On est d’accord, mais là il est plus question de nourriture, or moi je me pose surtout la question de l’air (d’ailleurs pour que la nourriture soit contaminé il faut d’abord que l’air le soit selon ma logique)
Si on exclu la préfecture de Fukushima et que l’on s’intéresse par exemple à Tokyo (car j’ai vu qu’un internaute posait un peu plus bas la question de savoir pourquoi Tokyo n’était pas évacuée et que le commentateur Kebin provenait apparemment de la capitale)
- En début d’été, la plupart des associations annonçaient une moyenne de 0,2 μSv/h pour Tokyo, aujourd’hui le taux le plus élevé dans la capitale semble être de 0,13 μSv/h
- J’ai regardé la vidéo du professeur de Tokyo disponible dans votre article, et dans un premier temps il parle de 5 μSv/h en moyenne pour la préfecture de Fukushima, puis il en vient à parler de Tokyo et nous dit qu’au début de la catastrophe (soit au début de printemps) les taux y étaient aux alentours de 0,5 μSv/h, puis que par la suite ils avaient nettement chuté jusqu’à 0,2 μSv/h, ce qui revient aux données des associations en début d’été.
Aujourd’hui leurs dernières mesures dans la ville de Tokyo ont été effectuées le 27 et le 28 août (disponibles sur le site que je vous ai donné) et comme je disais, le taux le plus élevé affiche 0,13 μSv/h et une moyenne de 0,1 μSv/h sur l’ensemble des quartiers, voir même moins selon les endroits.
Face à ces données (que vos propres sources au final attestent aussi, comme votre carte et votre témoignage de ce professeur), il me semble donc normal de me poser la question : coure-t-on vraiment un risque à Tokyo (en faisant attention à ce que l’on mange pour reprendre votre salade), et même plus globalement, à hors de la préfecture de Fukushima ? Toutes ces données et ses sources m’amènent aussi à penser que ceux qui annoncent la fin de tout le Japon, ou même de toute sa moitié nord, exagèrent, et qu’avec des taux aussi faibles je comprenne aussi que Tokyo ne soit pas évacuée et continue de tourner presque comme si de rien était... Surtout quand on voit qu’à Paris les taux avoisinent les 0,07 μSv/h, ce qui en fait n’est pas si éloigné des doses de Tokyo (je suis désolé mais je ne retrouve plus l’article qui le mentionnait)
Après il est certains que ce problème n’est pas terminé, il peut empirer, mais pour le moment, rien que pour la ville de Tokyo, on a pu constater une nette diminution de sa radioactivité plutôt qu’un recru que tous annonçaient au départ... ça laisse réfléchir et m’amène à penser qu’il vaut mieux attendre de voir plutôt que de crier à l’apocalypse comme beaucoup le font.
Il est aussi certain qu’il faut sortir du nucléaire, et d’ailleurs le Japon semble très bien partit avec 80% de ses réacteurs à l’arrêt, et quand bien même certains devraient reprendre, je suis persuadé qu’un bon nombre resteront définitivement à l’arrêt
Cordialement