J’ai été un peu cassant. Mes excuses.
« Des parents qui éduquent leurs enfants font-ils preuve également de prétention ? »
C’est bien l’image et c’est bien le problème. Dans la relation sado-maso maître-disciple, éminemment perverse, l’un joue le rôle du parent et l’autre le rôle de l’enfant. Cette relation est totalement impossible en mystique. Personne ne peut initier personne. On meurt seul ou on ne meurt pas.
« C’est quoi cette »mystique« qui existe depuis quatre siècles en France, bien avant la Révolution donc, sans être pervertie ?
»
L’alchimie.
« il faut bien plus qu’une simple mode d’emploi pour trouver un sens à sa vie »
D’accord.
« Ceci dit, le bouddhisme n’a pas la prétention de se considérer comme une »religion« »
Que cela plaise ou non, il y a des temples et des gens qui brûlent de l’encens. On connait ça par cœur. Derrière le tableau, il y a des prêtres et des victimes de leurs sornettes.
« Pour un mystique, être un avec l’Absolu... c’est le but ! »
Bonne chance.
« L’objectif n’est pas d’être ... zéro !!!! Si pour vous c’est tendre vers le zéro, donc le néant, une bonne bouteille de gnôle peut vous mener au même objectif en bien moins de temps et d’efforts... »
N’être rien n’est pas ne pas être. Le vide est plein, mais il est infructueux de le présenter sous cet angle. Ce type de formulation ne peut aller que vers le délire de puissance et donc à l’exact inverse des conditions requises pour la mort mystique.