En fait, le pouvoir régalien de l’Etat de créer de la monnaie a été privatisé.
L’Etat ne paie pas un salaire, mais un loyer (on parle couramment du loyer de l’argent) et il rend cet argent, le principal, et le loyer pour cet usage. Mais pourquoi louer quand on peut en fabriquer soi-même, et sans loyer ?.
Inflation de 3% face à une croissance de 4% ? Pas possible dans la mesure où le capital investit dans des zones économiques à bas coûts. Et puis, il est beaucoup plus profitable d’utiliser le grand casino mondial (low transaction costs face aux risques sociaux et politiques) plutôt que de s’enquiquiner à fonder des entreprises dont la gestion est lourde avec tous les coûts induits. Donc, l’argent va ailleurs, il circule librement, alors que le travail et la consommation restent confinés dans les limites d’un (ou de plusieurs, l’Europe) pays.
Certains économistes ont cru qu’un équilibre se réaliserait tôt ou tard, et que tous comptes faits l’harmonie régnerait dans une atmosphère de « doux commerce » chère au XVIIIème siècle. Le vrai capitalisme utopique !!!
Mais, il n’en est rien, car les hypothèses se révèlent fausses.
Qui est responsable ? Mais, personne, mon bon Monsieur.
P.S. Pompidou qui alors dirigeait le pays, venait de la banque. Tout est dit.
Re- Post Scriptum. Les hommes politiques n’on aucun pouvoir (car local, ou national) face aux colossales masses financières en jeu sur lesquelles ils n’ont aucune influence. Faites chauffer la colle, car les débris sont nombreux !!!