Un bel exemple de manipulation des sondés est fourni par la question 3 ainsi libellée :
« Que pensez-vous de la version officielle des attentats du 11 septembre ».
Le sondé, outre le choix « sans opinion », se voit offrir trois possibilités de réponse, à savoir :
« J’ai de sérieux doutes sur cette version »
« Jai quelques doutes »
« Je pense que cette version correspond à la réalité
Bien entendu, beaucoup choisisent les »quelques doutes« (on n’est jamais sur de rien à 100 %), à savoir : 46 % des sondés.
Ceux qui ont des »doutes sérieux« ne sont que 12 %, mais, ajoutés aux 46 % des »légers doutes« , ils paraissent donner »58 % des sondés qui doutent de la version officielle.
Un sondage sérieux ne donne jamais le choix entre trois propositions dont deux extrèmes et une centrale. Les résultats ne veulent dans ce cas rien dire, car la plupart des sondés choisissent la réponse centrale.
Une façon sérieuse dd’intrroger est de donner le choix (outre « ne sait pas »), entre :
« Oui, tout à fait
Oui plus ou moins
Non tout à fait
Non plus ou moins »
En regroupant les oui entre eux et les non entre eux, on a obligé les gens à se prononcer en déshinibant ceux qui ont quelques doutes mais qui néanmoins finissent par faire un choix entre oui et non.
Mais il est très malhonnète de proposer trois choix :
« oui
non
plus ou moins »
et de regrouper les « plus ou moins » avec oui ou avec non.