Le PIB de la Grèce ne représente que 3% de celui de l’UE.
Sa dette souveraine est ridicule vis à vis de celles des grands pays industrialisés.
Si la troïka (le FMI, la commission européenne et la BCE) ne lui avait pas fait boire une potion toxique qui à fait s’effondrer son activité de 12% cumulés depuis le début de la crise, la Grèce serait en état de faire face à ses dettes.
Mais on ne lui a prête qu’à condition qu’elle boive la cigüe : qu’elle contracte de façon suicidaire le secteur publique, ce qui ne pouvait que détruire la croissance.
La « Crise grecque » est en fait un psychodrame entretenu et alimenté par les acteurs supranationaux (sandar & poor, Lehman bro, troïka) qui coordonnent leurs efforts pour mettre l’etat-nation grec à genoux.
La Grèce ne sortira pas de l’Euro car elle ne le peux pas.
L’Euro n’est pas une monnaie commune co-gérée, mais la monnaie de la BCE, c’est à dire des représentants de la haute finance, et l’instrument de leur empire sur les états membres.
La BCE va acquérir les titres de la dette grecque via les Eurobonds et la Grèce devra liquider le bien public pour le transférer à la BCE.
Ce processus a également commencé pour l’Italie cet été sans que personne, camouflé derrière l’arbre grec.
Peu à peux les états=nations seront vidé de leur puissance financière et de leur biens publics au profit de la BCE et des gros financier internationaux qui vont racheter les biens publics à vil prix.
Le monde qui naitra à la suite de ce titanesque hold-up est déjà décrit par nos dirigeants : Une « gouvernance mondiale » va nous « sauver » de la faillite.
Pourquoi et comment ce « machin » qui n’existe pas encore parviendrait à faire ce que les pouvoir régaliens de l’état ne peut (parait-il) pas faire, ils ne le disent pas.
La réalité est que les états peuvent user de leur pouvoir régalien pour se défaire des dettes par de nombreux moyens : dénonciation de la dette, dette odieuse, faillite, défaut partiel, nationalisation des créanciers, dévaluation, inflation etc.
Si rien de cela n’est fait c’est que les hommes aux commandes des états sont aux ordres de la finance internationale qui leur a financé leurs carrières.
La gouvernance mondiale n’est pas la solution, c’est le but de la manœuvre.
Il n’y a pas le sauveur providentiel. C’est un coup d’état.
C’est exactement ce que signifie l’expression Nouvel Ordre Mondial : balayer l’ordre mondial ancien des états souverains pour établir un gouvernement mondial unique.
Quand à la démocratie, les ploutocrates qui sont à la manœuvre n’y voient qu’un cinéma destiné à amuser le commun des mortels.