Bonsoir,
J’ai lu cet article avec intérêt et ai répondu à son auteur par mail.
Marc Girard dénonce « l’hystérie qui s’est récemment emparée des journaux »,
il est vrai que la presse a beaucoup parlé du baclofène ces derniers temps ..
« La belle histoire d’un médicament miracle »
est pour moi l’histoire d’une découverte majeure.
Quant aux essais indispensables pour valider ou non cette
découverte, Olivier Ameisen les réclame depuis 2004, date de publication de son
cas : http://www.baclofene.org/baclofene/case-report-2004-o-ameisen/
M. Detilleux a obtenu en 2006 l’autorisation du ministère de
la santé pour les mener à bien puis les a abandonné à la dernière minute. Il a
obtenu des fonds pour un second PHRC en 2009 mais n’a jamais démarré les essais,
les démarrera t-il enfin en 2012 en même temps que ceux de P. Jaury : http://www.baclofene.org/?p=791
« Qui pourrait trouver quelque intérêt à empêcher la
reconnaissance d’un médicament efficace dans la désintoxication
alcoolique ? » se demande t-il.
L’industrie pharmaceutique, je n’en sais rien, je ne suis
pas compétente pour en juger
Les alcoologues, oui sans doute.
De façon étrange l’AFSSAPS est très réservée concernant le
baclofène dans le traitement de l’alcoolisme mais certains de ses experts ont
des conflits d’intérêts dans cette histoire en travaillant sur d’autres
molécules comme le Nalmefène, elles aussi sur le juteux marché de l’alcoolisme :
http://www.baclofene.org/?p=1185
Et puis, les alcoologues s’inquiètent sans doute, voire
refusent la transformation de leur métier, car s’il est prouvé que le baclofène
marche, exit les cures inutiles, plus de médicaments couteux, etc.
Il est dommage que Marc Girard n’ai pas su voir au delà de
la presse, je pense qu’avoir quelqu’un comme lui parmi nos partisans aurait été
un plus appréciable.