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Accueil du site > Actualités > Economie > Borloo se paye notre tête

Borloo se paye notre tête

Les chiffres, on leur fait dire n’importe quoi !

Avec près de 430 000 mises en chantier et près de 565 000 permis de construire ces douze derniers mois, 2006 est l’année des records de la construction en France.

Voilà ce qu’ose vendre le ministre du Logement et de l’incohérence sociale.

Dans l’esbroufe et dans la démagogie, on fait rarement mieux, sauf si on parle d’abus sur personnes (nous) simples d’esprit. Et bien entendu, sur ceux qui ont un toit au-dessus de leur crâne.

Bien sûr tout est dans l’art et dans la manière de présenter les chiffres ; parmi les cerveaux sublunaires qui sont les nôtres, très peu de personnes savent que ces deux données ne peuvent pas être cumulées.

Car la seule réalité qu’on puisse prendre en compte, ce sont les mises en chantier, et encore !

Ceci ne signifie nullement que ce nombre soit égal aux logements sortis de terre, le ministre fait mine d’oublier qu’au moins dix-huit à vingt mois sont nécessaires entre le début et la fin des travaux, sans compter sur les tracasseries administratives, les modifications et les refus purs et simples de permis de construire. Cerise sur le gâteau, ces mises en chantier peuvent aussi concerner des modifications sur des logements qui existent déjà. Donc notre ministre ne nous dit pas tout sur les coins, les recoins et les plis et les replis de sa loi et des son action. Si action il y a véritablement, bien entendu.



Il faut ajouter d’autres nuances à l’œuvre titanesque du ministre aux cheveux en bataille, le compte-gouttes est de rigueur pour ce qui concerne les constructions de logements neufs ou les réhabilitations des logements impropres à l’habitation, autrement dit les locaux insalubres et ceux qu’on croyait disparus à tout jamais depuis l’Hiver 54, les fameux taudis.

Pour répondre aux besoins de la population on ne peut pas faire pire. Il faut se demander comment et de quelle façon ceux qui ont un revenu modeste, voire pas de revenu du tout, vont accéder aux logements sociaux ; le ministre doit nous dire où ils sont, ces logements, au lieu de nous baratiner avec la fable selon laquelle les logements sociaux ont doublé au cours des dernières cinq années. Certes ils ont doublé, mais le nombre d’avant n’était pas grand-chose, alors...

 

Borloo nous dit qu’en 2006 et selon ses propres chiffres (ceux du ministère), plus ou moins 100 000 logements sociaux ont été construits, et le tour de force sera d’en construire 120 000 par an.

Petite devinette : comment loger tout de suite, pour ne pas dire hier, 1,4 million de demandeurs de logement sociaux, à la vitesse actuelle de construction ? Quand ce 1,4 million de demandeurs auront-ils tous un toit ? En quelle année ?

Pas avant 2018 ! Alors, ce qui existe déjà et qui est neuf aujourd’hui, il faudra le réhabiliter à cette époque, ce qui immanquablement fera surgir du chapeau du magicien de service d’autres nouveaux demandeurs de logement social. Rebelote.

 

Le tour de passe-passe est dans la qualification de logement social. Ces 100 000 logements annoncés incluent en réalité pour un bon tiers (37 000) les habitations à loyer dit intermédiaire, qui répondent aux critères fixés par la loi Borloo. En clair, un propriétaire qui achète ou fait construire un logement destiné à la location bénéficie d’avantages financiers, à condition de ne pas dépasser un certain seuil pour le loyer.

Par exemple, pour la région parisienne, ce seuil est fixé à 15,91 euros le m² (hors charges), ce qui fait environ 800 euros mensuels un deux pièces de 50 m². Permettez-moi de dire qu’on est franchement loin du social !


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68 réactions à cet article    


  • (---.---.229.236) 9 janvier 2007 10:43

    Il y a beaucoups trop de logement sociaux, uniquement pour répondre à l’afflus d’immigrés (la population française est stable).

    Si on ne laisse pas les immigrés souffrir dans la rue, pourquoi voulez vous qu’ils arretent de venir chez nous ?

    Par ailleur c’est une stimulation pour toute la population.


    • LE CHAT LE CHAT 9 janvier 2007 10:59

      t’es pas trôle du tout ! il y a pénurie de logement sociaux et comme c’est la loi de l’offre et de la demande , tout le monde trinque avec la spirale spéculative ! smiley

      l’auteur a raison , Borloo ne parle pas de la face immergée de l’iceberg , car malgré ses chiffres records , quel % de logements sociaux ? se loger en région parisienne ou ici dans les bdr devient de plus en plus onéreux smiley


    • Bandabassotti Bandabassotti 9 janvier 2007 12:14

      Bonjour

      Chacun est libre de penser et croire ce que bon lui semble, mais à condition d’étayer un minimum ses propres affirmations.

      C’est ce que je temande de faire pour l’affirmation suivante. Je te Cite : <>

      Or s’il y avait « beaucoup trop de logements sociaux » comment se fait que certains de nos concitoyes prennent sur eux la responsabilité d’ actions illégales et de parsemer le territoire de tentes et montrer en stygmatisant que le problème du logement est un vrai problème.

      D’où tiens tu l’autre affirmations qui laisse entendre que cette situation est due à l’afflux d’immigrés ? Tu ignores certainement que 76% de démandeurs de logements sont des Français ! Et d’ailleurs en quoi ça changerait le donne si dans les démandeurs de logement il y a des étrangers ? Le problème resterait car ce qui manque sont les logements et un français ou un étanger à la rue ne change pas grand chose aux termes de la problématique.

      Dois-je comprendre que si on arrive à loger « tous les Français » le manque cronique de logements disparaîtrait comme par enchantaement ?

      Ou encore plus précisement il faudrait avoir une approche un peu plus idéntitaire du problème ? Après la soupe au cochon qui se fout de la dignité humaine on va passer à la soupe selon les papiers ? Pareil raisonnement pour ce qui concerne le logement.


    • (---.---.129.154) 9 janvier 2007 14:49

      Mais,il faut dire aussi où l’on retrouve les immigrés lorsque les caméras de télé osent les suivre. Il faut prendre acte que ces faits prouvent au rétablissement de l’esclavage en France ; avec tous les moyens financiers qui suivent cette pégre . http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png Alors, entre les personnes qui ont « bon coeur » et les esclavagistes ,il semble y avoir une collusion étrange mais explicable.


    • (---.---.129.154) 9 janvier 2007 14:52

      Il faudrait peut-être se pencher sur la raison qui est derrière tout ces faits !!


    • jlouis (---.---.224.201) 9 janvier 2007 15:45

      Pour la soupe au cochon, heureusement qu’ils sont la, ma religion ne m’autorise pas a manger autre chose que du cochon... smiley

      C’est une boutade bien sur, mais cette histoire religieuse qui s’occupe de ce que tu dois mettre dans ton assiette, ne serait ce pas aussi une forme d’intolerance ? Et surtout vraiment mineur par rapport au probleme que rencontre qqun qui creve de faim ? D’ailleurs pour pallier au probleme, il existe aussi des associations juives ou musulmanes qui servent la soupe cachere ou hallal, ce qui est tout a fait louable aussi. Ces associations carritatives ne font pourtant pas l’objet de scandale.


    • seb59 (---.---.180.194) 9 janvier 2007 15:52

      @ jlouis

      tout a fait, bientot il va falloir s’excuser de manger du porc ou de feter noel.

      Si une association musulmane ou juive decide de n’aider que sa communauté, cela ne choque personne !

      Nos journalismes et politiques sont vraiment des taches.


    • (---.---.39.143) 9 janvier 2007 16:00

      @ Bandabassotti :

      « 76% de démandeurs de logements sont des Français ! Et d’ailleurs en quoi ça changerait le donne si dans les démandeurs de logement il y a des étrangers ? »

      Français, ça veut plus dire grand chose étant donnée la masse de naturalisations qui a eu lieu ces vingt dernières années.

      Donc, poussons les murs pour loger l’Afrique !


    • Tibo (---.---.148.49) 9 janvier 2007 16:15

      (IP:xxx.x33.229.236) se plaint du trop grand nombre d’immigrés sans le logement social et l’auteur de l’article lui répond que « 76% de demandeurs de logements sont des Français ».

      Les deux arguments ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Il se trouve que pour des raisons de critères d’attribution, notamment le nombre d’enfants à charge, les logements sociaux sont attribués plus facilement à des immigrés, ceux-ci ayant une famille plus nombreuse, ce qui laisse un plus grand nombre de familles françaises sur la carreau.

      Je parle d’expérience et sans aucun a priori raciste ( mon épouse est africaine et nous avons des enfants métis).

      Un autre problème concomitant est l’étendue des droits accordés aux immigrés clandestins : AME (couverture santé réservée aux sans papiers et supérieure à la CMU), réduction pour les transports en commun (RATP, SNCF ...) et maintenant la cantine gratuite dans certaines villes. J’en passe et des meilleurs.

      Il paraît logique que quelqu’un qui va s’établir dans un autre pays que le sien subvienne à ses besoins par ses propres moyens. Heureusement que les conditions du regroupement familial ont été (un peu) durcies depuis cette année car il était possible auparavant pour un immigré n’ayant pas de ressources suffisantes (hors aides sociales) de faire venir femme(s !) et enfants, gagnant ainsi de nouveaux droits.

      Si les Français savaient le nombre d’enfants ainsi « prêtés » à des immigrés par leur famille véritable pour servir de pompe à aides, ce serait un immense scandale ; je parle de cas que je connais personnellement.

      Enfin, la France est en tête des demandes d’asiles (60 000 par an). 15 000 demandes environs étant couronnées de succès, il faut bien loger les 45 000 personnes déboutées, dont très peu sont expulsées, et encore ce chiffre ne tient pas compte de tous les enfants accompagnants.

      Année après année, ce sont des centaines de milliers de logements qui sont ainsi attribués à des personnes arrivées en France de fraîche date, ce qui finit même par scandaliser les immigrés plus anciens. J’ai reçu ainsi de nombreux témoignages en ce sens suite à l’affaire de Cachan où des immigrés de la veille ont eu un logement avant des demandeurs, français ou étrangers, qui attendent depuis des années.

      L’aveuglement des bobos et autres bonnes conscience risque de mener la France à sa disparition en tant que peuple et civilisation. L’afflux massif d’immigrés extra-européen et leur non-assimilation aura dans un proche avenir des conséquences irrémédiables. Cela n’ira pas sans de graves troubles le jour où les Français se réveilleront. Vu ma situation familiale, je vois mal comment je pourrai choisir mon camp. Il ne me restera plus qu’à émigrer à mon tour ...


    • seb59 (---.---.180.194) 9 janvier 2007 16:37

      @ Bandabassott

      Pourquoi aider les francais en premier avant les etrangers ?

      Parce qu’ici c’est la france, que les infrastructures, les aides, les administrations etc... sont faites pour servir EN PRIORITE les francais et ceux qui payent les impots.

      La france , ca n’est pas un paradis ou une minorité paie pour tout le reste du monde.

      Quand on aura deja resolu le probleme de logement de tous les francais (sdf ou salariés, car eux aussi doivent payer leur logement, parfois tres cher) , on y verra plus clair.


    • (---.---.143.32) 9 janvier 2007 16:44

      « Les chiffres sont aux analystes ce que les lampadaires sont aux ivrognes, ils fournissent bien plus un appui qu’un éclairage »


    • (---.---.143.32) 9 janvier 2007 16:52

      Borloo, avant de se lancer en politique était un avocat d’affaire qui travaillait en équipe avec Bernard Tapie. Il lui rabattait les bonnes affaires pour se partager les bénéfices.


    • Tibo (---.---.148.49) 9 janvier 2007 16:52

      Je suis entièrement d’accord avec ce dernier commentaire. Mon épouse est africaine, prochainement naturalisée française, mais elle n’a jamais demandé d’aides particulières et a, depuis son arrivée en France, toujours travaillé pour subvenir à ses besoins ... Je ne parle même pas des démarches liées au contrat d’intégration qu’elle a signé, alors qu’il n’est pas obligatoire (ce qui est un comble !).

      Messieurs les béni-oui-oui, que dois-je lui répondre quand, croisant dans la rue ceux que les Africains eux-mêmes appellent des « broussards », nous dirions « ploucs » ou « bouseux », dont les chances d’intégration sont à peu près égales à zéro, elle me demande pourquoi, et je la cite, « on ne fait pas un tri dans les consulats » ? Les Pays-bas, qui étant un petit pays, subissent ultra-violemment une immigration incontrôlée commencent à le faire. A bon entendeur, salut !


    • Bandabassotti Bandabassotti 9 janvier 2007 17:37

      Bonjour

      Je m’adresse à toi par paresse mais en réalité à tous les intervenants car dans ton post il y a un concentré de questions et de réponses.

      Mon CV est on ne peut pas plus clair et sans fausse modestie je peux dire que moi et ma famille representons la France. Nous sommes un aperçu de la France réelle.

      Prémièrement je suis un Français naturalisé, ma femme avant d’être italienne était espagnole issue de la première genération d’émigrants espagnols en France. Donc sa culture est Française car elle à fait ses étude au pays de Voltaire. Mes enfants dont 2 nés en Italie ont acquis la nationalité française, le dernier est né en France et il est Français. Mais ce n’est pas ça l’important, le plus important c’est que moi, immigré, je suis devenu un fonctionnaire de cette République et qui plus est je travaille dans un Office Public d’HLM. Or pour ceux qui ne savent pas ce que HLM veut dire je leur rafraîchirais la mêmemoire H= habitations L= loyer M= moderé. Habitation à Loyer Modéré qui à remplacé les LBM ou Loyer à Bon Barché d’avant guerre. C’est un peu d’histoire et un petit rappel.

      L’acronyme HLM est un fourre tout qui englobe des logements pour les revenus les plus modestes, voire pour des concitoyens qui n’ont pas de revenu du tout, en passant par des situations intermédiaires jusqu’à des logements dont les loyers peuvent dépasser 2,3,4, fois le SMIC. Donc la palette de l’offre est en principe plutôt vaste, diverse et variée.

      Ici et là j’entends blabalter sue n’importe quoi et n’importe comment. Certains « identitaires » à la petite semaine imbus de leur francitude de gens de souche frustrés, n’ont aucune idée de comment fonctionne l’atribution d’un logement social( terme inexact) mais d’un logement HLM pour être plus précis.

      L’obtention d’un logement HLM ne se peut pass faire, ni concevoir sans que des commission ad hos statuent et assignent un logement à ceux qui en ont fait la demande.

      Et ce sur la base d’un numéro départemental sans lequel rien serait possible. Ce numéro est à la disposition des possibilité de logement de tous les bailleurs sociaux présents sur le territoire de la commune, du département.

      Donc avant de fantasmer sur des prétendus passe droit des étrangers il faut se renseigner de comment ça peut fonctionner une attribution. Autre fantasme aberrant, pour avoir un logement HLM il faut au minimum avoir des papiers en règle et être entré légalement sur le territoire. Donc le cadre des attribution se restreint sensiblement.

      Autre chose que personne n’est pas censé connaître forcément, est que le parc HLM existant date des années 60 et 70 et il est passablement dégradé. Ce parc locatif commence tout juste à être ammorti car les prèts ont été contractés sur une durée comprise entre 35 et 45 ans. J’ajoute sur cette infos que les bâtiments ayant benéficié de rénovations et de réhabilitations en profondeur ne sont pas de masse, ceci pour souligner le fait que pas mal de mogements,les bâtiments qui vont avec et avec eux les quartiers, sont plus que vétustes, insalubres et bourrés d’amiante pour certains. Ce qu’on sait moins est que des centaines , des miliiers de logements vraiment bas de gamme, sont vides, les anciens occupants, ceux qui ont pu partir l’ont fait et continuent à le faire. La France, par contre et avec elle les de souche frustrés,ignorent que ceux qui restent sont pour la grande majorité de Français qui ont des revenus quasiment inexistants. Certes il y a aussi des étrangers mais il s’agit d’êtrangers qui sont arrivés ici dans les années 50/60 et 70 et qui ont toujours travaillé et cotisé et dont les enfants sont Français au ...chômage dépuis quelques lustres desormais.

      Donc je ne vois pas pourquoi on doit stygmatiser des gens qui ne sont pas responsables directement de leur situation. Il va de soi que dans ces quetiers délabrés personne veut y aller.

      Le problème des mal logés et des SDF et des Sans Abri est la résultante d’une politique ultralibérale qui préfère le profit individuel et individualiste et se moque éperdument d’un minimum de juste partage.

      Comme j’évoquais plus haut l’Etat à préféré construire des logements « sociaux » haut de gamme et de bon standing pour des revenus de cadres moyens et hauts, les mêmes qui au but d’un certain temps tout en payant un loyer (modéré) de 1500 euros, ont les moyens d’acceder à la proporiété. Le cadre n’est pas flateur car je ne crois pas qu’un salarié qui gagne le SMIC puisse se permettre de payer un tel loyer, résultat des courses, le bas et le très bas de gamme est vacant et le haut de gamme aussi. Pendant ce temps les tentes rouges poussent comme des champignons.

      Je pourrais aller encore plus loin avec la gabégie du Sinistre du Logement avec ses maison à 100 000 euros( 659 000 anciens francs tout de même !)


    • seb59 (---.---.180.194) 9 janvier 2007 17:56

      @ l’auteur

      j’aime bcp l’exemple que vous donnez du naturalisé !

      Un italien devenu francais, avec une femme espagnole, des enfants naturalisé (jusque là tout va bien), qui se permet de dire qu’il represente « la vraie france » (ca va les chevilles ?), que les « francais de souche » sont des frustrés alors que son salaire de « fonctionnaire dans les hlm » est justement payé par les francais.

      Sachez Monsieur, que bon nombre de francais qui ont un travail, un salaire correct, qui payent leurs impots, ont eux aussi des problemes pour trouver un logement à un prix decent, souvant dans le privé, car ils n’ont pas accès aux logements sociaux.

      Je suis sur que vu votre position et votre travail, une politique « tres sociale » vous arrange, et que vous n’avez pas eu trop de mal à trouver un logement interessant.


    • Bandabassotti Bandabassotti 9 janvier 2007 22:28

      Bonjour

      L’exemple vaut ce qu’il vaut et chacun l’interprète comme bon lui semble, à condition bien entendu de savoir lire et d’être suffisamment futé, je dirais intelligent, au point d’être en mésure de savoir lire et d’un interpréter un texe !

      Sans faire injure à votre instruction, à défaut d’intelligence, je vous fais remarquer que entre representer la « vraie France » et dire que nous somme un aperçu de la France réelle il y a une différence abyssale que seulement une certaine catégorie de gens frustrées peuvent confondre. Je ne gaspillerais pas le bout de mes doigts à vous donner des expilcations que vous aurez du mal a comprendre, mais si ça peut vous conforter, merci mes chevilles vont très bien !

      Passons maintenant aux choses un peu plus serieuses et faison une petite autopsie de vos mécanismes d’analyse politique, sociale et économique.

      Là encore vous n’avez pas saisi le sens de ma contributions quand je parle de « Français frustrés » et qui d’ailleurs me conforte dans mon idée qu’il y a bien de Français frustrés qui se croient des révolutionnaires en adhérant aux théses du F.N. (qui dit tout haut ce que les atres pensent tout bas), jusque là c’est de bonne guerre ! Hélas ! là ou la chose se complique, est quand vous abordez d’un air entendu mon statut de fonctionnaire et ma paye ! Pour votre gouverne, avant d’être fonctionnaire, j’ai travaillé plus de 20 ans dans le bâtiment comme ouvrier, donc je ne suis pas né fonctionnaire ni venu en France pour l’être. J’ai tout simplement passé un concours et j’ai été admis. J’ai tente ma chance. Ce qui me met la puce à l’oreille concernant votre frustration est qu’apparemment vous n’avez pas de tonnes d’arguments pour contrecarrer ni mon article, ni mon commentaire successif. Tout ce que vous avez à dire est sur ma « francité » de pacotille, sur mon salaire et sur le fait que je suis fonctionnaire. Je n’attandais ni moins ni plus.

      La je vais vous terrasser avec le coup du lapin. Je suis marxiste ! Oui Monsieur !

      Mais les affirmations qui suivent font de vous un petit Français typiquement BBR, berret, baguette, rouge( le litron) .

      Voilà ce que vous affirmez sur mon compte sans même pas me connaître. Je vous cite

      Sachez Monsieur, que bon nombre de francais qui ont un travail, un salaire correct, qui payent leurs impots, ont eux aussi des problemes pour trouver un logement à un prix decent, souvant dans le privé, car ils n’ont pas accès aux logements sociaux. Je suis sur que vu votre position et votre travail, une politique « tres sociale » vous arrange, et que vous n’avez pas eu trop de mal à trouver un logement interessant.

      C’est exactement ce que je dis dans mon post, il faut aussi comprendre ce qu’on lit, sinon c’est pas la peine. Et là rebelotte, on en revient à ma fonction et à ma pretendue facilité à trouver un logement. Sachez Monsieur que ma position ne me donne pas de droits particuliers et le loyer que je paye represente la moitié de mon salaire car heureusement je peux encore me permettre de me payer le luxe d’un logement tranquille, contrairement à pas mal de gens Français ou étrangers que se retrouvent dans l’obligation de prendre ce qui est proposé et rien d’autre. Dans des quartiers pourris, dans des bâtiments pourris. Un logement qui était justement vacant depuis deux ans car trop chér et un logement "social, même de gamme moyenne haute, coûte plus chère quand il est vacant que quand il est occupé et ce coût se répercute sur tous les contribuables.

      Petite infos supplemeantaire je paye mon loyer 760 euros par mois et ma paye est de 1300 euros. Content ? On orgasme ?

      Concernant la « politique sociale », sachez qu’il y en pas ! mais pas du tout ! Les vrais Français fantasment sur un eldorado qui n’existe pas.

      Merci pour votre contribution qui ne fait pas avancer le débat, car sur les deux pages de mon commentaire vous n’avez été capable que de l’enrichir d’invectives. Continuez comme ça et votez Le Pen.

      Bien à vous et au plaisir de vous lire


    • Bandabassotti Bandabassotti 9 janvier 2007 22:41

      Bonjour

      L’intolèrance est un cercle vicieux, j’ai fait l’exemple de la soupe au cochon pour une raison simple en partant d’un constat encore plus simple.

      On discrimine en fonction de sa réligion, or la stupidité d’un telle démarche fait en sorte que si quelcun qui a faim et s’approche de la marmite avec un accent on finira par lui demander ses papiers (toujours si il en a en sa possession)Suivant cette logique et portant des exemples qui ont en commun la même démarche stupide et idiote qu’il y a des organisations musulmanes et juives qui donnent de la soupe sans cochon, on finira immancablement par aller toujours plus loin dans cette pratique. Aujourd’hui c’est la réligion, démain l’appartenance politique, la couleur de la peau. Puis viendra le tour de discriminer en fonction des revenus, puis en fonction des quarties de sang, puis en fonction de son état de santé etc.. Cette situation c’est déjà produite, il paraît que la leçon n’a servi à rien.


    • parkway (---.---.18.161) 10 janvier 2007 09:38

      le chat ne répond pas à adolphos sceptique !

      tu perds ton temps !


    • parkway (---.---.18.161) 10 janvier 2007 09:39

      a bandassotti,

      ne répondez pas à (IP:xxx.x33.229.236) le 9 janvier 2007 à 10H43 , c’est adolphos, un troll un peu débile...


    • seb59 (---.---.180.194) 10 janvier 2007 09:42

      @ l’auteur

      Vous montrez le discours classique qui a defaut d’arguments porte des jugements sur l’intelligence et les connaissances de votre interlocuteur.

      Quand aux sous entendus sur les opignions racistes de vos contradicteurs sachez que moi aussi je suis lié à une personne venant d’une famille d’immigrés.

      Pourtant ceux ci ont bien compris qu’on ne peut accueillir et loger tout le monde. Vous semblez en etre moins convaincu.

      Je ne me fait pas d’illusions, nous ne serons pas d’accord vous et moi de toute facon. Mais n’oubliez pas que jamais l’etat (je dirais meme un etat) n’a aidé autant les personnes avec des revenus modestes, sans revenus, ou etrangers : logement, rmi, aides diverses, couvertures medicales.

      Qui fait mieux que la france ? Le logement social a un cout, surtout quand un nombre toujours croissant de ses beneficiaires n’ont pas de revenus. Il faut bien financer ces logements. Et avec quel argent ?

      Des quartiers pourris ? Ceci est surtout du aux habitants non ? Pour des raisons de cout les grands ensembles sont plus rentables que des milliers de maisons individuelles. C’est moche, mais c’est comme cela. Ces ensembles ou ses quartiers sont rehabilités periodiquement, j’en ai l’exemple dans ma region. Pourtant ceux ci sont degradés par leurs habitants...

      alors oui, ca devient « pourri ».

      Mais je n’ai pas changé d’avis : priorité aux personnes francaises ou payants des impots en france, aux personnes ayant un revenu en rappport avec les criteres hlm (qu’il faut peut etre revoir). Cela n’est pas du racisme, c’est prendre le probleme par le debut, plutot qu’affirmer qu’on va aider tout le monde, et fournir un logement de qualité à chaque demandeur. (pour l’anecdote, j’ai été choqué par un sdf qui affirmait à la tv :« si on me donne un logement je quitte les campements, mais si c’est pour aller dans un centre ou une asso, c’est non » ; les logements gratuits moi aussi j’en veux).


    • parkway (---.---.18.161) 10 janvier 2007 09:46

      tibo,

      ok dac ! mais quand même tes mots « L’aveuglement des bobos et autres bonnes conscience », ne devraient-il pas être remplacés par « nos chers politiques et autres financiers » ?

      parce que qui décide de tout ça ? ce ne sont pas les « braves gens » qui ne font que subir...


    • Bandabassotti Bandabassotti 10 janvier 2007 13:27

      Bonjour Je vais bien entendu vous répondre point par point

      « Vous montrez le discours classique qui a défaut d’arguments porte des jugements sur l’intelligence et les connaissances de votre interlocuteur ».

      C’est bien possible ! Mon interlocuteur n’avait qu’à s’en tenir aux termes de l’article et pas s’en prendre à moi personnellement en me reprochant mon appartenance à ce pays, mon salaire, des prétendus privilèges dus à ma position de fonctionnaire. Oui, je porte un jugement sur l’intelligence de mon interlocuteur car, ce dernier n’a rien apporté de plus au débat. Horsmis l’invective, le soupçon, la stigmatisation et une bonne dose de mauvais foi. En plus de n’avoir pas compris, ni saisi l’essence du débat lui même . Ce ne sont pas les critiques qui me font peur, mais j’ai horreur de la stupidité.

      « Quand aux sous entendus sur les opinions racistes de vos contradicteurs sachez que moi aussi je suis lié à une personne venant d’une famille d’immigrés. Pourtant ceux ci ont bien compris qu’on ne peut accueillir et loger tout le monde. Vous semblez en etre moins convaincu. »

      Mais il n’y a pas de sous entendus concernant les opinions raciste, d’ailleurs je n’utilise pas ce mot, mais celui de frustrés. Mot qui convient le mieux pour désigner une frange de la population Française, car j’associe le mot racisme, à des mouvement idéologiques de type existentialiste qui occultent sciemment, tout en faisant levier sur le facteur économique qui enduit aux pratiques racistes et à leur exploitation sans en expliquer pour autant les raisons. Car il n’y a pas de vrais raison. Donc je préfère le mot frustré. On peut faire encore plus simple, pour être raciste selon l’imaginaire collectif il suffit de ne pas aimer son voisin de palier (français) parce que il a un accent du sud-ouest. C’est idiot certes mais c’est la définition la plus proche du racisme bête et aveugle, donc stupide et pas intelligent.

      A moi personnellement les formules pré-machées, prédigérées et pré pensées fournie en kit clés en mains ne me satisfent pas. Je peux comprendre que la formule « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » fasse rêver et couler des océans d’encre. Comme dirait l’autre, ça se discute. Et heureusement ! Effectivement je ne suis pas convaincu ni de la valeur de la formule, ni de la mise en pratique des moyens pour y parvenir. Déjà il faudra se poser la question sur le pourquoi un jour on décide d’émigrer. Il se trouve que dans certains pays le seuil de tolérance est dépassé, on ne peut plus survivre, je dis bien survivre, tout est mieux et plus supportable à n’importe quelle condition ailleurs que de mourir de faim chez soi. Il n’y a pas d’honneur. Le seul fait d’avoir un robinet qui crache de l’eau plombée ici en France est toujours mieux que de se taper plusieurs Kilomètres par jour pour ce procure un liquide vital que nous autres on n’utiliserait même pas pour laver nos voitures. La cause primaire de l’immigration est la paupérisation des 4/6 de l’Humanité. Une autre raison, et, de cette raison personne n’en parle, mais il faut savoir que il y a une demande d’immigration, ou plus précisément une demande de main d’œuvre étrangère, qui elle à la grande qualité de ne pas rechigner à la tache, de ne pas se plaindre et de fournir un rapport productivité- rentabilité qui ne serait pas possible avec des travailleurs bien de chez nous. J’arrête là mais les raisons de l’immigration ne sont pas celles aux quelles le politiquement correct nous habitue tous les jours. Si vous le voulez bien on y reviendra pour développer ultérieurement ce volet.

      « Je ne me fait pas d’illusions, nous ne serons pas d’accord vous et moi de toute façon. Mais n’oubliez pas que jamais l’état (je dirais même un état) n’a aidé autant les personnes avec des revenus modestes, sans revenus, ou étrangers : logement, rmi, aides diverses, couvertures médicales. Qui fait mieux que la France ? »

      Mais moi je ne cherche pas a être d’accord, ou en désaccord, j’ai simplement procédé à un état des lieux sur une situation que je vis au quotidien de par mon travail. Les discours franchouillards du type « qui fait mieux que la France ? » n’ont pas de prise car il s’agit de ce qui n’est pas fait. Or, le qui fait mieux que la France, est démenti par les faits intangibles que dans notre pays il y a, selon les dernière estimations, entre 1.4 et 1.9 millions de demandes de logement en attente, pour une population résidente sur le sol Français de 7 millions de personnes si on prend en compte seulement ceux qui ont un revenu égal ou inférieur au seuil de pauvreté, 650 euros, (RMI, ASSEDIC et autres allocations). Cette somme de 7 millions devient presque le double, 13 millions, si on prend en compte tous ceux qui ont un revenu équivalent au SMIC, donc une fourchette comprise entre les 650 et 1200 euros par mois. Donc le « qui fait mieux que la France »laisse le temps qu’il trouve car on assiste à une progression de la paupérisation, même en ayant un travail et des revenus corrects. Alors il faut aller chercher les causes des problèmes du logement ailleurs, la crise du logement n’est pas une cause de la paupérisation mais un des effets . Maintenant il faut trouver la cause de la paupérisation qui elle n’est pas non plus une cause mais un effet du chômage de masse et de la précarisation de l’emploi. A partir de ces bases on peut commencer à y voir un peu plus clair. Là aussi si vous le voulez bien , on pourrait développer cet aspect ultérieurement et plus sereinement.

      « Le logement social a un coût, surtout quand un nombre toujours croissant de ses bénéficiaires n’ont pas de revenus. Il faut bien financer ces logements. Et avec quel argent ? »

      Bien sûr ! le mètre cube du clos et du couvert (jargon HLM) à un coût, ce coût est financé par les impôts, or, plus il y a de gens au travail, plus l’impôt à de chances d’entrer dans les caisses de l’Etat.. Utilisons les mots selon le sens qu’il ont dans la réalité. Pourquoi parler de « bénéficiaires ? » on est bénéficiaire une fois qu’on occupe le logement pas avant ! On bénéfice d’un logement aux termes de la Loi et pas à la tête du client. Et selon la règle du premier arrivé du premier servi, autrement dit la liste d’attente qui fait fois et qui garantit un minimum de démocratie, et en suite sur la base des revenus. Il me semble logique que quelqu’un qui est en grande détresse ait lui aussi le droit de se loger. Pour ceux qui sont des cas désespérés il y a des associations qui se portent garantes et qui permettent une accession au logement social un peu plus rapide car des quotas pour les cas difficiles sont prévus. Je suis étonné du fait que ce sujet attise les passions sans pour autant savoir de quoi on parle exactement. La composition moyenne d’un « immeuble social » dans un quartier de logements sociaux est en moyenne la suivante entre 30 et 40% de femmes seules avec enfants à charge , entre 15 et 20% de personnes âgées avec une pension minimale, entre 15 et 20% de jeunes au chômage, quelques étudiants entre 2 et 5% de personnes handicapées dont une part importante de cas relevènt de la psychiatrie, le reste ce sont des gens « normaux et des familles normales ». Avant de me tancer et de me faire dire ce que je ‘ai pas dit , cette réalité n’est pas uniforme sur le territoire mais, bel et bien concentrée dans ce que j’appelle les quartier pourris et le logements pourris qui semblent vous froisser. J’y viens

      « Des quartiers pourris ? Ceci est surtout du aux habitants non ? Pour des raisons de coût les grands ensembles sont plus rentables que des milliers de maisons individuelles. C’est moche, mais c’est comme cela. Ces ensembles ou ses quartiers sont réhabilites périodiquement, j’en ai l’exemple dans ma région. Pourtant ceux ci sont dégradés par leurs habitants... »

      Certes la dégradation est due en partie à certains habitants, mais pas à tous, donc ne stigmatisons pas et ne nourrissons pas les clichés et les lieux communs. La notion de rentabilité dans le domaine du service public n’a pas tout simplement de sens. En plus il faut savoir comment ont été construits ces bâtiments à une certaine époque. Pas d’isolation phonique, pas de volets, pas de lumière du jour dans les cages d’escaliers, des immeubles totalement déshumanisés avec plusieurs dizaines de logements par entrée. Curieusement les dégradations on commencé avec l’avent du chômage et les attroupement dans les halls. N e pas confondre dégradation et vétusté, la plus part de ces logements et de ces immeubles son vétustes. Autre chose que le commun des mortel ne connaît pas forcément, les HLM ne sont tous pas de OFFICES PUBLIQUES , il y a des HLM qui sont la propriété de bailleurs sociaux privés et ce sont ces derniers qui sont les plus délabrés car eux n’ont pas les obligations d’un Office Publique et leurs barèmes de réhabilitation ne sont pas ceux imposés aux Offices Publiques. Ces bailleurs privés, peuvent entrer dans un optique de rentabilité et trier leurs locataires. Ces établissements ont des prestations minimales, souvent pas de gardiens d’immeuble, des équipe de nettoyage appartenant à des société privées avec des prix du privé.

      Autre chose il y a une différence substantielle entre une Réhabilitation et une Rénovation et la notion de « périodiquement » est de l’ordre de 20 ans. Ce qui en termes plus clairs, une simple rénovation peut très bien se dérouler sur plusieurs années, une année on remplace les lavabos, une autre année on pose les volets, une autre année les cuvettes WC et ainsi de suite, car tous ces équipements ont une durée de vie pré établie qui va de pair avec les temps d’amortissement des emprunts.

      Une Réhabilitation ne peut pas être périodique car comme son nom l’indique on réhabilite un habitat dans son intégralité en genéral il s’agit d’une remise aux normes sur des équipement comme l’électricité, la plomberie, les sols, le chauffage, les façades, les espaces verts, les sous-sols. Et cette réhabilitation ne peut qu’intervenir qu’une fois dans la vie d’un immeuble ou un groupe d’immeuble et le tout dépend d’une enveloppe décidé et budgétisée plusieurs années à l’avance, ce qui revient à dire que plusieurs gouvernements peuvent se succéder et chaque gouvernement peut ajouter ou enlever de l’argent à cette enveloppe , Des quartiers pourris ? Ceci est surtout du aux habitants non ? Pour des raisons de coût les grands ensembles sont plus rentables que des milliers de maisons individuelles. C’est moche, mais c’est comme cela. Ces ensembles ou ses quartiers sont réhabilites périodiquement, j’en ai l’exemple dans ma région. Pourtant ceux ci sont dégradés par leurs habitants... voir carrément stopper le projet

      « Mais je n’ai pas changé d’avis : priorité aux personnes francaises ou payants des impots en france, aux personnes ayant un revenu en rappport avec les criteres hlm (qu’il faut peut etre revoir). Cela n’est pas du racisme, c’est prendre le probleme par le debut, plutot qu’affirmer qu’on va aider tout le monde, et fournir un logement de qualité à chaque demandeur. (pour l’anecdote, j’ai été choqué par un sdf qui affirmait à la tv :« si on me donne un logement je quitte les campements, mais si c’est pour aller dans un centre ou une asso, c’est non » ; les logements gratuits moi aussi j’en veux). »

      Je crois qu’il y a là un léger problème et une conséquent confusion des genres, toute proportions gardées, bien entendu. Les personnes payant un impôts en France, s’appellent les contribuables imposables et le fisc ne fait pas différence entre un contribuable imposable Français de souche, un Français naturalisé et un étranger. Du moment qu’il y a un revenu imposable les différence s’estompent. A votre charge de m’expliquer ce que ça veut dire avoir un revenu en rapport avec les critères HLM , quand l’offre de logement de type HLM est on ne peut pas plus varié et comme j’ai dit et je le répète , un loyer HLM peut varier d’un coefficient de 1 à 5 selon la taille du logement. Du simple studio au T7 en passant par tous les barèmes de confort pour un logement de même taille. On peut avoir un différence de prix du simple au quadruple pour de logements de même taille. Ca dépend d’une foule de critères, ce n’est pas si simple qu’en en a l’air. Le noyau de notre débat est sur la destination et sur la qualité des logements que le Ministre Borloo se targue d’avoir mis sur le marché, on est loin du logement social dont tout le monde a une idée qui ne correspond pas à la réalité, car cette réalité est multiple. L’ossature de mon article dit clairement que les logements dont parle le ministre ne correspondent pas à la réalité du moment, car il exclu de fait les couches las plus démunies de la population. Donc il ne s’agit pas de logements gratuits, je n’ai jamais dit une chose pareille. Il me semble normal que un personne normalement constitué préfère quitter une tente pour aller dans un vrai logement, où vous avez entendu que le logement était gratuit ?


    • Briseur d’idoles (---.---.168.63) 9 janvier 2007 11:28

      Tout d’abord, il a nom qui sonne bien...

      comme Waterloo...

      C’est une tête ce Jean-Louis, du reste il fut un temps beaucoup apprécié du président Chirac, pour son rôle de bouffon ?

      Béatrice Shoënberg (une intellectuelle de la télé !), l’a pris du reste comme mari...


      • NaSH (---.---.149.214) 9 janvier 2007 12:13

        Il n’y a pas pénuerie de logement sociaux..

        il y a trop de monde qui ne devrait pas y avoir droit, qui en ont.Il n’est pas rare d’y trouver des personnes seules ayant des revenu > a 1200 €. Je connais personellement plusieurs dont c’est le cas.

        Je suis démago ? pourtant la définition meme du logement social est de permettre la mixité. Mais il faut voir la façon dont on a arrangé la mixité ! Il s’agit de mettre dans les memes immeubles des personnes ayant des revenus differents ! Et de regrouper ces immeubles.

        Au lieu de repartir les immeubles sociaux un peu partout, et de l’interdire purement et simplement a ceux qui ont de quoi mettre au moins 1/3 de leur salaire dans leur loyer.

        De plus , pourquoi les loyer sont ils indexé sur le cout de la construction et de la vente des bien ??

        A raison de 2 à 3% par an, et d’une inflation de 0.5 a 1% par an, au bout de 10ans, le propriétaire a largement de quoi rembourser son credit qui lui, ne bouge pas !! au détriment du locataire qui se saigne ! On en voit la conséquence aujoud’hui.

        L’augmentation des loyers devrait etre indéxé sur l’inflation ! et non sur un calcul de l’Insee que personne ne connait, et qui sert d’augmentation MINIMALE au lieu de maximale pour toute les agences de location !


        • NaSH (---.---.149.214) 9 janvier 2007 12:15

          l’augmentation maximale autorisée des loyers :

          http://www.insee.fr/fr/indicateur/indice_loyer/indice_loyer.asp


        • (---.---.143.32) 9 janvier 2007 17:01

          Je me suis laissé dire, il y a déjà quelques années, que si on laissait des gens « aisés » dans les logements sociaux moyennant un supplément de loyer, c’était pour encaisser un peu d’argent pour payer l’entretient des bâtiments. ça vaut ce que ça vaut, mais « on » l’a dit. Maintenant, à chacun de voir...


        • Friniace (---.---.155.129) 9 janvier 2007 13:26

          Le message de font est très et nous sommes heureusement de plus en plus nombreux à nous en être rendu compte. Le style est un peu brouillon mais la suincérité est vraiment présente. Continuons pour faire plus de bruit sur ce sujet.

          Merci.


          • Depi Depi 9 janvier 2007 14:30

            J’ai un peu de mal à comprendre l’intérêt de l’article, surtout pour la première partie.

            Si on prend en compte depuis 2000 le nombre de permis de construire délivrés (on entend par là le nombre de logements autorisés). On arrive à 538 000 au 1er mai 2006 (qui comprend les 12 derniers mois précédent mai).

            Donc en parallèle avec les chiffres depuis 2000 :

            - 330 469 en 2000
            - 213 777 en 2001
            - 327 399 en 2002
            - 376 968 en 2003
            - 480 754 en 2004
            - 511 723 en 2005

            Même en considérant que les chiffres sont trafiqués et indiqués à la hausse, la progression est toutefois notable.

            En ce qui concerne la mise en chantier, on note également une accélération de cette dernière.

            - 308 396 en 2000
            - 307 711 en 2001
            - 310 586 en 2002
            - 314 364 en 2003
            - 362 887 en 2004
            - 410 188 en 2005

            De plus au 1er mai 2006, sur les 12 derniers mois, on compte plus de 422 000 mises en chantier.

            On peut trouver de nombreux chiffres sur le site logement du gouvernement. Notamment en ce qui concerne la réhabilitation de logements insalubres par l’Anah.

            De plus, pour 800€ par mois perso je veux bien un 50m² à Paris. Le plafond de 15.91€ est peut-être un peu haut pour un logement social mais il est à relativier par rapport au prix moyen au mètre carré pour un logement « normal » dont la fourchette est plus entre 18 et 25m²..


            • xav (---.---.16.250) 9 janvier 2007 15:26

              L’article rappelle, a mon sens, simplement que les chiffres doivent être pris pour ce qu’ils annoncent.

              530 000 permis de construire = 530 000 autorisations de constructions. Ce n’est pas 530 000 nouveaux logements, mais 530 000 autorisations de constructions (ca inclut par exemple garage, piscine, élévation de toiture pour améliorer la hauteur du grenier, ou meme ajouter un étage).

              Par ailleurs 530000 permis de construire, ca ne signifie pas que les 530000 « constructions » verront le jour. Annulation de travaux, modification de destination impliquant de redemander le permis, invalidation par oubli d’un point technique, etc...

              Les mises en chantier signifient un début de travaux. Pas l’accomplissement des travaux. On pourra par exemple penser à certains immeubles de la couronne parisienne, abandonnés pendant des années en cours de construction. Pourtant les mises en chantier ont eu lieu. Et ont été comptabilisées. Maintenant, la poursuite des travaux (comme à Vitry sur seine, sur la 305) nécessite des permis de construire ... comptabilisés aussi.

              Donc on a des chiffres qui annoncent des droits à travaux sur « on ne sait pas quoi » (aménagement de logements existants, création de nouveaux logements, réhabilitations de logements, mais aussi toute construction immobilière à destination autre que le logement) et des débuts de travaux sur « on ne sait pas quoi ».

              Pourtant, Borloo étant ministre de la cohésion sociale ... et le sujet à la mode étant le logement « des pauvres », on laisse entendre, ou du moins supposer, que cela correspond à pleins de nouveaux LOGEMENTS !!! Ce qui est bien sûr ... faux.


            • Depi Depi 9 janvier 2007 15:37

              Puisque vous le désirez, vous avez encore de nombreux chiffres beaucoup plus détaillés ici.

              Dans son intervention, Borloo a parlé de constructions, il n’a pas dit on a mis en chantier 538 000 logements sociaux en chantier. Donc oui, on prend les chiffres pour ce qu’ils sont et pas pour ce qu’ils ne sont pas


            • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 9 janvier 2007 16:12

              C’est vrai qu’après le déficit notoire laissé par le gouvernement Jospin en ce domaine les chiffres semblent démesurés, voir amplifiés, mais ils sont vérifiables.

              « Le socialisme est au social ce que l’islamisme est à l’islam » une idéologie.


            • xav (---.---.16.250) 9 janvier 2007 16:33

              Il faut replacer ses déclarations dans le contexte, et l’absence de critique médiatique sur le « discours » des chiffres eux mêmes.

              Reprenons les chiffres que vous nous donnez.

              - 564974 logements avec création de surface (attention, l’aménagement des compbles d’une maison EST une création de surface)

              - 428727 déclarés commencés.

              140 000 de ces surfaces sont donc hypothétiques à l’heure actuelle. Elles apparaitront en partie dans les « déclarés commencés » du mois de décembre.

              Sur ces autorisations,
              - 207081 (184277 commencés) en individuels purs -> ne concerne pas le logement social, ni le Borloo populaire, ni le Robien (les ASL sont en individuels groupés ou en collectifs suivant la nature des travaux)
              - 72149 (50008) en individuels groupés, donc lotissement, y compris borloo populaire ou robien sous forme de maison.
              - 259049 (175267) en collectifs (immeubles en copropriétés)

              Les déclarations :

              Borloo (Ministre du Logement) nous annonce 570000 permis, 430000 mises en chantier (Données de l’Equipement).

              Le problème, en fait, c’est qu’il ne précise pas que le second est partie du premier (les permis dont les travaux ont commencés). Pour le commun, ces deux chiffres s’additionnent ! C’est une erreur, mais Borloo ou les journaux auraient dû préciser.

              Vu le contexte (Borloo, plan de cohésion, loi sur le logement social, DAL opposable dont on parle), l’annonce par le ministre du logement fait figure de « logements a tendance sociale en construction cette année ». C’est toujours faux. Mais la relation se fait lorsque ni le ministre ni la presse ne précise le contexte des chiffres.

              Il fallait comprendre dans les déclarations de Borloo :
              - 430000 surfaces (et non logement) en cours de construction sur 570000 autorisées.
              - 184000 pour des surfaces individuelles (maison hors lotissement)
              - 50000 sur les lotissements DONT en partie des Borloo, robien, ...
              - 175000 sur les immeubles DONT en partie des logements sociaux et des Borloo, Robien ...
              - que c’était une annonce en terme de CONSTRUCTION DE SURFACE, et pas de CONSTRUCTION DE LOGEMENTS.

              Bref comprendre que Borloo annoncait les résultats du ministère de l’Equipement, et non du sien.


            • RilaX (---.---.223.153) 9 janvier 2007 17:35

              Il faut aussi un permis de construire pour faire une piscine ou un barbecue en dur ...


            • (---.---.16.250) 10 janvier 2007 10:19

              @Rilax

              Oui il faut un permis de construire pour une piscine. Mais ce n’est alors pas un permis avec construction de surface... donc cela n’entre pas dans les chiffres cités par Borloo, et complétés par le lien de Depi.

              @bateleur : Il est vrai que durant la période Jospin, les constructions n’ont pas été aussi forte. Mais il est vrai que le système Robien (qui permet de défiscaliser un logement sans qu’il soit réserver au domaine social, ce qui était le cas du système Besson précédent) a donné un coup de boost au collectif individuel et au collectif. Vous noterez d’ailleurs que ces deux secteurs progressent plus que l’individuel pur.

              Il faut voir aussi que le boom immobilier depuis 6 ans induit une forte demande d’investisseurs (j’entends spéculateur ?) sur des logements neufs dont la valeur progresse à un rythme annuel de 10 à 15%. On sait aussi qu’il est plus facile de revendre un appartement qu’une maison, c’est donc naturellement vers les « collectifs » que se tournent ces investisseurs. Vous n’avez qu’à regarder en région parisienne le nombre de projet pour investisseurs (annoncant des taux de retour de 6% net innaccessibles, d’ailleurs) qui croît de manière vertigineuse depuis 3 ans, et vous le mettrez en rapport avec la hausse des permis.

              Encore une fois, ces chiffres ne sont pas contestables, et ne sont pas contestés. C’est la présentation par celui qui n’est pas en charge de ce dossier qui est contestable, parce qu’elle induit un biais dans la compréhension de ces chiffres. Bref c’est la méthode.

              Que penseriez vous d’un ministre de la justice annoncant les bons résultats de sa politique sur le taux d’arrestation en lieu et place du ministre de l’intérieur ? Naivement, les gens comprennent « il a fait du bon boulot » alors que ce n’est ni lui ni son équipe qui travaille sur le sujet.


            • Christophe Christophe 9 janvier 2007 14:59

              Cette manipulation ne m’étonne pas.

              Fin décembre Borloo a également fait preuve de manipulation de chiffres pour faire croire que le chômage a baissé, pour passer à 8,7% alors qu’il ne s’agit que de la 1ère catégorie (sur 8) de chômeurs inscrits à l’ANPE. Le chômage réel touche plus de 20% de la population active.

              Ce pavanage pour les chiffres a l’entrée de la période électorale est pittoyable et commence à devenir une caractéristique de ce candidat au poste de 1er ministre...


              • Depi Depi 9 janvier 2007 15:18

                Comme tous les hommes politiques depuis.. Pfiou smiley


              • Fred (---.---.155.75) 10 janvier 2007 15:20

                ca montre au moins une tendance. Croyez vous que le gouvernement de Jospin indiquait les bons chiffres ? C’est la meme chose, tous les hommes politiques mentent sur le chiffre reel du chomage ; nous ne pouvons constater que la tendance generale.


              • (---.---.224.201) 9 janvier 2007 15:34

                Bravo a l’auteur pour l’article !

                On demande au ministre ou ils sont les logements sociaux ? Facile : un bon nombre est occupe par des familles dont les revenus sont devenus stable et qui n’aurait jamais acces aux HLM si ils venaient a faire une demande aujourd’hui. Autrement dit, certaines familles francaises aux revenus aise ont le privilege de squatter les HLM alors que tant de pauvres restent dans les fils d’attente ! Bien sur, le chiffre n’est pas communique par les HLM qui s’en garde bien pour ne pas se priver de voix lors des prochaines elections.

                Les lois soit disante « sociales » sont faites pour dissuader les francais a louer leurs appartements vides ce qui a pour effet de diminuer l’offre et donc d’elever les prix sur les locataires actuels, excluant une certaine partie des francais dans la rue ! Ces lois, bonne en theorie sur le papier, ont des consequences desastreuses dans la realite : aulieu de devoir mettre dehors les locataires indelicats, les proprietaires preferent ne pas les prendre du tout ! Donc, on ne vire plus les locataires, mais on ne leur interdit de fait l’acces a un appartement ce qui est encore pire. On cree l’injustice sur ceux qui ont un maigre salaire mais qui arrivent a respecter les appartements et s’arranger pour payer leur loyer en temps et en heure. Ces pauvres qui veulent vraiment s’en sortir avaient encore une chance d’etre loge, mais aujourd’hui, ils sont definitivement exclus !

                Quant au permis de construire, il n’est pas necessaire d’etre signe par un professionnel de la construction (l’architecte) tant que la surface n’excede pas 170 m2. En realite, une grande partie de ces permis d’amateurs vont directement au panier parce que menant sur des projets de constructions voues a l’echec. Si les lois imposaient la signature de l’architecte pour ces petits permis, les choses iraient probablement plus vites, evitant des pertes d’argents et de temps aux proprietaires. Idem des mises en chantiers non suivi ! Les assureurs ne veulent meme plus donner des assurances dommage ouvrage car un chantier sur trois va a l’echec... En meme temps, c’est toute une profession qui pourrait etre rehabilitee. Les francais sont ceux en Europe qui font le moins appel a l’architecte.

                Donc : soyons plus liberaux sur le marche des locations et respectueux des droits du proprietaire, mais moins sur les projets particuliers de construction... On sauvera de l’argent et la beaute de nos villes et villages qui ont encore une reputation a tenir dans le monde.


                • Helios (---.---.134.46) 10 janvier 2007 02:16

                  Au vu du prix exhorbitant qu’ils demandent, il ne faut pas s’en etonner !


                • JIPI (---.---.193.89) 9 janvier 2007 15:54

                  1 LA GAUCHE N A PAS FAIT MIEUX MAIS PIRE EN MATIERE DE LOGEMENT SOCIAL

                  2 LA MAJORITE DES LOGEMENTS SOCIAUX SONT EFFECTIVEMENT OCCUPES PAR DES FAMILLES ISSUES DE L IMMIGRATION QUI ELLES NE RENCONTRENT QUE PEU DE DIFFICULTES POUR SE LOGER


                  • josephringard 9 janvier 2007 16:24

                    comment en est-on arrivé à la pérurie de logements ? Mauvaise appréciation de la demande : le nombre de ménages a augmenté de 1,9 millions en 5 ans pour différentes raisons : couples séparés, mais aussi maintient à domicile de personnes de plus en plus âgées(âge moyen du départ en maison de retraite:plus de 85 ans) ; mauvaise appréciation de la natalité dont l’augmentation n’était pas un phénomène de fin de millénaire, mais une tendance durable . Sous estimation de l’immigration par l’INSEE .(qui l’a reconnu). Offre insuffisante entre le début des années 90 et 2002 : on a moins construit dans le Privé après l’éclatement de la bulle immobilière, et le Public n’a pas compensé. L’augmentation annuelle du nombre de ménages : 350 à 400.000 montre que les 420.000 logements par an en chantier ne suffiront pas à rattraper le retard : il en faudrait 600 à 700.000 . Comme la puissance publique considère comme un exploit (et c’est un gros progrès) d’en construire 120.000, et qu’il faut en priorité des logements très sociaux pour des ménages qui n’ont pas les moyens de payer la totalité d’un loyer, il faudra bien associer d’une manière ou d’une autre les bailleurs privés et les bailleurs publics . Les deux secteurs sont d’importance comparable en France, où on n’a pas vraiment choisi son modèle de Société, peut-être à cause de notre habitude de l’alternance politique à chaque élection. Les autres Pays d’Europe ont des modèles très différents , entre l’Espagne avec ses 85 % de propriétaires occupants, souvent très endettés pour très longtemps , et L’Allemagne avec seulement 41 % de propriétaires occupants , et près de 50 % de locataires du Privé Ce qui prouve qu’il reste d’autres pistes à explorer.


                    • JIPI (---.---.193.89) 9 janvier 2007 16:25

                      CA ME RAPELLE LA « PREFERENCE NATIONALE »... QUAND LE PEN OU D AUTRES EN PARLENT C EST UN SCANDALE IMMEDIAT... QUAND DES ASSOCIATIONS OU COMMUNAUTES N AIDENT QUE CERTAINES PERSONNES EN RAISON DE LEUR RACE OU DE LEUR RELIGION ON TROUVE CELA TOUT A FAIT NORMAL !!! ALORS ARRETONS DE PLEUNRNICHER SUI LE PEN FAIT 20 % !! A FORCE DE PRENDRE LES GENS POUR DES CONS FAUT PLUS S ETONNER DE RIEN !!!


                      • Yann (---.---.96.12) 9 janvier 2007 16:33

                        On devra toujours construire encore et encore jusqu’à détruire Notre-Dame pour faire une barre HLM à la place. Tant que l’immigration continuera de déferler il faudra construire,construire, construire.. C’est Bouygues qui doit être content...


                        • Michel C (---.---.188.124) 9 janvier 2007 16:54

                          A tous ceux que la question du mal logement intéresse je conseille la lecture du rapport 2006 de la fondation Abbé Pierre, nottament le 1er chapitre qui parle de la difficulté des jeunes à se loger et du chapitre 6 qui parle des effets pervers des dispositifs Borloo et Derobien (défiscalisation des investissements) aboutissant à l’inadaptation aux besoins des logements ainsi créés. http://www.fondation-abbe-pierre.fr/rml.html


                          • mcm (---.---.121.69) 9 janvier 2007 17:08

                            Borloo se paye notre tête, mais que dire des socialos qui nous prétendent qu’un pays de 60 millions d’habitants peut absorber des flux migratoires de l’ordre de centaines de millions !

                            L’un épluche les oignons l’autre pleure ! En 2002 nous avons vu la preuve que droite et gauche se sont associés pour garder les rênes de la France : Des socialos qui s’ébranlent pour fournir leur voix à monsieur Chirac dans un score bananier de 80% !

                            Comment ils peuvent critiquer la politique de quelqu’un pour qui ils ont voté ? Ils appellent ça le vote utile, pour l’instant d’après se plaindre du gachis de ce vote utile !

                            Bref mon cher Jérome si Borloo se paye notre tête, les éléphants du ps fourrent leurs trompes dans notre c.., ce qui est bien plus douloureux !

                            Voilà 30 ans qu’ils s’exclament sur tous les misèreux du monde, en ne bougeant pas un doigt pour les miséreux de leur propre pays.

                            C’est vrai que pour gagner le starac littéraire, il vaut mieux parler la misère orientale. Ha le rêve de l’orient où même les pauvres y sont plus pauvres qu’en occident !

                            Par contre il faut éviter de parler de la misère Française car ça pourrait inciter le peuple français à demander des comptes !

                            Ce qu’il faut pour arrêter ce slalom gauche-droite ? Que les Français de tout bord, de toute race, pour l’amour de la France virent l’umps du pouvoir français.


                            • Rage Rage 9 janvier 2007 17:09

                              Bonjour,

                              Bien sûr que Borloo se paye notre tête ! Il ne sait pas où il va, et plus encore, il ne sait pas COMMENT faire pour résorber les défaillances du logement.

                              Comme le dit l’un des commentaires, les 3 vrais problèmes du logement et de ce « topic » sont les suivants :

                              - Premièrement, la non maîtrise de la hausse de l’immobilier avec des facteurs aggravants tous orientés pour alimenter la hausse, et donc exclure ceux qui ne possèdent pas.

                              - Deuxièmement, la définition des seuils du logement social, et plus encore l’abaissement nécessaire qui devrait permettre de libérer du logement social à des foyers vraiment socialement exposés. Aujourd’hui, 85% de la population française pourrait prétendre à un HLM, et le PLAI (le logement social aux seuils les plus élevés - voir site internet du ministère) est le plus construit en l’état actuel des choses. Cela signifie clairement qu’il y a un gros décalage entre revenus / bénéficiaires du PLAI et capacité/volonté d’acquisition de ces mêmes bénéficiaires qui, chaque mois, préfèrent payer 300€ pour 60m² au 5ème étage vu sur Paris dans le 92 plutôt que de craquer 1000€ pour un 1er étage vue sur rue de 35m² ou 200 000€ pour ce même 35m² à l’acquisition à Paris.

                              - Troisièmement, les données de la construction ne sont pas des bons repères pour le logement : ce sont des repères pour l’économie du bâtiment, mais nullement pour savoir ce qui a été réellement CONSTRUIT en logement et ce qui est disponible dans l’année en cours. Autrement dit, entre chiffres annoncés et réalités de la construction il y a déjà un premier décalage. Ensuite entre données de la construction et production net de logement, un deuxième, puis enfin, encore un troisième et immense décalage entre logement produit, et logement SOCIAL produit. Et pour finir, le décalage qui tue, la production nette de logement vraiment SOCIAUX (PLS-PLUS) attribués si possible à des personnes aux bas revenus qui fini par démontrer l’essentiel : Sur une base 100 de chiffres annoncées, il faut en prendre réellement 40-50 pour argent comptant de construction effective ET disponible de logements dans l’année, et 10%max de ces 40-50 pour de la construction de logements vraiment sociaux.

                              Bilan : Les données ministérielles n’expliquent rien. Indicateurs économiques, elles ne sont que des faire valoir « de production » sans définir l’essentiel : la qualité et le coût du logement produit/mis à disposition pour répondre à la question initiale des citoyens : Ou me loger / acquérir à bon prix du fait de mes revenus ?

                              Certes il manque des logements, mais les mécaniques à l’oeuvre en l’état actuel des choses, ne font rien pour aider les plus « pauvres » : elles aident les propriétaires à faire du logement un splendide levier de placement et rémunération sur le patrimoine : 100% en 8 ans, qui dit mieux ?


                              • Reinette (---.---.37.149) 9 janvier 2007 18:01

                                « On comprend pourquoi les comiques ne font plus rire : la réalité est un gag si énorme qu’il laisse sur le carreau toute tentative de caricature. »


                                • sweetsmoke (---.---.134.131) 9 janvier 2007 20:29

                                  Bon article

                                  Jeune propriétaire, si le prix de ton logement à l’achat est superieur à 150 fois le montant du loyer que tu proposerai à ton locataire, tu vas vers de grave ennuis financiers grâce à une rentabilité presque nulle.

                                  Jeune propriétaire, si tu es en posséssion d’un logement « robien », et que tu n’arrives pas à le louer, cest normal, tu t’es fait enc...r.

                                  pour info, la piscine est seulement soumise à une demande de travaux à la mairie


                                  • louis mandrin (---.---.36.85) 9 janvier 2007 22:27

                                    et après ça, on veux nous faire croire que sa femme n’est pas complice d’une propagande gouvernementale que le mari contribue largement à alimenter...

                                    il est temps que les élections arrivent, qu’on puisse enfin dire à tous ces malhonnêtes (pour rester poli sur agoravox)combien on n’en veut plus....s’ils savaient combien la raclée va être puissante et douloureuse....


                                    • axion (---.---.174.250) 9 janvier 2007 23:00

                                      Je suis tout a fait d’accord avec Depi, je ne comprends pas le ton incendiaire de l’article.

                                      Passer d’une moyenne de 300 000 mises en chantier à 500 000, est une performance, et un indicateur du résultat d’une politique.

                                      Je n’ai pas l’impression que Borloo se paie notre tete : il y a des resultats tangibles à son action.

                                      Et on ne peut pas exiger l’impossible : les durées de dépots de permis de construire et de construction existent, et on ne peut pas en vouloir à un homme de ne pas avoir reussi l’impossible.

                                      Saluons au moins une performance qu’aucun ministre avant lui n’a reussi : dynamiser par des actions et une politique le nb de depots de permis de construire et de mises en chantier.

                                      Axion.


                                      • xav (---.---.16.250) 10 janvier 2007 10:27

                                        C’est un indicateur du résultat d’une politique : en partie oui. Il faut aussi tenir compte du fait que nombre d’investisseurs se sont reportés sur l’immobilier suite au crash de 2001.

                                        La question est : c’est le résultat de la politique de qui ?

                                        Le plan de cohésion sociale n’a pas eu d’impact significatif pour l’instant (on a eu dans les echos de décembre le nombre de Borloo populaire, si ca peut expliquer une partie de la hausse 2005/2006, ca n’explique pas ce qu’il y a avant).

                                        Tout le monde a entendu ; « c’est le résultat de la politique sociale de Borloo ». Or la hausse depuis 2002 ne peut pas s’expliquer ainsi. Elle peut en grande partie s’expliquer par la politique de défiscalisation de Robien ... mais alors ce n’est plus un résultat Borloo !!! Donc ........

                                        Reste que tout en annoncant des résultats exceptionnels d’équipement, Borloo n’a pas insisté sur l’écart entre les 100000 logements sociaux qu’il avait promis en 2005, et ceux réellement en cours de construction. C’est ça qui est choquant.


                                      • Bandabassotti Bandabassotti 11 janvier 2007 08:59

                                        A titre de contribution supplémentaire j’ajoute cet article de Michel Husson a paraître dans le numéro de février dans la revue POLITIS .

                                        L’une des figures favorites de la rhétorique néo-libérale consiste à faire porter la responsabilité de leur sort sur les groupes et individus dominés. Elle s’appuie souvent sur leur tendance à rationaliser les situations vécues en désignant des boucs émissaires proches. Il y a là un des obstacles les plus efficaces à une prise de conscience radicale. Ainsi on opposera à l’action des Enfants de Don Quichotte le comportement des SDF qui refuseraient majoritairement les occasions qui leur sont offertes de se réinsérer. Les aides dont ils peuvent bénéficier devraient être supprimées car elles ont comme effet pervers de les maintenir dans leur situation. On retrouve cette même notion de « trappes » à propose des « bénéficiaires » du RMI ou des Assedic : les assister, c’est les encourager à ne pas s’en sortir. Tel est le fond de la théorie économique qui explique le chômage par la « générosité » des indemnités et donne ainsi un habillage scientifique à l’idée que les « assistés » sont majoritairement des tricheurs. Si cela ne suffit pas, on insiste lourdement sur les cas de fraude au RMI ou aux Assedic pour monter les salariés pauvres contre les chômeurs, ces profiteurs qui se débrouillent pour vivre aussi bien qu’eux - ou aussi mal - sans se donner la peine de travailler. Le discours sur la valeur travail n’a pas d’autre signification. Bien entendu, ces théories sont infirmées par les faits. L’immense majorité des « exclus » ne souhaite évidemment pas l’être : dès que la situation du marché du travail s’améliore, ils y retournent. Beaucoup de salariés mal payés (et surtout des salariées) occupent un emploi qui ne leur procure pas de supplément de revenu, sans parler des 30 % de SDF qui disposent d’un emploi. Une autre figure de cette rhétorique fait des insiders - ceux qui disposent de statuts protégés - les responsables des malheurs des outsiders, victimes de la précarisation. En langage simple, cela donne : « Si vous avez une formation supérieure, 40 ans ou plus, un bon salaire, une famille, la France est un endroit formidable. Alors que 2,5 millions de vos compatriotes sont au chômage, les salariés, dont vous êtes, peuvent prétendre à 180 heures supplémentaires (un mois entier) de congés par an sans réduction de salaire grâce aux 35 heures » [2]. Cette argumentation prend cyniquement l’effet pour la cause. La segmentation des marchés du travail est un phénomène incontestable mais cette situation ne résulte pas de la préservation égoïste par les insiders d’avantages au demeurant largement écornés. Elle découle d’une résistance inégale à l’offensive néo-libérale qui avance de manière inexorable, mais à pas de tortue. La tactique employée est alors celle de l’encerclement. Elle consiste à développer, à la périphérie du CDI, des contrats plus flexibles, ciblés sur certaines catégories (jeunes, femmes, seniors, immigrés) qui sont en somme les vecteurs des mutations de l’emploi. De cette manière, il est possible de contaminer progressivement le marché du travail. Le processus de flexibilisation suit cette logique un peu partout. L’OCDE constate ainsi « une certaine convergence en matière de rigueur de la LPE », les pays les plus rigides s’alignant progressivement sur les plus flexibles. Mais « dans la plupart des cas, les réformes ont visé à faciliter le recours à des formes d’emploi temporaire mais n’ont pratiquement pas affecté les dispositions relatives à l’emploi régulier ou permanent ». Par un retournement dont la rhétorique libérale a le secret, les effets nocifs des réformes sont invoqués pour justifier l’extension à tous les salariés de ce qui a conduit à dégrader la situation de certains d’entre eux. La mise en échec du CPE a déstabilisé cette tactique en refusant la représentation libérale qui vise à opposer les « nantis » et les « exclus » et en adoptant un point de vue solidaire parfaitement rationnel. Ce type de mobilisation est le seul moyen de bousculer le discours néo-libéral. Elle passe par la mise en avant de revendications unifiantes qui tracent des perspectives alternatives et aident à construire une vision du monde anti-libérale. Le CDI pour tous, l’indexation du Smic et des minima sociaux sur le résultat des entreprises, voilà quelques exemples de propositions qui auraient dû et auraient pu être les axes d’une candidature unitaire.

                                        Michel Husson


                                        • bloo (---.---.186.45) 13 janvier 2007 18:22

                                          vous critiquez Borloo parce que vous êtes de gauche , comment pourriez vous faire différemment tellement il est évident que vous vous comportez en spécimen type de gauche : sûr de lui , critiquant l’intelligence des autres, et de mauvaise foi

                                          dites vous bien monsieur, que la gauche ne sait pas gérer et que je souhaite vivement qu’elle ne revienne pas au pouvoir avec ses paquets démagogiques et conservateurs

                                          oui la gauche française est conservatrice et démagogique ( cf les propos de royal l’arnaqueuse assoifée de pouvoir )


                                          • (---.---.252.127) 13 janvier 2007 20:09

                                            « vous critiquez Borloo parce que vous êtes de gauche »

                                            Bonjour

                                            Je critique le Ministre de la Cohésion sociale car il ne dit pas la vérité dans le bon ordre. Il utilise les chiffres selon sa convenance. Je ne voudrais pas entrer dans les détail, mais il me semble qu’un certain Bayrou qui n’est pas suspect d’être de gauche, se permet de contester en bloc le gouvernement UMP,De Robien Ministre de E.N. et UDF, Chirac compris. Quel mécanisme ou quelle alchichimie mentale vous fait dire que je suis de gauche ? Peut-être le fait que je critique Borloo ? Bha !

                                            "comment pourriez vous faire différemment tellement il est évident que vous vous comportez en spécimen type de gauche : sûr de lui , critiquant l’intelligence des autres, et de mauvaise foi"

                                            Evident en quoi ? Vous possedez une boule de cristal ? vous êtès doté de dons paranormaux pour venir m’importuner avec vos critique à l’importe pièce ? Je ne crois pas que vous avez lu une seule ligne de mon article, et je critique l’intelligence des autres de la même façon dont je viens de critiquer la votre, pour la simple raison que vous ne portez pas aucune critique, ni aucune contribution à l’article, mais vous choisissez une solution de facilité en vous en prenant à l’auteur d’un article, dont le sens et l’interpétation vous échappent( si vous avez lu l’article , bien sûr. Chose dont je doute fortement)Vous écopez de la même peine de l’interlocuteur qui a fait la même démarche que vous. Permettez moi de vous dire que vous parlez comme un livre déchiré et que vous ouvrez la bouche seulement pour l’aérer.

                                            "dites vous bien monsieur, que la gauche ne sait pas gérer et que je souhaite vivement qu’elle ne revienne pas au pouvoir avec ses paquets démagogiques et conservateurs"

                                            Désolé pour vous, Monsieur, je ne suis pas de gauche, ni de droite car ces positionnements politiques sont déporvus de tout sens pratique pour moi, et sachez, que si vous avez une méthode de lecture et d’évaluation, vous découvrirez au fil de mes articles que, je peux m’attaquer férocément à la gauche ou à la droite. Les clivages droite-gauche je le reserve aux amateurs des tournois politique de la paroisse du coin et aux piliers de bistrot. Votre aigreur qui sûrement taraude votre intelligence, vous a fait passer à coté d’un bon argument de débat, si simplement vous auriez tourné la question sur le pourquoi et le comment se fait-il que pendant le règne de la gauche rien de significatif n’a été fait en matière de logement. Mais que nenni ! votre arrogance réactionnaire et votre ignorance politique vous ont dicté de s’attaquer au gauchiste de service en masquant votre petitesse en croyant répondre avec un argument hors sujet.

                                            "oui la gauche française est conservatrice et démagogique ( cf les propos de royal l’arnaqueuse assoifée de pouvoir "

                                            Que voulez vous que je vous repondasse ? Je m’en tape royalement ! Il me semble que le sujet de mon article est le logement social et le travail du Ministre attelé à cette tâche.

                                            Au plaisir de vous lire avec des arguments un peu plus pertinents.

                                            Merci de votre non contribution.


                                          • Le péripate Le péripate 13 janvier 2007 21:24

                                            Bon, comme d’habitude, une discussion sur le problème du logement amène chacun à décliner son pedigree... lamentable.

                                            Bon, disons qu’un effort est fait. Que cet effort est, sera nécessairement long. Que Borloo en rajoute, c’est indéniable, mais on en a vu d’autres et on en verra d’autres faire leur promo sur du pas grand chose.

                                            Pour moi, c’est à une réflexion sur la marchandise que ça devrait nous amener. Normalement une marchandise, c’est fabriqué pour être vendu. Or la terre, le travail, et la monnaie ne sont pas naturellement des marchandises. La terre, c’est la nature, et ses ressources. Le travail, c’est l’homme, et l’homme dans son fait social. La monnaie, c’est une avance sur un résultat espéré. Si on accepte que ces trois choses soient des marchandises, il faut alors accepter leur rareté.

                                            Ce n’est pas tout. Les normes de logement, normalement faites pour que chacun ait l’eau sur l’évier et le tout à l’égout, sont aussi des entraves. L’Angleterre d’avant les enclosures acceptait que, si dans la nuit une maison était construite et que la cheminée fumait, le droit de ce logement ne pouvait plus être remis en cause. Mais bien sur, on ne veut plus voir de taudis. Pas de tentes non plus. Alors ne reste que la bouche de métro.

                                            Ou alors, il faut que le riche, s’il ne veut pas voir le taudis, accepte de payer le prix. Mais généralement le taudis fait de belles photos chez les autres (en Inde, au Maroc, loin quoi), pas en face, ça fait baisser les prix !

                                            Le Peripate.


                                            • bandabassotti (---.---.252.127) 14 janvier 2007 11:44

                                              Bonjour

                                              J’espère que ma réponse soit assez lisible.

                                              Les paragraphes entre << >> sont vos interventions

                                              « Bon, comme d’habitude, une discussion sur le problème du logement amène chacun à décliner son pedigree... lamentable. »

                                              C’est un fait certain !

                                              « Bon, disons qu’un effort est fait. Que cet effort est, sera nécessairement long. Que Borloo en rajoute, c’est indéniable, mais on en a vu d’autres et on en verra d’autres faire leur promo sur du pas grand chose. »

                                              Mais moi je ne dis pas le contraire ! L’effort est long car il dure depuis la fin de la guerre. Borloo ou un autre Ministre du logement, donc , il s’agit d’un problème constant qui est strictement lié aux mécanisme de ce type de société. La seule solution possible serait de mettre sur pied une législation en mesure de procéder à des ajustements automatiques en fonction de la demande de logements. Mais bon, ne rêvons pas.

                                              « Pour moi, c’est à une réflexion sur la marchandise que ça devrait nous amener. Normalement une marchandise, c’est fabriqué pour être vendu. Or la terre, le travail, et la monnaie ne sont pas naturellement des marchandises. La terre, c’est la nature, et ses ressources. Le travail, c’est l’homme, et l’homme dans son fait social. La monnaie, c’est une avance sur un résultat espéré. Si on accepte que ces trois choses soient des marchandises, il faut alors accepter leur rareté. »

                                              Je suis d’accord sur le fond, mais il faudra à ce stade définir ce qui est marchandise et ce qui ne l’est pas. Autrement dit définir une fois pour toutes quelles activités humaines doivent ne pas êtres source de profit en un mot nationalisées et inscrites dans la Constitution. Il est clair que le Logement ne serait qu’une de ces composantes parmi d’autres. Car dans ce cas il faudrait exclure de la réification , l’eau, l’énergie, les transports d’utilité publique, la Santé, l’Education , la Recherche, et quelques autres activité de l’ordre du Service Public. Il va de soi que la reconnaissance du travail et le droit a travail sont la base même de notre condition naturelle d’espèce Humaine. Par contre j’ai quelque réserve sur ce qui concerne la monnaie. La monnaie est avant tout un outil de communication et d’échange et le moyen le plus pratique de transaction. La monnaie on peut la mettre dans la poche au contraire d’un troupeau de bétail, par exemple. La monnaie est le premier bit d’un processus informatique commencé il y a 5000 ans. Par contre je ne suis pas d’accord sur cette notion de rareté qui concerne la terre et la monnaie, pour la simple raison que leur rareté numéraire ne correspond pas à la vraie disponibilité quantitative réelle. Cette rareté est une rareté artificielle qui est en fonction du dogme libéral du libre marché qui met en concurrence directe la demande et l’offre et qui crée de fait des situation spéculatives qui n’ont rien à voir avec les besoins réels de la totalité de la population humaine. Au point d’avoir des excédents tout en étant en période de pénurie. Ce qui explique entre autres que les 4/6 emes de l’Humanité ne dispose pas des calories et des produits d’usage courrant ( logement, eau, énergie, Santé, instruction) que le reste de la population mondiale. Donc il y a un vrai déséquilibre et il serait une erreur fatale que de mettre en exergue ce déséquilibre sur le plan local quand le problème est planétaire

                                              « Ce n’est pas tout. Les normes de logement, normalement faites pour que chacun ait l’eau sur l’évier et le tout à l’égout, sont aussi des entraves. L’Angleterre d’avant les enclosures acceptait que, si dans la nuit une maison était construite et que la cheminée fumait, le droit de ce logement ne pouvait plus être remis en cause. Mais bien sur, on ne veut plus voir de taudis. Pas de tentes non plus. Alors ne reste que la bouche de métro. Ou alors, il faut que le riche, s’il ne veut pas voir le taudis, accepte de payer le prix. Mais généralement le taudis fait de belles photos chez les autres (en Inde, au Maroc, loin quoi), pas en face, ça fait baisser les prix ! »

                                              L’idée de fond n’est pas mauvaise, une loi similaire était encore en vigueur en Italie dans les années 70 et probablement encore aujourd’hui, un fois que le clos et le couvert étaient assurés la construction était considéré comme habitation. Sauf que ce type de comportement à développé ce qu’on appelle des bidon villes et une économie, plutôt une sous- économie parallèle repliée sue elle même et qu’à la fin s’est soldé par un oubli pur et simple de cette catégorie de sous-sous- prolétariat. Ce qui implique toute une autre série de grands problèmes qui débordent sur la macro- économie officielle dont la principale caractéristique est la résurgence virulente des maladies liées à la pauvreté , tuberculose, choléra, typhus, et de vrais problèmes d’urbanisme dont les plans régulateurs de l’occupation des sols, réseaux d’égouts, réseaux de distribution d’énergie et d’eau et il va de soi un réseau d’observation et de surveillance sanitaire et pour finir l’intégration des jeunes dans le circuit scolaire. Donc on se sert de la sous- économie parallèle pour légitimer la macro- économie qui elle n’a qu’un but, aire des bénéfices. Tout- à fait d’accord sur le fait que ceux qui ont une situation stable et qui vivent de façon confortable, n’aiment pas ni voir , ni côtoyer la pauvreté du quart monde en bas de chez eux. Ces même personnes sont prêtes à faire un effort pour une pauvreté lointaine qu’on ne voit pas ailleurs qu’à a télé , plutôt que de faire un geste pour le SDF du trottoir d’en face.


                                            • bloo (---.---.191.184) 14 janvier 2007 19:35

                                              cehr monsieur,

                                              j’ai écris ce post simplement en troll pour lire votre réaction

                                              il n’y aurait pas eu de réaction, je vous aurais attribué 20/20

                                              toutefois, vous avez réagi

                                              sachez donc faire le tri entre des réponses constructives et méritant qu’on s’y attele et des réponses sans intérêt que vous pouvez balayer d’un revers

                                              vous gagnerez du temps et économiserez des neurones....


                                              • Bandabassotti Bandabassotti 14 janvier 2007 21:20

                                                Bonjour

                                                Sachez Monsieur, que j’ai passée l’âge de la maternelle et des bons points et des images pour les bonne réponses depuis plusieur lustres, le fait que que vous ecriviez en troll ou en orque des Forêts obscures du Grand Nord ou en guise du d’autre chose, n’apporte rien de plus à vos affirmations trolleques. Ceci dit, et je suis sûr de mon coup, ma réponse à votre commentaire hors sujet vous met en rogne. Comme je vous l’avais dit précedamment votre intervention méritait une réponse sur le même ton des vos affirmations à caractère personnel.

                                                Je nourris de doutes sur votre capacité de débat et sur votre recherche de débat car vous usez jusqu’à l’os la peau du bout de vos doigts pour ne rien dire et si vous vous plaignez du fait qu’on puisse faire le tri en ne pas répondant aux inepties, je vous dis que vous pouvez économiser vos néurones et votre temps, et gaspiller de la précieuse énergie en vous abstenant d’intervenir pour rien dire. Comme un livre déchiré, justement.

                                                A l’avenir j’aimerais que vos réponses et vos contributions aient un brin d’intérêt et que soient pertinentes avec ce que les auteurs d’articles écrivent.

                                                Effectivement vous perdez de votre temps et moi de mon coté j’éprouve quasiment un plaisir sexuel à vous faire remarquer votre suffisance et votre inéxistence d’arrogant raté.

                                                Avec mes respects et au plaisir de vous lire.

                                                P.S. Trollement rigolo !http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png


                                              • Bouddha0357 (---.---.200.45) 18 janvier 2007 16:30

                                                J’adore l’auteur et son orientation politique si elle est socialiste me fais sourire par la remarque faites dans son texte a savoir :

                                                « le ministre doit nous dire où ils sont, ces logements, au lieu de nous baratiner avec la fable selon laquelle les logements sociaux ont doublé au cours des dernières cinq années. Certes ils ont doublé, mais le nombre d’avant n’était pas grand-chose, alors... »

                                                Non, c’est super marrant parce que ceux qui ont fais le pas grand-chose c’est les socialistes (ben oui ils étaient au pouvoir il y a cinq ans).

                                                Alors oui les 100’000 logement sociaux par an constitu un record en France et cela va en augmentant même si ce chiffre n’est pas une fin en soit, je le reconnais et il y a encore de l aplace pour l’amélioration c’est évident.

                                                Alors si l’auteur est prêt à cracher sur tout ces logements cela fera 100’000 personnes de plus chaque année qui resterons sur le carreaux.

                                                Ha ha ha !!! Bravo l’auteur ton texte prouve lui même sa bétise


                                                • (---.---.252.127) 18 janvier 2007 19:18

                                                  Bonjour

                                                  « [J’adore l’auteur et son orientation politique si elle est socialiste me fais sourire par la remarque faites dans son texte a savoir :  »le ministre doit nous dire où ils sont, ces logements, au lieu de nous baratiner avec la fable selon laquelle les logements sociaux ont doublé au cours des dernières cinq années. Certes ils ont doublé, mais le nombre d’avant n’était pas grand-chose, alors...]"

                                                  Il n’y a pas de quoi sourire ! Dans ce pays la pensé politique en plus d’avoir une connotation fortément idéologique est tellement étriquée qu’on ne va pas au délà d’une vision droite/gauche comme s’il était interdit, forcément interdit de donner un autre avis. Désolé mais moi je ne m’inscris pas dans cette vision et je ne vois pas en quoi mon article aurait des connotations « socialistes ». Peut-être parce que on critique un Ministre de droite ? Là c’est moi qui sourit, car je constate qu’il est interdit ou mal vu de penser autrement sans pour autant se faire coller des étiquettes ennplein front. Non je ne suis pas socialiste. Désolé

                                                  [« Non, c’est super marrant parce que ceux qui ont fais le pas grand-chose c’est les socialistes (ben oui ils étaient au pouvoir il y a cinq ans). »]

                                                  Mais chèr camarade tu n’a pas lu ce que j’ai ecrit ! Je me cite : « Certes ils ont doublé, mais le nombre d’avant n’était pas grand-chose, alors...] »

                                                  Avant il y avait quoi et qui ? Les socialistes ou qui diable d’autre ? Moi je ne fais pas des illusion sur les politiques qu’ils soient de droite ou de gauche ; Sous entendu q’avant Borloo il n’y avait pas grand chose et avec Borloo non plus et après Borloo itou. Tu peux continuer a te marrer en toute quiétude.

                                                  « [lors oui les 100’000 logement sociaux par an constitu un record en France et cela va en augmentant même si ce chiffre n’est pas une fin en soit, je le reconnais et il y a encore de l aplace pour l’amélioration c’est évident. »]

                                                  Effectivement, mon article, si tu a compris de quoi il s’agit, dit que, on fait dire aux chiffres ce qu’on veut la seule réalité qu’on peut prendre en compte ce sont les mises en chantier, et encore ! «  »Ceci ne signifie nullement que le nombre soit égal aux logements sortis de terre, le Ministre fait mine d’oublier que au moins 18/20 mois sont nécessaires entre le début et la fin des travaux. Sans compter sur les tracasseries administratives, les modifications et les refus purs et simples du permis de construire. Cerise sur le gâteau, ces mises en chantier peuvent aussi concerner des modifications sur les logements qui existent déjà. Donc notre Ministre ne nous dit pas tout sur les coins les recoins et les plis et les replis de sa Loi et des son action . Si action il y a véritablement, bien entendu. rti de terre et toutes les nuances possibles et imaginable,on est encore loin de la réalité.

                                                  « [Alors si l’auteur est prêt à cracher sur tout ces logements cela fera 100’000 personnes de plus chaque année qui resterons sur le carreaux. »]

                                                  Mais rassure toi camarade, l’auteur ne crache sur rien car loin de moi l’idée de critiquer pour le plaisir de critiques , je fais un exposé de la réalité et la réalité est celle que je viens de décrire( car moi je procède à un constat) et que tu n’a pas eu la peine de déchiffrer et de comprendre le sens. Voilà ce que je dis : Le tour de passe-passe est tout dans la qualification de « logement social », ces 100 000 logements annoncés incluent en réalité pour un bon tiers (37 000) les habitations à loyer dit « intermédiaire » qui répondesnt aux critères fixés par la Loi Borloo. En clair un propriétaire qui achète ou fait construire un logement déstiné à la location, benéficie d’avantages financiers à condition de ne pas dépasser un certain seuil pour le loyer.«  » Ta critique est une critique idéologique, simplement parce que tu crois que je suis socialiste.

                                                  "Ha ha ha !!! Bravo l’auteur ton texte prouve lui même sa bétise [Afficher le début du commentaire]«  »

                                                  Ma bétise ? mais cher camarade, les données et leschiffres que tu viens de commenter et qui te font si tant marrer, sont de domaine public et facilement consultables un peu partout dans la presse et sur le Net ;, j’ai simplement essayé d’y voir un peu plus clair. Tu sais, s’informer ça ne coute pas plus chèr que de se marrer bêtement http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png

                                                  Bien à toi et au plaisir de lire


                                                • (---.---.215.88) 18 janvier 2007 20:30

                                                  Excellente critique de mon commentaire.

                                                  Je ne suis pas dans un clivage droite gauche et la pensée politique que je défends n’est pas à l’heure actuelle représentée en france (je suis libertarien).

                                                  Il est vrai qu’il existe des logement sociaux dit intermediaire. La triste réalité est la necessité de plus en plus croissante de ces logements pour les classes moyennes.

                                                  Assistons nous à un effondrement de notre système de classes, où alors assistons nous à une nouvelle mise en place enter ceux qui sont propriétaire foncier et ceux qui ne pourrons que très difficilement le devenir ?

                                                  Ton avis m’interesse.


                                                • Bandabassotti Bandabassotti 19 janvier 2007 13:03

                                                  Bonjour

                                                  «  »"Excellente critique de mon commentaire. Je ne suis pas dans un clivage droite gauche et la pensée politique que je défends n’est pas à l’heure actuelle représentée en france (je suis libertarien).«  »"

                                                  [Moi non plus je ne m’incris pas dans les clivages droite/gauche, et pour être plus clair encore ce positionnement sur l’échiquier politique matérialisé par l’emicycle n’a vraiment aucun sens car ne reflète pas en aucun cas la réalité des forces en place dans un vaste terrain qui n’est plus local mais mondailisé et dont les mécanismes qui le meuvent sont les rapports de forces entre les deux classes sociales principales qui s’affrontent. D’un coté ceux qui possèdent l’outil de travail et de l’autre tous ceux qui n’ont que leur force de travail à mettre sur la balance et qui ne peuvent pas ni maîtriser la production, ni la consommation, ni la distribution ou la rédistribution de la richesse produite. Donc la problèmatique du logement n’est qu’une petite partie de la démonstration que ces rapports de force existent. Le problème est que, on parcellise les problèmes, ce qui donne que la pénurie intitutionalisé (le manque de volonté de loger tout le monde) de logements et les actions de révindication qui eclatent par-ci, parlà, masquent la raison première qui elle est la cause véritable de toute ces situations de manque chronique et de précarité. C’est l’accumulation effrenée de Capital qui lui genère le chômage, les déplacément de masse, la paupérisation de pas entiers de la population mondiale. Car le problème est et je le repète de niveau mondial et les repércussions locales se cristallisent dans des prise de positions plus idéologiques que politiques. Chaque parti a son cheval de bataille et son fond de commerce. Je ne connaissais pas le mot « libertarien » ça doit être l’equivalent de « marxien » (je suis marxien)chacun dans son domaine respectif. Corrige moi si je me trompe, un libértarien ce doit être quenqu’un qui tout en ayant un fond d’anarchiste à trouvé une autre ligne de pensé qui le différencie des anarchistes « classiques ». Moi qui je me considère marxien je fais la nuance car marxiste s’emboite trop dans les idéologies et Marx lui même n’était pas...marxiste ! Donc je prends pour bonnes les thèses de Karl Marx en tant que divulgateur des lois qui régissent le système Capitaliste, libéral et de libre marché, sans pour autant en donner des explications et des couvertures idéologiques. Le Capitalisme n’est pas une idéologie mais un moment historique et uns situation donnée et fondé sur les rapports de force, car dans ce bas monde pas tout le monde est capitaliste.

                                                  «  »« il est vrai qu’il existe des logement sociaux dit intermediaire. La triste réalité est la necessité de plus en plus croissante de ces logements pour les classes moyennes. »«  »

                                                  [Déjà il faudrait se mettre d’accord sur ce qu’est une classe moyenne et pourquoi elle est moyenne par rapport à qui et à quoi. Ensuite il faut, se poser encore une autre question pour savoir si le fait d’appartenir à une classe moyenne est une raison valable pour avoir le droit sde se loger. Par contre ce qui m’echappe est cet naïveté que le vulgus a inscrite dans son patrimoine genétique de se positionner toujours en deça ou au délà d’une situation qui ne peuvent pas maîtriser. Bof peur de perdre son statut de « classe moyenne » quand on sait pertinamment sans l’admettre, que en tant que propriétaire de ses deux bras et de sa seule force de travail, on peut être déclassés à n’importe que moment historique de notre existence. C’est la classe dominante qui décide qui est et pourquoi et comment on est classe moyenne ou pas. Cette classe dominante à tous les moyens et tous les hommes et femmes à son service pour y parvenir quand bon lui semble. En plus des usines, cette classe dominante possède la presse parlée, ecrité et télévisuelle, cette classe dominante peut se permettre le luxe de fabriquer une denrée qui ne se mange pas, qui ne soigne pas qui ne crée pas de richesse. L’Opinion qui possède les unités de pruduction et la production de l’Opinion concentre en ses mains tout le pouvoir. Franchement parler des « classes moyennes » me fait pleurer de rire , car ça vuet dire qu’ILS nous ont eu et bien eu.

                                                  «  »« Assistons nous à un effondrement de notre système de classes, où alors assistons nous à une nouvelle mise en place enter ceux qui sont propriétaire foncier et ceux qui ne pourrons que très difficilement le devenir ? »«  »

                                                  Pas du tout ! on assiste en revanche à la montée en puissance de la seule classe sociale qui en les moyens, la division de la socièté n’est pas un système en soi mais un outil de partage des tâches selon le dégré d’allégance au potentat du moment. Ceux qui ont le pouvoir peuvent à tout moment envisager de s’accaparrer de tout ce qui reste et effacer d’un coup de baguette magique libérale toutes les autres classes et faire en sorte de se retrouver enfin seule en face de son seul antagoniste, l’autre classe qui voudrait dominer à sa place. L’issue on l’imagine.

                                                  Ton avis m’interesse.

                                                  J’espère que mon avis ait éclairé ta lanterne.

                                                  Bien a toi et au plaisir de te lire

                                                  Moi non plus je ne m’incris pas dans les clivages droite/gauche, et pour être plus clair encore ce positionnement sur l’échiquier politique matérialisé par l’emicycle n’a vraiment aucun sens


                                                • (---.---.218.128) 19 janvier 2007 17:44

                                                  Analyse interessante, mais sur laquelle je vais me permettre de digresser quelque peu.

                                                  Une analyse fondée sur le capital à mon sens se justifie dans un marché dominé par des emplois situé dans le secteur industriel avec une production materielle importante. Actuellement l’economie française est orientée à 70% vers l’économie des services, il y a donc une prodution dématerialisée.

                                                  Ce fait est interessant car la création d’un société implique une part tout à fait réduite de capitale si on ne produit pas de biens materiel. Par conséquent toutes personnes se donnant les temps d’acquérir des connaissances (on peut aussi le faire le soir en lisant des bouquins, une université n’est pas toujours necessaire) peut avoir une bonne idée et monter sa propre société indépendamment de son origine sociale.

                                                  Ainsi ce rapport de force devrait se faire de moins en moins réel et se fera entre ceux qui veulent entreprendre et ceux qui ne veulent pas prendre ce risque.

                                                  Selon moi les 3 principales classes peuvent se définir de la façon suivante :

                                                  Classe moins favorisée :

                                                  Arrivent à peine à subvenir à leur besoin et peuvent épargner au grand max 100€ par mois

                                                  Classe Moyenne :

                                                  Arrivent à subvenir à leur besoin et peuvent avec des efforts mettre une epargne de 150 à 400€ par mois et rembourser un crédit immobilier

                                                  Classe aisée :

                                                  Subviennent largement à leur besoin peuvent épargner plus de 400€ par mois tout en faisant face au remboursement de crédit immobilier important.

                                                  Cette distinction est certe arbitraire mais constitu un bon point de repere dans mon secteur d’activité (le conseil en création et gestion de patrimoine).

                                                  A mes yeux chacune de ces classes peut entreprendre avec plus ou moins de risques, à titre personnel je suis entrepreneur puisque je suis indépendant et je prends un max de risques mais la recompense sera maximum.

                                                  C’est là que mon orientation politique vient en ligne de compte. Un libertarien minimise au maximum les pouvoirs de l’état et maximise la responsabilité individuelle.

                                                  La securité Sociale y serait entièrement assuré par des fonds privé (un système un peu à l’américaine mais où les dons jouent aussi une part importante, l’église a fonctionné comme ça et ça marchait bien et cela même si je ne suis absolument pas religieux)

                                                  C’est assez different du systeme anarchique ou le principe de la propriété individuelle n’existe pas et où tout est la propriété de tous.

                                                  Dans le système libertarien s’il est parfait la situation de chacun est du à la responsabilité de chacun mais rien n’empeche les gens de s’entraider les uns les autres.


                                                • Bandabassotti Bandabassotti 19 janvier 2007 23:09

                                                  Bonjour.

                                                  Désolé, mais le Capital se justifie par la plus value des activités humaines et par le biais de la production de bien matériels. Pour une économie de libre marché comme la nôtre, peu importe où cette production se fait, car le principe est de produire un bien de consommation( pas un bien d’usage qui nerapporte rien) au prix le plus bas possible avec deux solutions possibles. La première , celle de maintenir une production locale pour un marché mondial en réduisant à sa plus simple expression et au strictement nécessaire la main d’oeuvre, donc en coupant dans la masse salariale, ou, se diriger vers des sites de production où la main d’oeuvre est abondante et infiniment pas chère. Autant dire dans des contrées où le patronat n’a pas les contraintes liées à une fiscalité indexé sur la richesse produite, pas des contrainte liées au niveau ce vie de la popoulation où la production se fait, par des contrainte sociales et dans des endroits où le coût de la vie et donc du travail sont de l’ordre de 1 à 10, voire de 1 à 20, voire davantage.Ce qu’on appelle communement délocalisation. Ce n’est pas parce que qu’une bonne partie de l’activité industrielle (70% me semble excessif et pas réaliste)ne se fait pas en France (donc au niveau local)que les Français ne s’abillent pas, ne mangent pas, ne s’équipent pas, n’achètent pas de voitures, ne bâtissent pas et ainsi de suite. Il est évident qu’une bonne partie de la production se fait ailleurs pendant que le « SAV », si on préfère les activités tertiaires qui elles ne produisent rien, sauf du service se déroulent sur le territoire français, et encore on a trouvé le moyen de transférer certaines activités du secteur tertiaire dans les pays où lees premières délocalisation ont eu lieu, pays du Maghreb et les pays anciennement du bloc Soviétique. Signe marqueur et précurseur d’une évolution hyérachique de la distribution du Capital. Ce que dans mon jargon, ou dialectique « marxiste » on appelle des métropoles. Il ne peut pas y avoir une production « dématérialisée » car les produits de consommation pour étre présents sur les étals doivent obligatoirement être produits quelque part. C’est une certitude « certaine » nous ne manquons pas de produits de consommation car les étals en regorgent. Par contre on à une certaine pénurie de pouvoir d’achat. Et le problème des mal logés, des SDF et des sans abri est un des effets macroscopiques de la situation actuelle. On en parle parce que quelcun s’est donné la peine d’aller voir. Je rappelle il a fallu des tentes rouges le long du Canal St. Martin, tandis qu’une action similaire de Médecins du Monde avec des tentes bleues et dispersées dans la ville n’a fait que quelque ligne sur les journaux, sans plus. Et pourtant ce problème ne date pas d’hier ! De 1978 à 2005 la France a perdu 2.5 millions d’emplois, plus précisement ces emplois ont carrément disparu et ce seuil de chômage et malgré le rechange genérationnel à tendance a devenir plus un socle qu’un seuil, ce qui n’est pas la même chose, car pendant ces 25 dernières années le Capital s’est diversifié, c’est restructuré, c’est délocalisé, s’est boursifé, c’est concentré au point que parler de libre marché n’a pas pratiquement plus de sens, du moment que les groupes presents sur le marché sont en mesure de fournir chacun une gamme de produits qui couvre toute la palette des biens de consommation. Un Grand groupe est tellement diversifié qui peut proposer à la vente du canon, à la presse, à la pub,à la bouffe, au texile, les services de l’eau, l’assainissement, l’energie jusqu’à la paille pour siroter les boissons et jus de fruits produits par une filiale du même groupe. Tu a raison sur un point, la dématérialisation de la production qui elle « se rématerialise » dans les tractations et les echanges de qui se pratiquent 24 heures sur 24 heurs dans toutes les Bourse du monde. Et en temps réel s’il te plaît !

                                                  Le fait d’engager une part réduite de Capital dans la création d’une Société, n’est pas un gage de réussite, sauf un moment historique de latence de la part des investisseurs qui n’ont pas enore jugé la potentialité de rentabilité ou flairé lea bonne idée. Si on ne produits pas de bien matériels, il faut envisager une société de service qui fournitun service justement pour une production quelconque ou pour un autre service. Dans le fait et dans la réalité des faits rien ne change dans les mécanisme du processus capitaliste et de libre marché. Même s’agissant d’une entreprise qui fournit un service et donc une marchandise immatérielle, cette société est obligée de se plier aux règle de la rentabilité , ce qui signifie qu’elle doit produire la tache par laquelle elle se fait payer dans un temps plus court et à un prix plus bas que celui de ses concurrents. Ce mouvement implique forcément un investissement de départ, une structure, des réseaux et la recherche continuelle de nouveaux clients et un système de communication efficace et sûr qui en genéral est fourni par une autre société qui fournit ce type de service, qui elle est en concurrence avec d’autres sociétés du même secteur. Donc le fond du problème est de fournir un produit (immatériel) de bonne qualité dans le plus bref délais possible au coût le plus bas bossible. Donc on découvre qu’on est pas seuls sur le marché et que l’investissement même minimal il faut le rentabiliser dans les plus bref délais car l’investissement représente une perte sèche initiale sur son capital de départ

                                                  «  »Par conséquent toutes personnes se donnant les temps d’acquérir des connaissances (on peut aussi le faire le soir en lisant des bouquins, une université n’est pas toujours necessaire) peut avoir une bonne idée et monter sa propre société indépendamment de son origine sociale.«  »"

                                                  Ce n’est pas une question de temps ou d’origine sociale, ni même de connaissance, le problème est de trouver le capital necessaire et une bonne base pour « monter sa société » est de prospecter le marché pour en évaluer les besoins et les potentialités. Une société à besoin de structures solides pour être viable , comme j’ai dit plus haut. Ce n’est pas si simple !

                                                  «  »« Ainsi ce rapport de force devrait se faire de moins en moins réel et se fera entre ceux qui veulent entreprendre et ceux qui ne veulent pas prendre ce risque. »«  »

                                                  Entendons nous bien, les rapports de force s’exercent à tous le niveaux et à tous les stades. Les rapports de force se praiquent bien entre le plus grands groupes ; qui s’achètent et se vendent les uns les autres et qui en fait les frais ce sont toujours les mêmes ceux qui n’ont que leurs bras ou leur tête comme seule marchandise. Bien au contraire, les rapports de force se font de plus en plus réels et de plus en plus brutaux, ceux qui sont sur le marché depuis des décennies, voire depuis des genérations, ne voiyent pas d’un bon oeil les nouvaeux arrivants. La prise de risque est en fonction de ce que qu’on est disposés à mettre sur le tapis vert Ceux qui n’ont rien ne risquent rien car leur but est fort simple, avoir une vie tranquille et vivre de son travail, ni plus, ni moins. Donc le problème ne se pose pas surtout quand le risque se fait sur la vie d’une famille

                                                  «  »"Selon moi les 3 principales classes peuvent se définir de la façon suivante :

                                                  Classe moins favorisée :

                                                  Arrivent à peine à subvenir à leur besoin et peuvent épargner au grand max 100€ par mois

                                                  Classe Moyenne :

                                                  Arrivent à subvenir à leur besoin et peuvent avec des efforts mettre une epargne de 150 à 400€ par mois et rembourser un crédit immobilier

                                                  Classe aisée :

                                                  Subviennent largement à leur besoin peuvent épargner plus de 400€ par mois tout en faisant face au remboursement de crédit immobilier important.«  »"

                                                  On peux bien s’amuser à enoncer les classe et les sosu classes sociales,que ça ne ferait pas avancer d’un iota la situation. Peu importe, la réalité est que la classe des salariès, ou si tu préfères des travailleurs peut à tout moment basculer dans une classe supérieure ou inférieurs, car son existence depend d’un revenu du travail et donc d’une acivité salariée et pas d’une rente. La différence est là. Quelqu’un qui gagne 4000 euros ou plus peut rès bien perdre sont travail, ( le marché du travail connait actuellement une inflation de cadres supérieurs au chômage de longue durée et de plus en plus de ce salariés se retrouvent à pointer à l’ANPE. Donc tout prend une dimension vraiment rélative. La réalité se situe sur un autre niveau , le niveau du seuil de rentabilité qui lui est fixé par les investisseurs et les actionnaire qui eux parlent et agissent en milliards d’euros et dont un des critères de rentabilité se résume à une simple opération arithmétique ? Un nombre X de salaires à 4000 euros moins un nombre X de salaires à 2000 euros, moisn un nombre X de salaires au SMIC = plusieurs millions d’euros d’économies c’est simple et ça rapporte gros.

                                                  «  »« Cette distinction est certe arbitraire mais constitu un bon point de repere dans mon secteur d’activité (le conseil en création et gestion de patrimoine). »«  »

                                                  Raison de plus tu crée dans un domaine où la matière prémiers existe déjà (le capital)et tu ne peux pas nier que ton entreprise est en concurrence directe avec tant d’autres et que le fait d’être performant dans on domaine à un cout ; la plus part du temps il faut démarcher le client et le client reste s’il est satisfait de la marchandise, si non il va voir ailleur. Celui qui possède un patrimoine ça m’étonnerait qu’il le laisse dormir, il investit et c’est où qu’il investit ? Certainement pas dan la boulangerie du coin, mais dans l’immobilier, dans les grandes infrastrucrures Tunnel sous la Manche,Pont de Millau, futur Pont de Messine, Sade de France, routes, autoroutes, action dans l’automobile etc... etc...

                                                  «  »« A mes yeux chacune de ces classes peut entreprendre avec plus ou moins de risques, à titre personnel je suis entrepreneur puisque je suis indépendant et je prends un max de risques mais la recompense sera maximum. »«  »

                                                  Moi aussi j’ai été entrepreneur et j’avais trouve le bon créneau, mais il a fallu un étrange concours de sirconstances pour que mon affaire tombe à l’eau. Un rien mais qui a fait toute la différence, du jour au lendemain la législation sur l’assurance décennale obligatoire pour les étanchéités à changé et du coup ma spécialité n’était plus couverte de la même façon si avant il me fallait 2 chantiers pour couvrir mes frais d’assurance avec les nouvelles dispositions il en fallait plus de quinze à une moyenne de 20 000 ff par chantier. Sans compter que un codicille entre deux virgles disait que la techique que je mettais en place n’éatait plus couverte, malgré des entreprise de la taille de 3M proposaient des produits homologués par la législation Française et Européenne. Il suffit de peu. Merci mais pour le risque j’aidonné

                                                  «  »"C’est là que mon orientation politique vient en ligne de compte. Un libertarien minimise au maximum les pouvoirs de l’état et maximise la responsabilité individuelle.

                                                  La securité Sociale y serait entièrement assuré par des fonds privé (un système un peu à l’américaine mais où les dons jouent aussi une part importante, l’église a fonctionné comme ça et ça marchait bien et cela même si je ne suis absolument pas religieux)

                                                  C’est assez different du systeme anarchique ou le principe de la propriété individuelle n’existe pas et où tout est la propriété de tous.

                                                  Dans le système libertarien s’il est parfait la situation de chacun est du à la responsabilité de chacun mais rien n’empeche les gens de s’entraider les uns les autres.«  »«  »

                                                  C’est là que ça ne colle plus ! car si le sistème liberalétait en mesure de donner de la sécurité et de nourrir le plus grand monde possible ça se saurait dépuis belles lurettes. Tu ne prends pas en considération que le fait d’agir de façon individuelle ne peut pas faire l’abstraction que cette societé basé sur l’individualisme a besoin des echanges et ces échanges se font de la plus mauvaise façon possible car leur façon d’être et d’exister se fonde su la compétition, système qui exclut,de fait tous ceux qui ne sont pas en mesure de concourrir à armes égales ou chacun est le patron de lui même sans s’encombrer de salariés ou, on est patron avec des personnes qui nous aident dans nos taches et qu’il faudrait payer. Dans ce cas on en revient aux rapports de force et la boucle est bouclée. Pour mémoire, les 4/6emes de l’humanité vit ou survit avec moins ou 2 dollars de revenus par jours, une petite partie de l’humainte vit avec moins de deux dollars par an voir avec rien. On peut toujours demander à ces gens là d’investir. Mais sans tomber dans la misérabilisme morbide, on peut faire la même proposition aux entre 7 et 12 millions de Français qui ont de revenus compris entre 450 euros par mois et le SMIC.

                                                  Désolé mais les réposes sont forcément longues !

                                                  Bien à toi et au plaisir de te lire


                                                • Charley (---.---.242.46) 20 février 2007 14:58

                                                  Juste pour dire qu’il y aurait une donnée fiable (il me semble). C’est la déclaration d’achèvement des travaux, qui est obligatoire.


                                                  • bandabassotti (---.---.252.127) 21 février 2007 08:37

                                                    Certes, mais il faudrait que les travaux aient débuté ! Si on connaît la dat d’achevement, rien nous garantit de la date de debut des travaux. Ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire même deux ou trois ans !


                                                  • Jade Jade 22 février 2007 01:04

                                                    @ l’auteur : je suis franchement pas ump (loin de la surtout depuis que sarko est leur représentant) mais la je te trouve injuste.. à 15,91 le m² ca fait 318.2 €/mois pour un 20 m².. j’habite pas à paris mais je crois savoir deja qu’un simple studio (sans savoir la surface) c’est mini 600 €/mois.. si le prix que tu avances est juste je trouve que pour un ministre de droite c’est plutot social et largement acceptable pour qui cherche un logement sur paris !


                                                    • bandabassotti (---.---.252.127) 23 février 2007 10:14

                                                      Bonjour

                                                      l’auteur : je suis franchement pas ump (loin de la surtout depuis que sarko est leur représentant)

                                                      Il se trouve que je travaille justement dans un OFFICE PUBLIC D’HLM et que j’occupe un logement T6 ( cuisine, S.d. B 4 chambres salle à manger et un cabinet de toilette avec douche) dans un immeuble de mon organisme . Je paye pour ce logement 760 euros par mois charges comprises, qui elles représentent environ la moitié du loyer.

                                                      Or la surface de mon logement est plus ou moins de 100 m² habitables sans compter les deux balcons qui à eux seuls avoisinent les 20 m², donc je puis affirmer sans crainte d’être contredit que le prix (en gros) au m² sur Besançon pour un logement HLM est de 7.6 euros le m² et je t’informe que l’immeuble est un immeuble qui a juste 10 ans d’age et qu’il est aux normes d’isolation phonique et thermique, ce qui n’est pas les cas pour les HLM construits entre 1960 et 1980. Info supplementaire, ce loyer represente un peu plus de la moitié de mon salaire.

                                                      Si moi j’aurais dû payer 15.91 euros le m² pour mon T6, la totalité de mon salaire, plus 300 euros n’aurais pas suffi.

                                                      Donc je pense que pas tout le monde ait les moyens de se payer un logement qui, a défaut d’être confortable mais du moins décent et digne à un prix que pour toi est abordable.

                                                      Le problème , selon moi se situe sur d’autres niveaux et xe qui est « social » pour un ministre, de droite ou de gauche, ce ne l’est pas forcément pour une famille qui vit d’un seul salaire de smicard. Je ne prends pas en compte les revenus des RMIstes, ni de tous ceux qui vivent des allocations. Tout ce petit monde qui vit avec des revenus compris entre 500 et 1000 euros par mois fait une masse de population précarisée de plus de 10 millions de citoyens.

                                                      En conclusion le problème en plus d’être sérieux est compliqué et épineux

                                                      [Afficher tout le commentaire] @ l’auteur : je suis franchement pas ump (loin de la surtout depuis que sarko est leur représentant) mais la je te trouve injuste.. à 15,91 le m² ca fait 318.2 €/mois pour un 20 m².. j’habite pas à paris mais je crois savoir deja qu’un simple studio (sans savoir la surface) c’est mini 600 €/mois.. si le prix que tu avances est juste je trouve que pour un ministre de droite c’est plutot social et largement acceptable pour qui cherche un logement sur paris ! [Afficher le début du commentaire]

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