le thème de l’amour n’est pas central dans le bouddhisme ce qui ne signifie pas qu’il n’ait pas de place dans la vie d’un bouddhiste
mais pour bien comprendre ce point il faut comprendre que les mots n’ont pas le même sens selon les contextes
dans le bouddhisme c’est la compassion qui est le terme central mais ce n’est pas la compassion des chrétiens
pour un chrétien la compassion signifie partager la souffrance de l’autre pour un bouddhiste cela signifie aider a faire cesser la souffrance
contrairement a une certaine image répandue y compris chez les bouddhistes la voie de la libération n’est pas uniquement la libération de soi mais la libération de tout les êtres un bouddhiste s’engage a ne pas quitter le cycle des incarnations avant d’avoir aidé tous les êtres a se libérer de la souffrance
c’est la différence entre le boddhisattva et l’arhat ( celui qui ayant atteint l’éveil quitte le monde )
comme dit la chanson : « si ça n’est pas de l’amour ça y ressemble.... »
le non attachement est souvent a tord compris comme un enfermement a cause d’une part de l’image du moine occidental qui « renonce au monde » et d’autre part de l’existance d’une voie ascétique dans le bouddhisme qui n’en est que la partie émergée
il existe d’ innombrables bouddhistes laïcs qui vivent une vie sociale normale tout en s’efforçant de manifester leur compassion au quotidien
j’ ajouterai que l’amour détaché du bouddhiste est exempt des marchandages du genre je t’aime et j’ attend quelque chose en retour .....
pas de « donne nous notre pain quotidien » mais : je vais me démerder pour le pain et aussi pour faire en sorte qu’il puisse aussi il y en avoir pour d’autres ....sans conditions