes aujourd’hui se retrouvent à la rue ou à deux doigts de l’être par impossibilité de pouvoir se loger ? Combien de jeunes qui entrent dans la vie active sont obligés de faire de la colocation forcée ou de retourner vivre chez leurs parents, par manque de solutions alors qu’ils ont un travail ? Combien de femmes avec enfants, ne trouvant pas de solution d’hébergement, sont contraintes de dormir à l’hôtel avec leurs enfants ?
Comment permettre à chacun d’avoir un toit ? Qu’est-ce qui détermine les prix de l’immobilier ? Faut-il à tout prix inciter les Français à devenir propriétaires ?
C’est à ces questions que s’attaque ce numéro de Regards croisés sur l’économie, dans une synthèse unique et accessible à tous.
La crise du logement est multiforme : envolée historique des prix, ségrégation rampante, inégalités croissantes. Le premier objectif de ce numéro est d’en dresser le constat clair et rigoureux.
Face à la crise, les politiques publiques restent peu efficaces : les aides aux locataires s’avèrent souvent contre-productives ; les incitations fiscales se multiplient sans être évaluées ; la politique de la ville est un échec. Comment sortir de cette impasse ?
Tout le monde s’accorde sur la nécessité d’augmenter l’offre de logements, mais comment construire, où, avec quels financements ?
Les efforts ont jusqu’à présent été inférieurs aux besoins, et on a trop peu réfléchi à la façon dont un meilleur appariement entre les logements et leurs occupants pourrait alléger la pression foncière.
La solution est ici : Si les politiques de la demande ont des effets pervers et que l’offre de logement ne peut pas être augmentée rapidement, le moyen de sortir de la crise et de permettre à chacun d’avoir un logement adapté à ses besoins réside dans l’action en faveur d’une meilleure allocation des logements. De quelle manière ?
De manière autoritaire en cassant en premier lieu la spéculation immobilière et en règlementant le choix, l’attribution, l’usage du domaine foncier, le coût de fabrication, l’architecture (car on peut construire beau, bien, de qualité et à prix raisonnable), la mise sur le marché et à disposition pour l’ensemble des dix millions de mal logés ou d’aspirants au logement d’habitations dignes de ce nom, nouvelles ou rénovées.
- En dégageant d’autorité, comme plan national à cinq ans, par exemple, le budget « national logement », plutôt que de se ruiner en guerres à l’étranger.
- En luttant contre les discriminations avec une meilleure attribution des HLM,
- En soutenant la mobilité résidentielle, de manière incitative, car il est évident que tout le monde ne peut pas et surtout ne doit pas vivre dans les centres des grandes villes.
L’analyse proposée par votre autre lecteur est juste et pertinente. Le gouvernement construit. Il doit accentuer cet effort. Il doit surtout garder à l’esprit que l’accès à la propriété pour tout le monde est un leurre, tant que durera le délire spéculatif et financier qui entoure cette marchandise impossible qu’est le logement. Dès lors que celui-ci aura perdu ce statut, tout le monde, à mon sens, pourra non seulement dans un premier temps trouver à se loger, mais pourra aussi dans un deuxième temps envisager de devenir propriétaire...avec un bien dont on pourrait encadrer ou limiter les modalités de cession en en soustrayant la valeur à la spéculation sachant qu’en tout état de cause la condition de maintien dans les lieux serait son parfait entretien.
04/09 10:05 - TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE ancien delegue du personnel sante social
SI PEU OU BEAUCOUP.................... SI PEU CAR EUX ONT DES PALACES PAYES PAR LA REPUBLIQUE (...)
03/09 01:02 - Gargantua
A oui cela intéresse un homme politique, posez la question à M.r François Asselineau vous (...)
02/09 23:03 - robin
Près de 3 millions de mal-logés en France, est-ce que cela intéresse un candidat à la (...)
02/09 17:17 - clostra
02/09 12:08 - foufouille
le logement est pas rare mais surevalue ceux qui sont vides sont juste pourris
02/09 11:01 - clostra
Hier sur le forum de CHALO, j’avais lancé à la volée une petite idée sur une solution (...)
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