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Commentaire de Catherine Segurane

sur Non, la Grèce n'emprunte pas à 97 % !


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Catherine Segurane Catherine Segurane 11 septembre 2011 05:58

@ Zarei


Donc, vous êtes globalement d’accord avec moi, mais vous insistez davantage sur le côté marginal des taux démentiels affichés : ils correspondent, dites-vous, à peu d’échanges, précisément parce qu’ils sont démentiels.

Certes. Mais leur capacité de nuire n’est pas moindre pour autant.

C’est en se basant sur ces taux démentiellement haut, et sur leur corollaire, une valeur de marché démentiellement basse des obligations, que certains anglo-saxons lancent la rumeur de fragilité des banques européennes, en particulier françaises :

http://www.lepoint.fr/economie/christine-lagarde-joue-l-apaisement-sur-la-sante-des-banques-europeennes-10-09-2011-1371838_28.php

Ils en déduisent (relayés par Lagarde soi-même) que les banques européennes devraient être recapitalisées, y compris en faisant appel au contribuable.

Bref, l’affichage de ces taux démentiellement haut et de ces valeurs démentiellement basses a des conséquences graves : il permet de nous faire les poches.

Je n’ai pas de statistiques sur les volumes d’échanges, mais de deux choses l’une :

1 Si ces taux correspondent à très peu d’échanges, il faut le dire : car en d’autres termes, en deçà d’un certain volume, on peut les considérer comme bidon et exiger qu’il n’en soit tiré aucune conséquence

2 si ces taux démentiellement haut (et ces valeurs démentiellement basses) correspondent quand même à un certain volume d’échanges, la BCE devrait ramasser les obligations à ce prix de casse au lieu de faire des cadeaux aux banques avec nos sous en payant des obligations au dessus de leur valeur de marché.




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