« les Etats doivent contraindre les banques à financer nettement plus généreusement les PME qui ont difficilement accès au crédit tout en recapitalisant celles (des banques) qui se sont retrouvées dans une situation périlleuse de leur propre fait, tout en en prenant le contrôle au moins pendant quelques années. »
On remplace « PME » par « ménages », et on obtient les subprimes il me semble.
C’est le vrai métier de banquier que de financer les PME, en analysant la situation financière et la pertinence des projets, souvent par une relation de proximité. Réguler simplement avec des objectifs chiffrés de résultat, et on tape sur les doigts s’ils ne sont pas atteints, pourrait être pire que le laisser-faire. En revanche, il serait légitime qu’une banque qui restreint brutalement les facilités d’une PME doive s’en expliquer auprès d’un médiateur ou régulateur par exemple.
D’ailleurs, le premier rapport de l’observatoire du financement des entreprises mis en place en mai 2010 relève plutôt des inquiétudes en amont : « Les segments amont du capital développement (tout particulièrement le capital risque) peinent à lever de nouveaux fonds et se reposent aujourd’hui principalement sur l’épargne des particuliers incitée par d’importantes dépenses fiscales ou sur la place grandissante prise par des acteurs publics tels que la Caisse des dépôts et consignations, le FSI ou OSEO ».