@ eric
Voyez vous-même, ici, pourquoi il faut analyser
la nouvelle judéophobie, le nouvel antisémitisme, dans leur globalité. Ce n’est pas moi, ici,
qui donne les arguments.
D’une certaine manière le fléau est pire, aujourd’hui,
qu’il l’était avant la guerre 39-45 : les nouveaux moyens de diffusion comme
Internet permettent maintenant de désigner à la vindicte publique, sur la terre
entière, des individus dont on donne les noms et la photo sans assumer
soi-même la moindre responsabilité de sa dénonciation puisqu’on reste dans
l’anonymat que permet l’utilisation du pseudo.
On peut ainsi sans se mouiller le moins du
monde
traiter de « lâche » ou « d’ignoble » celui avec lequel on est
en désaccord et qui s’exprime, lui, sous son propre nom, ce qui est tout de
même un comble.
Des jeunes entrent ainsi dans le
»débat" public="public" et="et" politique="politique" en="en" croyant="croyant" cette="cette" pratique="pratique" tout="tout" fait="fait" rien="rien" connu="connu" et="et" que="que" plus="plus" aux="aux" enfants="enfants" je="je" immoral="immoral" les="les" grands="grands" tous="tous" cas="cas" ne="ne" trouvent="trouvent" pas="pas" face="face" la="la">
Par ailleurs, face à la nouvelle judéophobie, au
nouvel antisémitisme, on ne sait plus si on a affaire à du lepénisme d’il y a
30 ans, à du pétainisme d’il y a 70 ans ou à des militants de la pseudo-Gauche
actuelle en pleine dérive. Celle-ci, en effet, ayant cessé de préparer le
socialisme mais conservant toute son indignation apparente contre le
« capitalisme », la réinvestit désormais dans n’importe quoi.
Je continue donc de penser que, pour arriver un
jour à se débarrasser de l’antisémitisme, de la judéophobie, comme de toute
autre culture de la haine pour une communauté donnée, il faut analyser sa
naissance et son développement, depuis son origine sans exclure - surtout sans exclure - le pire : la culture religieuse de la discrimination, de la violence et de la
haine.
On a eu tort de ne pas le faire après la
victoire sur le nazisme. On a eu tort à nouveau de ne pas le faire après la
création de l’Etat d’Israël.
On a grand tort de ne toujours pas vouloir le faire
aujourd’hui.