La pédagogie, c’est présenter intelligemment les connaissances en partant du plus simple pour aller progressivement au plus compliqué, c’est intéresser son public et en sciences manipuler par l’expérience si possible. Point barre.
Le constructivisme, l’obsession de mettre « en activité les élèves » pour tout et à tout propos, la lubie de faire de la recherche en primaire et de l’enseignement primaire en licence*, c’est de la foutaise, du marketing en effet (pour faire mousser des types incapables de passer le CAPES et l’agrégation mais qui le font passer aux autres). Et c’est une volonté de mettre au-dessus des profs une hiérarchie de parasites chargés de fliquer leur conformité idéologique, de justifier la politique de privatisation de l’école, l’autonomie des établisssements au nom de la « modernité pédagogique ». La commission Thélot puis Pochard, c’est exactement cette alliance pédago-néolibéralisme. C’est lamentable, ces gens sont des collabos à tondre !
* Valérie Pécresse veut que les étudiants de licence sachent lire, écrire, compter et faire une règle de trois ! http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/marie-sandrine-sgherri/la-licence-selon-valerie-pecresse-18-12-2010-1276932_301.php ; pendant ce temps-là, on veut faire des élèves de CP des petits chercheurs.
Quand on arrive à un tel degré de connerie (présentée comme de l’expertise brillante), on se dit qu’il est urgent de renverser les crasses qui nous gouvernent et veulent en plus nous caporaliser pour nous asservir à leurs lubies dégénérées !
J’entends déjà les faux intellectuels dénoncer mon « populisme » face à tous ces « experts » qui savent mieux que moi et ont fait des études « sérieuses ». Eh bien oui, je suis populiste !