ATTENTION B A et tous les lecteurs : je répète mon commentaire fait précédemment ( voir plus haut )
ces taux sont les taux dits « longs » :
taux des obligations à un an : 96,952 %. http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
taux des obligations à 2 ans : 54,918 %.http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND
taux des obligations à 10 ans : 20,082 % http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
Mais ces taux longs ne sont pas ceux que paye l’État grec, ce
sont ceux qui résultent de la (dé)valorisation du cours de l’obligation, par rapport à la
valeur d’émission, et de la spéculation sur les C.D.S. = CREDIT DEFAULT SWAPS ( swap de défaut de crédit ) :
Les taux « courts »
qui sont réellement supportés par l’Etat grec sont en réalité
supportables : ainsi en septembre 2011 la Grèce a levé 1,3 milliard d’euros en
émettant des Bons du Trésor d’une durée de 6 mois, le
rendement se fixant à 4 , 8 0 % . RIEN A VOIR DONC AVEC LES TAUX LONGS PUBLIES PAR BLOOMBERG
Et cette offre a été couverte plus de 3 fois ( Cf. Athens
News Agency du 7.09.11 )
Le taux « long » correspond en fait à la cotation des Bonds et des CDS selon les marchés financiers APRES l’émission de l’obligation. Il tient compte d’une incertitude sur le remboursement. En effet, les
assureurs ne parviennent plus à bien mesurer le risque ... ce qui induit un
énorme mouvement spéculatif et
de désinformation qui est alimenté par les acquéreurs de C.D.S. = credit default
swaps ( swap de défaut de paiement ) ce qui fait que l’info est largement opaque à ce
sujet ;
En conclusion le taux court est le taux supporté par l’état
emprunteur et le taux long mesure le risque que les prêteurs et
assureurs prennent : un taux long élevé ( ressortant du marché des
Bons et des CDS après émission ) traduit un risque élevé pour les
prêteurs.
Actuellement les taux restent en fait supportables par la Grèce 4.8 % annuels ( Bons à 1 semestre ) ce n’est pas 95 % annuels ( Bons à 1 an ) ... Il reste qu’il y a un risque de défaut de paiement si la désinformation s’accroit contre la GRECE ; actuellement les émissions de Bons sont largement couvertes ( 3 fois plus de souscripteurs pour la dernière émission ) ,
mais ... au cas où la confiance de l’Europe et du F M I feraient p o l i t i q u e m e n t défaut à la Grèce, les souscripteurs pourraient évidemment être moins nombreux : ces souscriptions permettent de combler les déficits de la Grèce mais aussi de rembourser des obligations échues : d’où le risque de « défaut de paiement ».
J’avais donc faux dans mon article en mentionnant seulement les taux longs ; tout en restant juste sur le risque de défaut et ses conséquences ( domino sur les autres états ) , du moins selon mon opinion.
Si vous avez des questions ?