Bon, comme d’habitude, une discussion sur le problème du logement amène chacun à décliner son pedigree... lamentable.
Bon, disons qu’un effort est fait. Que cet effort est, sera nécessairement long. Que Borloo en rajoute, c’est indéniable, mais on en a vu d’autres et on en verra d’autres faire leur promo sur du pas grand chose.
Pour moi, c’est à une réflexion sur la marchandise que ça devrait nous amener. Normalement une marchandise, c’est fabriqué pour être vendu. Or la terre, le travail, et la monnaie ne sont pas naturellement des marchandises. La terre, c’est la nature, et ses ressources. Le travail, c’est l’homme, et l’homme dans son fait social. La monnaie, c’est une avance sur un résultat espéré. Si on accepte que ces trois choses soient des marchandises, il faut alors accepter leur rareté.
Ce n’est pas tout. Les normes de logement, normalement faites pour que chacun ait l’eau sur l’évier et le tout à l’égout, sont aussi des entraves. L’Angleterre d’avant les enclosures acceptait que, si dans la nuit une maison était construite et que la cheminée fumait, le droit de ce logement ne pouvait plus être remis en cause. Mais bien sur, on ne veut plus voir de taudis. Pas de tentes non plus. Alors ne reste que la bouche de métro.
Ou alors, il faut que le riche, s’il ne veut pas voir le taudis, accepte de payer le prix. Mais généralement le taudis fait de belles photos chez les autres (en Inde, au Maroc, loin quoi), pas en face, ça fait baisser les prix !
Le Peripate.