@l’auteur
Bien que votre article pointe des dérives inacceptables (surconsommation, conditions déplorables des élevages industriels, abattage à la chaîne), il faudrait voir à nuancer vos propos.
Comme pour toute chose il existe un juste milieu : on n’est pas obligé de massacrer à tout-va et on n’est pas obligé de faire pénitence pour autant. Si je dois tuer moi-même un animal pour manger de la viande, cela ne me pose aucun problème. Par contre si je n’ai pas de viande à tous mes repas, je n’en ferai pas une maladie.
Vos accusations envers les agriculteurs sont étonnantes et semblent plus relever du sophisme que d’un raisonnement construit. Déjà il faudrait savoir dans quel contexte on se place : la France n’a rien à voir avec les cheptels géants de bovins aux USA. Concernant les élevages industriels, tous les « paysans » n’y adhèrent pas - petite question : pouvez-vous me dire quelle catégorie d’agriculteurs est favorisée par la législation actuelle ? - et la plupart d’entre eux font leur travail en respectant les animaux et en appréciant être à leur contact.
La finalité reste de manger la viande de ces animaux : ben oui, c’est même pour cela qu’on les élève. Ce qui ne me pose aucun problème tant que l’animal est respecté de son vivant et qu’on n’abuse pas de cette nourriture.
Enfin, tuer un animal est-il un meurtre ? Certains pensent que oui, d’autres non, et d’autres encore ne se posent même pas la question. Mais en cas de réponse positive à cette question, comment considérer tous les animaux qui en tuent d’autres pour se nourrir ?
Vous semblez, dans votre article, confondre les excès de nos civilisations et le droit des animaux. Bien que ces deux causes soient nobles - et je respecte votre opinion - l’amalgame réalisé dans ce billet dessert plus ces combats que deux écrits séparés et distincts. Je veux dire par là qu’au lieu d’effectivement sensibiliser les lecteurs, certains tourneront les talons de part cette mise en forme inappropriée.