Tous les candidats « socialistes »,
par intérêt propre ou tout de même pour celui de leur camp et même celui du pays, veulent une forte participation en effet souhaitable à leurs primaires. Alors qu’il est indispensable de mettre hors d’état de
continuer de nuire l’occupant actuel de l’Elysée dont le Canard nous
illustre bien le caractère toutes les semaines et , entre autres, le
peu d’estime qu’il a pour TOUS ceux qui l’entourent, ce qui est des
plus dangereux pour nous tous..
Malheureusement ces énarques n’ont
encore une fois pas beaucoup réfléchi comme, entre autres, en
2002 en faisant voter Chirac alors que Le Pen n’avait
mathématiquement aucune chance après la triste prestation de
l’austère Jospin.
Exiger que, pour voter, on affirme
sur l’honneur partager les « valeurs de gauche » est non
pertinent. Il eut mieux valu une formule claire du genre « En
participant à ces primaires, je m’engage à ne pas voter ni au
premier ni au second tour pour le candidat de l’UMP et du FN. »
Car, déjà, est-ce que, entre autres,
tricher comme Martine pour se faire élire première secrétaire et
ne pas avoir exclu Guérini depuis longtemps et d’autres
« camarades » encore, relèvent des valeurs de gauche ?
Est-ce que, entre autres, comme Ségolène et François, tricher
sur la déclaration de sa résidence secondaire quand on surgagne ce
qu’ils surgagnent (y compris avec leur future retraite), relève des
valeurs de gauche ? Est-ce que, entre autres, pour Manuel, ne
pas rejeter catégoriquement DSK, relève des valeurs de gauche ?
Est-ce que, entre autres, pour Arnaud, se dire être contre le cumul
et ne pas l’appliquer à soi-même relève des valeurs de gauche ?
Même si la mathématique électorale,
surtout à deux tours avec cinq candidats (et le « veau sous la
mère » …. ), peut donner un résultat absurde, il est
regrettable de se priver d’électeurs potentiels qui ne partagent
pas les valeurs sarkozyennes et se positionnent ailleurs dans le
vaste échiquier, tout en ayant,aucune illusion sur les valeurs de
gauche et leurs porte-drapeau.
Il faut bien choisir celui qu’on pense
être le moins pire, mais sans galvauder sa signature en laissant
penser qu’on trouve que les vedettes du PS et les cadres régionaux
de ce parti vivent quotidiennement « les valeurs de gauche ».